- L -
LARSEN
Kristen LARSEN était un inventeur danois qui
avait
déposé un brevet en 1948 proposant de placer un
seul aimant disposé à la verticale (rep. 9 sur le
dessin)
de l'aiguille
au lieu de
plusieurs aimants de chaque côté (
cliquer
sur l'image de
dr. pour lire l'introduction et voir les figures - copie
complète disponible sur demande).
J. B. Le Roy était un fabricant
d'instruments de
précision (télescopes, octants) de
Saint Hélier sur l'île anglo-normande de Jersey.
Il
œuvrait au 15 Mulcaster Street, à 100
mètres du
port, au début du 19e s. Il était un
membre influent de la loge maçonnique
locale. Le compas ci-dessous est dans un boîtier de forme dite "
tabatière ", peint en
blanc à l'intérieur avec un trait
vertical noir servant de ligne de foi. Le disque
était équilibré par de la
cire appliquée sur sa
face
inférieure (
pour
voir la photo, cliquer sur le lien).
Photos
Trademarklondon.com
(Cliquer
sur les images pour les agrandir) |
|
Fiche
technique
- Diamètre (h.t. avec couvercle) : 155 mm
- Hauteur (fermé) : 95 mm
- Poids total : 528 g
Disque :
- Diam. : 105 mm ; divisions : 64 aires de vent.
- Repère Nord : Fleur de lys recouverte d'une feuille d'or
découpée à la forme du
pétale central, surmontant les symboles de la
francmaçonnerie (compas et équerre)
- Repère Est décoré (voir
DIVERS/Points cardinaux). |
La compagnie LIONEL Corporation a été fondée en 1900 par Joshua Lionel
Cowen à New York. Elle fabriquait des modèles réduits de trains de
chemin de fer.
Les compas ci-dessous ont été fabriqués dans le cadre de l'effort de
guerre (2e GM). Il s'agit très probablement d'une fabrication sous
licence libre et provisoire d'un modèle inconnu.
|
Fiche
technique
Mark 1, 1942
- Diam. cuve : 195 mm
- Diam. disque : 134mm
Photo
invaluable.com
(Cliquer
sur l'image pour l'agrandir)
|
|
Fiche technique
Mark 2., 1943
- Diam. cuve: .195 mm
Photo pickclick.ca
|
Selon Hitchins et May dans
From
Lodestone to Gyro-Compass
(2ème éd. 1955, p. 84-5), c'est un Allemand du nom de Ingen Housz qui
aurait proposé le premier en 1779 d'amortir un compas de cette manière.
L'exemple le plus ancien qu'ils aient trouvé avait été fabriqué par
Gabriel Wright de Londres pour le capitaine Sir William
Chaloner
Burnaby en 1781. Le premier brevet a été déposé par l'horloger
Francis
Crow de Faversham dans le Kent en
1813 (n° 3644).
Source:
Gloria Clifton,
RGM. Voir aussi le brevet de
SCHMIDT &
LOYAU.
W. LUDOLPH GmbH & Co. KG (Bremerhaven) est
une société allemande qui produit des compas pour
la marine et l'aéronautique
(voir cette dernière
catégorie ainsi que
boussoles
pour plongeurs). Pour en savoir
plus, cliquer
ICI.
|
|
|
Compas
à dôme
hémisphérique dit Kugelkompass
(env. 1944) qui équipait l'habitacle de
type unique de la marine de
guerre allemande pendant la 2ème
guerre mondiale.
Description
et photos
gracieusement fournies par le service des archives du
ministère
de la marine et de l'hydrologie de la RFA (Bundesamt für
Seeschifffahrt und Hydrologie, BSH)
|
LYTH Instrumentenfabriks A.B. (Aktie Bolaget) est une
société
suédoise créée en 1861 par Georg
Wilhelm Lyth
(site internet: www.lyth.se, cliquer sur l'onglet OM OSS = Notre
histoire). Voir aussi Boussoles à main.
|
Photos
Y. Weemaels |
|
Compas
avec habitacle et prisme
semi-circulaire. Il était éclairé par deux lampes (bougies ?) placées
dans des boîtiers latéraux. Il ne s'agit pas de dispositifs de
compensation magnétique !
Le compas est signé P. W. LYTH qui était probablement un fils du
fondateur.
Fabrication : env. 1880 ?
|
- M -
G. B. Magnaghi était un amiral
italien,
inventeur
d'un système de compas introduit en 1880 dans la marine
royale
italienne. Ce système comportait un dispositif de
régulation complet : à la place des deux
sphères
du système de Kelvin, il était
équipé de
deux disques en laiton enrobés de fil-de-fer (Source:
Compass,
Alan
Gurner).
Photo
Istituto Idrografico della Marina
Magnétomètre
nstrument nautique employé dans la
construction
navale servant à
déterminer l'influence magnétique des masses
métalliques sur le lieu de montage des compas à
bord des
navires. Nous présentons ici à titre d'exemple un
appareil créé par
C. Bamberg et décrit dans le catalogue
Nautik
XIX :
un instrument et ses accessoires, dont la balance de mesure des forces
verticales (
Vertikalkraftwage).
Voir
aussi le site
Marine
Survey & Compass Adjustment.
Magnétomètre
exposé au
musée de l'agence gouvernementale allemande pour la
marine et l'hydrographie BSH
(lien
vers le site officiel)
|
Une partie des accessoires
|
La balance de mesure des forces verticales M.70.
|
Vues du catalogue de C. Bamberg
Nautik
XIX, figs. 1 à 3
|
Les différents accessoires
(Cliquer
sur les images pour
visualiser les pages complètes)
|
La balance de mesure des forces verticales |
D. (Duncan) McGregor & Co. Ltd (successeurs de D. Mc Gregor)
était une
entreprise écossaise (dimiciliée à Glasgow, Greenock et Liverpool).
Ils étaient fournisseurs attitrés de cartes et d'instruments de
navigation de l'Amirauté pendant tout le 19e s. Voir
l'annuaire
de la poste de Glasgow 1888-1889. Ils ont mis au point et
tenté de faire breveter vers 1876 un
dispositif servant à vérifier la précision des compas sur navires à
coque métallique. Il semble que la demande de brevet n'a pas
abouti car on n'en trouve aucune trace dans les banques de données de
brevets et archives.
Publicité mentionnant le
contrôleur de compas parue dans l'annuaire de la poste de Glasgow
1888-1889
Les rares exempleires connus sont tous différents (demande de clients?)
et
font partie des collections de musées de la marine, en particulier en
Hollande et en
Norvège. des exemplaires anciens marqués "D. Mc. Gregor
& Co. Patentees & Manufacturers. Dial
protected by patent 1397, Glasgow Greenock, Liverpool, London". Un
exemplaire ne présente pas de n° de brevet mais porte le nom
du célèbre fabricant hollandais de cartes et instruments L. J. HARRI
qui était sans doute aussi revendeur.
Description / mode d'emploi en anglais
ICI. Mode opératoire :
Pour
déterminer le nord magnétique, régler sur le contrôleur
la latitude et la déclinaison magnétique
(c'est-à-dire la différence entre le nord géographique, dit vrai, et le
nord magnétique) du
lieu présent ainsi que le moment de la journée c'esrt-à-dire avant ou
après midi. Effectuer un dernier réglage en visant le soleil. Comparer
ensuite les indications des compas du bord avec la direction du nord
telle qu'indiquée
par le contrôleur et les corriger en conséquence.
En 1868 : Médaille d'argent de la marine de commerce au salon du
Havre pour ses jumelles et compas à bain d'huile. Compas
polaire
anti-vibration et compas standard vendus à 11 compagnies commerciales
maritime et à la marine de guerre de l'Argentine.
Autres fabrications: compas à rose sèche et modèles standard.
Plusieurs brevets de compas sont connus, déposés en 1875, 1880 et 1893.
D. McGregor & Co. furent représentants des boussoles
Kelvin/Thomson
à partir de 1876.
Rose flottante ajourée de Kelvin dite "Kelvite"
(Clic
sur photo : cadran agrandi)
|
Photos
Diarios
San Cayetano |
Fiche
technique
- Dim. (diam. x haut.) :
280 x 170 mm (11" x 6.69")
- Poids : 9,5 kg (21 lbs)
Inscriptions sur la rose:
- Standard Compass
- N° de série : 3142
- Version la plus moderne à éclairage (Latest
improved
“Illuminated”).
Le fond du cylindre est en verre. |
Carte de visite professionnelle env. 1865
|
Contrôleur
de compas
(Compass Verifier)
Brevet n° 1397, à cadrans émaillés
Photo the
Friends of the Cerberus
|
Version sans n° de brevet
à cadrans argentés
|
Face avant : cadran inclinaison compas
Photos C. McGowan
& R. Hargreaves
|
Fiche technique
Diam.: 260 mm x hauteur : 430 mm
Inscriptions : D. Mc. Gregor & Co. Patentees &
Manufacturers. Dial protected by patent 1397, Glasgow Greenock,
Liverpool, London. Compass Verifier.
Instruments ultérieurs aussi marqués : L. J.
HARRI (Amsterdam).
|
Petit compas à capsule en plastique.
Le capitaine de
frégate Antoine Marius Camille
MOREL (dom. Villa Joséphine, 17, rue Joseph.
Mourillon-Toulon) a
déposé avec Eugène Adolphe
KRAUSS
plusieurs
brevets de compas destinés à
l'aéronautique (voir cette catégorie) et la
marine.
Exemple
à dr. : Fig. du brevet n° 544.937 d'un compas
destiné
à la marine et à
l'aéronautique
Ancienne société française
(pour en savoir plus, cliquer
ICI).
Voir aussi les boussoles de topographie, de gousset et à
main.
Opticompas
SRPI
- MORIN (France). Milieu/fin du 20ème
siècle. Compas de relèvement. La visée
s’effectue latéralement au travers d’un
prisme. La capsule est protégée par une gaine de
caoutchouc avec des angles symbolisant les points cardinaux. En
déposant le disque de plastique blanc placé sur
le fond, on peut étudier une carte au travers de la capsule
transparente et lire les valeurs angulaires au moyen d’un
deuxième limbe (décalé de 90°)
visible par le dessus au travers d’une loupe.
Modèle : Opticompas
Comparer avec la boussole militaire de VION (section géol.
& artillerie)
|
|
Fiche technique
- Dimensions : 90 x 90 x 40 mm
- Poids : 170 g (210 g avec boîtier protecteur en plastique) |
Compas suspendu au-dessus du lit du capitaine pour lui permettre de
vérifier le cap suivi pendant ses heures de
repos, allongé sur sa couche.
Voir aussi la boussole de poche appelée ici
arbitrairement
mouchard pour
les besoins
de la classification dans ce musée.
Photos
Jaypee (Cliquer
pour agrandir) |
Compas
"renversé" vu de
dessous
(Musée de la Marine, Paris)
|
Fiche
technique
Matériaux : bois, laiton. verre, papier
Signé : Jean-Charles Chesse, La Rochelle, 1768
|
|
Photos
Delalande (Cliquer
pour agrandir)
|
Fiche
technique
Dim. : H = 350 mm
Signé : Nicolas Lennich, Altona, fournisseur de la Hanse
Hambourg, 1766
|
Photos
TML (Cliquer
pour agrandir)
|
|
Fiche
technique
Diam. cuvette : 88 mm
Ht.
totale : 88mm
Largeur totale : 138 mm
À dr. : catalogue Casella 1876
|
Roses flottantes reprenant en partie le principe de celle
brevetée par William
THOMSON
(Lord Kelvin). Deux versions sont connues, réalisées par un fabricant
de matériel
de marine probablement russe de la fin du XIXe ou
début du XXe siècle, sans doute domicilié à Saint Petersbourg.
Ce musée en possède une divisée marquée
МСП (MSP).
Elle est rangée dans un boîtier carré en bois blanc
vernis
sur lequel sont vissées deux plaquettes : l'une
(fixée sur la tranche avant du couvercle) présente les lettres KMM en
blanc sur fond noir, l'autre (fixée sur la tranche avant du socle du
boîtier de stockage) présente un logo et diverses données techniques
dont une
date (1951, vraisemblablement postérieure
à sa fabrication et aux divers marquages consécutifs apposés
sur l'autre boîtier) et le poids (
BEC
en russe, prononcer 'vièce') 0,55 = 5,5 g. Les
inscriptions sont en lettres cyrilliques. Un logo représente la
lettre
Щ
(chtch) dans un cercle placé
devant des vagues et surmonté des lettres
МСП
(MSP). Une fiche de contrôle du magnétisme
(lien vers photo)
accompagne cette
rose. Le nom de la société MSP y apparaît aussi en en-tête, correction
manuscrite d'une
ancienne société BMC
(VMS).
L'autre sans marque évidente de fabricant ou d'utilisateur est la
propriété du
laboratoire des
compas de l'
office
fédéral pour la navigation maritime et l'hydrographie (BSH)
à
Hambourg, Allemagne. Elle est certainement plus ancienne (division en
quatre quadrants) et son bôitier est apparemment en acajou. Elle
présente une inscription en langue russe
au-dessous
du point cardinal nord
: Г.Г.
Упр.
(G.G. Upr. - signification possible :
office géologique & géographique ?) et sous le boîtier une
adresse
: E. Stenberg / Professor / Geodetical Institution /
Mariagatan
3, Helsingfors (nom de la ville d'Helsinki en Suédois).
Les aimants des deux roses sont fixés dans une structure
en aluminium
mais de manière différente.
Les points cardinaux sont en allemand, pratique habituelle sous le
régime
impérial russe et sans doute même assez longtemps encore sous le régime
communiste jusqu'à l'introduction des points cardinaux en anglais au
niveau mondial.
Cliquer sur les images pour les agrandir
|
Vue de dessous
|
Fiche technique:
Boîtier de stockage : 165 x 165 x 40 mm, bouleau, vernis rouge
Rose flottante : Ø 130 mm, poids (BEC) 5,5 g
Divisions : 360°, points cardinaux en allemand
Equipage magnétique et structure circulaire en aluminium à laquelle
sont fixés 6 barreaux
Marquages sur boîtier (photo de dr.) : KMM = Initiales de mots russes
correspondant peut-être à Compas, Magnétique, Marine (?)
Plaquette du bas (voir description plus haut)
|
|
Photos BSH
|
Vue de dessous
|
Fiche technique:
Boîtier de stockage : 169 x 169 x 39 mm, acajou
Rose flottante : Ø 130 mm, poids 16
g
Divisions : quatre quadrants, points cardinaux en allemand
Equipage magnétique et structure circulaire en aluminium reliée aux
cercles
concentriques masqués sous la rose et à deux vis de réglage de
tension des 6 barreaux magnétiques
Marquages sur boîtier : MA.20.
Marquages sur le couvercle : I.L. 399 et 922
Marquage en russe sur la rose flottante : Г.Г.
Упр. (G.G. Upr. = office
géologique & géographique ?)
|
|
- N -
Fabriquant britannique de matériel
de marine (pour en
savoir plus, cliquer
ICI).
Les divers instruments signés N&Z
exposés sur ce site ont été
probablement fabriqués
en réalité par d'autres
sociétés
comme Barker ou Steward.
Il s'agit ici de boussoles montées à la
cardan dans un boîtier rétractable (voir aussi la
boussole de gousset signée de N & Z)
- Le premier sort
vraisemblablement des ateliers de F. Barker & Son car il
apparaît dans le
catalogue commercial de Barker correspondant à cette
période.
- Le second est signé NEGRETTI & ZAMBRA -
LONDON sur le
disque flottant. Le sigle composé des lettres N&Z
superposées est gravé sur le cadre
support de
l'articulation.
Etui en cuir marocain. Le couvercle est tendu de soie mauve et le fond
est doublé de velours bleu.
Diam. : 99 mm
Toutes photos TML -
Cliquer sur les images pour les agrandir
|
Rose flottante : papier sur aluminium. Chape en laiton et palier
d'agate.
Marquage : Brevet Singer sans numéro (1868-1869).
|
Fiche
technique
Diam. (capsule hors bélière) : 88,5 mm
Diam. (rose flottante) : 58 mm
Hauteur (fermé) : 50 mm
Poids (total) : 492 g
|
Compas
monté à la cardan
et à amortissement liquide
|
Rose flottante en aluminium équipée de deux
aiguilles parallèles. Diam. : 51 mm
|
Fiche
technique
Diam. boîtier : 95 mm
Hauteur boîtier replié : 43 mm
Poids : 658 g
Date de fabrication : env. 1900 - 1920
|
- O -
NV Ltd. OBSERVATOR était une entreprise
hollandaise de Rotterdam, créée
en 1924, reprise par Kelvin Hughes en 1996
puis
finalement le groupe
Lilley &
Gillie Ltd a repris les activités électoniques (voir
aussi WIKIPEDIA en angl.: John Lilley &
Gillie). Les activités compas mécaniques ont été poursuivies quelques
années à Rotterdam pour finalement disparaître entièrement. Le nom
apparaît au fronton d'une boutique de matériel de marine à Rotterdam
(Van
der Takstraat 218,
vue
agrandie: cliquer sur le logo de droite). On y
vend en particulier les cartes marines de
L. J. HARRI. Voir
aussi la Boussole de marche.
|
Vue
détaillée du logo
Photos www.megaherz-org
|
Fiche
technique
Les points cardinaux sont indiqués en
néerlandais (Z = Zuid = sud)
Période : années 1920-1930 |
Nom d'une usine d'Union Soviétique qui a fabriqué un compas de
relèvement désigné
PK (ПК en russe)
dans le manuel. Le nom de l'usine indiqué est
celui du
politicien Sergo Ordjonikidze
(Cергo Oрджоникидзе). Voir Wikipedia.
- P -
Ancienne entreprise allemande de Berlin (voir portrait complet dans la
section Aéronautique
/ PATIN).
Le compas représenté à dr. fait partie d'un groupe. C'est l'instrument
asservi (slave) à un instrument principal (master) appelés en allemand
Mutter
et Tochter
(lien vers photo) c'est-à-dire mère et fille ! La couleur gris-vert de
la peinture est celle de la
Kriegsmarine.
Tous les autres compas fabriqués par PATIN étaient noirs et
destinés à l'aviation (Junkers 52). Contrairement aux matériels
introduits dans les unités, les champs corresondants des plaques
signlétiques ne comportent ici aucune indication. Il n'y a ni n°
d'approvisionnement (Anforderz.) ni n° d'équipement (Gerät
Nr.). Seules les désignations abrégées apparaissent :
PTK16 et
PKM17
(c-à-d. Patin Kompass Tochter / Mutter). Nous supposons que
ces instruments n'ont jamais été installés sur un quelconque
navire de surface ou sous-marin). Il s'agit peut-être d'un projet qui
n'a pas abouti, lancé vers la fin de la 2e Guerre mondiale alors
que les autres fabricants étaient déjà détruits par les
bombardements alliés comme C. PLATH. La seule marque typique
de la
marine de guerre allemande est placée sur une barre de la rose
W1042M.
Dimensions: diam. du carter 210 mm, diam. de la rose 140 mm
Image de dr. : vue de dessus du
compas asservi (toutes photos O. Jordan /
www.deutscheluftwaffe.de)
Patterns
(modèles officiels de
compas britanniques)
L'amirauté
du ministère de la
défense de Grande Bretagne a commencé
à spécifier les caractéristiques des
compas en 1840 avec le modèle n° 1
désigné
Pattern One
Standard. Le
modèle 24 date
d'environ 1890/1900. Il s'agit du premier modèle
à
amortissement liquide officiellement adopté pour le
service
par la Royal Navy.
Il fut tout d'abord introduit sur les torpilleurs à
vapeur
de l'époque. Le
Pattern
24
marque un jalon important dans l'histoire car
il brisa le quasi-monopole qu'avait détenu la rose
sèche
de Kelvin pendant de nombreuses années. Le n° le plus élevé
que nous connaissions (
160110,
lien vers photo)
est celui d'un gyrocompass.
A dr. :
Nomenclature
(source Royal Museums Greenwich) des modèles de
compas de marine et d'aviation enregistrés par
l'Amirauté depuis 1840 (n° 1 : Pattern One
Standard
Compass) jusqu'au milieu du 20ème sècle.
Ces instruments étaient conservés
au Admiralty
Compass Observatory (ACO). Exemples : page 2 (patt. 24, voir
ci-dessous) et
page 7 comprenant les compas
d'aviation
ainsi que ceux conçus par
le capt.
Creagh-Osborne
au cours
de la 1ère G.m. (patt. 250-261).
(Sauf
indication
contraire, photos Nick Godridge)
Pattern
One Standard (1840)
Photo
National
Maritime Museum publiée dans le livre
Steady as she Goes de
A.E.
Fanning, 1986
|
Modèles anciens de DENT et de HARRIS
(Photo
idem case de g.)
|
Side view
|
The dial seen from below
|
View from above
|
Pattern 920 - HUGHES COASTER
Equipment Complete
& 921 Overhead* Steering Compass for small vessels
* Also called "Tell-tale" compass.
For more details see the list
of components of the entire system.
A cover plate with prism could be adapted (Pattern 1152)
|
Détail de la rose imprimée à l'envers pour être observée dans un
miroir |
L'habitacle
(Photos V.
Delage) |
Le n° de série avec le suffixe H, initiale du fabricant Hughes
|
Pattern
920 - Hughes COASTER
La réf. Patt. 921 est inscrite sur le côté
opposé du compas. L'indication Patt. 922 concerne uniquement
l'habitacle. Le fournisseur du module
Patt. 932 Terminal Box, était la sté. L.S.E.
Pour plus de détails, voir la liste
des composants de ce système.
|
Eclairage latéral par lampe à huile |
(Photos
J.O. Dunoon) |
|
Pattern
01151A
Pas de nom de fabricant. La rose des
vents est graduée en quadrants, fait très
inhabituel sinon unique sur un compas de marine. AFT = instruction de
montage : "côté orienté vers la poupe".
Nota : Le suffixe KS après le n° de série
pourrait renvoyer
à Kelvin et un partenaire (S...?). Sur le modèle
à éclairage
électrique par en-dessous
(lien vers photo), le n° de série se termine par la lettre
H
(Hughes)
|
Cover plate with prism
|
Pictures
courtesy Ebay seller Antikwerk |
|
Pattern 1152
Cover Plate with
Prism for Compass Pattern 0921
This version of Pattern 0921 was painted in Navy grey
|
Pattern
1910
|
|
|
|
Rose et mécanisme
|
Vue de côté
(Photos V.
Delage) |
Le fabricant Aeronautical & General Instruments Ltd. (AGI)
existe toujours.
|
Pattern
3613
Compas d'artillerie de marine (1939)
Diam. rose : 180 mm
Diam. h.t. : 365 mm
Marquage : CONTROL TRAINING A/S 51
Mode d'emploi inconnu. Merci de nous aider.
|
En 1890 le lieutenant Joseph Peichl de la marine de Guerre
autrichienne proposa un système de
compas déporté qui
nécessitait moins de câbles que celui de F. Jenkin (
voir plus haut).
Principe fonctionnel : Un
contact disposé sur le disque du compas reste entre deux contacts
situés sur la cuvette et quand il touche l'un deux, cela met en route
un moteur d'asservissement qui fait tourner la cuvette jusqu'à
ce
que les contacts soient de nouveau séparés. Tant que la cuvette tourne,
deux fils sont mis alternativement sous tension et alimentent tour à
tour deux électro-aimants qui actionnent un compas asservi par le biais
d'une liaison à cliquet.
Source: From Lodestone to Gyro-Compass (voir menu DIVERS /
Hist. & Bibliogr.)
C. F. Petersen était un facteur de compas
domicilié à Sankt-Pauli (Hambourg, Allemagne).
Un
compas
datant de la fin du 18e s. (lien
vers
photo)
est décrit dans le livret
de A. Schück sur les
compas anciens conservés
dans les collections des institutions hambourgeoises (1910, voir menu
Divers
/ Histoire & Bibliogr.).
Vue de dos du disque fait de lettres commerciales
découpées et collées.
Les bâtonnets magnétiques sont enrobés
de papier et collés parallèlement de part et
d'autre du centre de rotation. On voit nettement les gouttes de
cire assurant l'équilibrage statique. |
Le repère Nord est une fleur de lys et le point
cardinal Est (O) est également
décoré (voir DIVERS/ Points
cardinaux)
|
Photos
A. Brandenburg |
Fiche
technique
Diamètre : ... mm
Matériau : bol et cylindre en bois
Date : env. 1850-1900
|
PK (ПК en russe)
Compas de relèvement russe fabriqué par l'usine
Sergo Ordjonikidze
(Cергo Oрджоникидзе)
|
Photos
malorny |
|
Compas
de relèvement
Fiche
technique
Dimensions (cliquer ici pour photo fig. du manuel)
- Ø : 95 mm
- Hauteur ht : 173 mm
Date sur manuel : 1937
NOTA
: L'abréviation PK (ПК en russe) signifie compas de relèvement
qui
se dit пеленг компас (prononcer péleng compass).
|
Société française (voir le
site internet de cette société)
Le compas dans sa boîte
(vitre de protection retirée) |
|
Modèle
xy
(années 1950 ?)
Le repère nord rappelle une fleur de lys stylisée
dont le pied en forme de flèche est surmonté de
trois losanges.
Fiche technique
Diamètre : env. 150 mm
Photos
Jaypee |
Photo
Jaypee |
Vue éclatée d'un compas de type CONTEST
(Illustration
gracieusement mise
à la
disposition du Cybermusée
par la société PLASTIMO
- Cliquer
sur les
photos
pour les
agrandir)
|
Modèle
CONTEST (2007)
Fiche technique
(...)
|
C.
PLATH était une
entreprise allemande
créée en 1862 par Carl Christian Plath
(né le
24.12.1825, dcd le 19.6.1910 186,
photo de dr.)
mais les
activités avaient
cependant commencé dès 1837 dans un atelier de
réparation. Elle était domiciliée
à
Hambourg sur le port dans la rue appelée
Stubbenhuk
25
(lien vers photo - noter sur le mur le nom du bâtiment
Kompasshaus
entièrement
détruite lors du bombardement). Son fils Theodor repris la
directionen 1908. (voir aussi
CASSENS
& Plath). En 1962, C.
Plath fut d'abord repris par Litton puis changea plusieurs
fois de
propriétaire. A partir de 1992,
la
sté. Hein & Oetting assura la fabrication des compas
(voir
un
court historique en anglais sur ce
site).
Le logo (
photo
de dr.)
représente un
marin opérant une visée avec un sextant, un
instrument
qui fut aussi un produit phare de C. Plath. Le logo d'origine
représentait le
globe
terrestre au-dessus duquel se tient le marin au
sextant. Voir
aussi la
section Compas
aéronautiques.
Photo de gauche : Exemple d'un brevet obtenu pour
l'amélioration
d'une rose
légère en papier tendue par ressorts (n°
42.861 de
1887, copie disponible). Cliquer sur les images pour
les agrandir.
Photo
de droite : le logo tel que représenté sur la
couverture
d'un livret édité en 1962
à
l'occasion
du 100e anniversaire
de l'entreprise.
PLATH a réalisé de nombreux types de compas de
marine
et leurs accessoires (voir ci-dessous) mais aussi de
petites boussoles d'artillerie standard comme notre modèle
signé
Voigtländer
(M.W.B. bataillon de lance-mines,
1ère G.M.). Vers la fin du 19e s., PLATH
avait
lui aussi
mis au point une
rose
à aimants suspendus
(dessins extrait du livre
Der
Kompass,
Schück, 1911, voir aussi Bamberg et Askania) sur
la base du concept de
Thomson
(Lord Kelvin).
Il a aussi longtemps essayé mais en vain de faire
inscrire
son
système de rose légère au
même titre que son
concurrent
Hechelmann
dans l'ouvrage de
référence de l'Amirauté de la Marine
Impériale allemande (Deutsche Seewarte)
Der
Kompass an Bord (1906).
- R -
Définition : Un renard est un instrument
complémentaire du
compas. Dans la marine à voile traditionnelle, le
timonier qui restait quatre heures à son poste (l'homme de
quart) devait noter le cap suivi par le navire, lu sur le compas,
toutes les heures ou demi-heures (indiquées à
l'aide d'un sablier), c'est-à-dire quatre ou huit fois. Le
renard se
présente donc sous la forme d'une planchette
sur laquelle sont indiquées les aires de vent,
32 dans l'exemple de droite (voir menu DIVERS / Points
cardinaux) tout
comme sur le compas du navire. La notation se
faisait en enfichant de petites chevilles de bois dans les trous
correspondants aux quatres heures ou aux huit demi-heures.
D'autres zones de trous permettaient de noter d'autres
paramètres tels que la vitesse ce qui permettait ensuite de
calculer (à l'estime) la position théorique du
navire
(Pour
plus de
détails, lire l'article correspondant dans
Wikipedia).
Photo
V. Lepage (cliquer
pour
agrandir)
RIJEKA (
lien vers photo)
est le nom de deux compas (types K 165 et K 120 RM) utilisés par la
marine militaire yougoslave. Il sont décrits dans le manuel
MAGNETSKI KOMPAS (1964).
Ritchie est un fabricant étatsunien.
Histoire : voir wikipedia. Edward Samuel Ritchie
(1814-1895) a fait breveter en 1862 (US n° 36.422) un compas de
marine similaire à celui breveté par
Francis Crow
en
1813 (GB n° 3.644). Le hasard a fait que le n° du
brevet de
Ritchie soit pratiquement identique à celui de Crow si l'on
additionne les deux derniers chiffres (2 + 2 =
4)! Le deuxième brevet de Ritchie (1863, US n° 38.126) décrivait un
compas à flotteur cruciforme contenant les aimants et entouré d'un
cercle
gradué, ceci afin de protéger les aimants contre la corrosion.
Vue en coupe du compas breveté.
Toutes les figures du brevet ICI.
Cliquer
sur l'image pour l'agrandir
|
Fiche
technique
A - Cuvette
B - Verrine
C - Pivot
D - Rose des vents
E - Flotteur
G - Aimants
H - Cone
I - Entretoise
a - Chape
y - Flasque
z - Vis |
Rose
des vents signées RITCHIE BOSTON
A
g..: Photo oaty1 - A dr.: Fig. extr.
de Der Kompass (Schück, 1911)
|
Cliquer sur l'image pour voir toutes les figures du brevet.
|
Fiche
technique
A - Cuvette
B - Flotteur cruciforme contenant les aimants
c - Cercle divisé
C - Chambre d'expansion
d - Pivot
E - Nervures radiales
M - Aimants |
Deux
versions du 2e brevet de Ritchie:
|
Ancien fabricant marseillais déjà
connu au 18e s. (nota bene : prononcer le "x").
Au 19e s., ses instruments étaient
signés
Joseph
ROUX, hydrographe sur le
port, à la boussole couronnée.
Photo
Jaypee - Musée de la Marine, Marseille |
Vue de détail de la rose
(Cliquer
pour agrandir)
|
Fiche
technique
Compas d'embarcation dans caisson cubique et boîtier octogonal sans
cardan
- Année de fabrication : 1743
- Graduation : quatre quadrants et initiales des aires de vents (voir
menu
divers : POINTS
CARDINAUX)
- Dimensions caisson : env. 20 cm de côté
|
Caisson avec suspension cardan et boîtier compas
Photos
C. Davis |
(Cliquer
pour agrandir) |
Fiche
technique
Compas suspendu à la cardan sans date de fabrication,
probablement fin XVIIIe ou début XIXe
s.
- Graduation : quatre quadrants, pas de noms d'aires de vent
- Dimensions du caisson : 275 mm de côté
- Diamètre du disque : 150 mm
La mention "Fait par Joseph ROUX sur le port à Marseille" est en
majeure partie recouverte par une pastille libellée "SMITH, Pool Lane
LIVERPOOL" (lien vers photo). Ce compas équipait probablement
un bâtiment capturé
lors des guerres napoléoniennes et fut réutilisé par la
marine anglaise.
SMITH était un fabricant dont la veuve prit la
succession (voir le site :
https://www.liverpoolmuseums.org.uk/stories/woman-navigating-stem-career-18th-century)
|
- S -
Société japonaise
de Tokyo créée en 1915 (voir son
site
internet officiel). Les produits de cette société sont aussi
commercialisés sous le nom de CARAC Co. Ltd.
SCHMIDT
& LOYAU
Heinrich Schmidt et F. Loyau, ingénieurs mécaniciens, domiciliés à
Paris au 63 rue Ste Avoye, ont déposé le 31 déc. 1830 un brevet (n°
4623) pour une "
nouvelle
boussole
diaphane à rosette morte".
Il s'agissait en l'occurrence d'un boîtier de compas
cylindrique
fermé par le haut et le bas d'une vitre et contenant un liquide (100%
alcool). La rose du compas était en verre émaillé.
(Cliquer
sur les images pour les agrandir)
Photos source : Archives INPI
|
En-tête du brevet : l'emblème de la royauté est barré d'une croix.
|
Description
(extrait)
|
Eugen
A.
SCKELL était un
fabricant allemand de Stettin (devenue Szczecin en Pologne) qui
fournissait du matériel pour la marine. Sckell a fait
breveter
en 1894 une rose à aimant circulaire pour compas (
n°
79894 -
lien
vers les fig. de
brevet). Comme celle de
Kaiser,
elle était constituée de plusieurs
éléments
assemblés pour former un cercle mais la sienne
était
attachée à la chape par des chaînettes.
Voir
aussi
Duchemin.
Fig.
de dr.: La rose de Sckell telle que représentée
dans le
livre de Schück
DER KOMPASS (1911).
Des compas produits dans les années 1940 furent équipés après la 2e
G.m. de roses faites par l'entreprise nationalisée (VEB)
GRW
sise à Teltow.
Cliquer sur les images pour les agrandir
|
|
Technical Data
Dimensions caisse : 20 x 20 x 20 cm
|
Sestrel
est le nom des produits fabriqués par la
sté. Henry Browne & Son
sise
à Barking et London,
un important
fabricant de compas et autres instruments de marine britannique.
L'entreprise a existé pendant plus de 140 ans. De nombreux
compas
ont équipé la marine de guerre pendant la 2ème G.m. La marque fut
revendue
d'abord à Lilley
& Gillie puis
à SIRS
Navigation en 1993. Voir dans la section Aéronautique/Air Ministry le
Landing compass type 06 et au chapitre Sestrel, un compas spécial pour
ballons dirigeables.
|
Cliquer
sur les images pour les agrandir |
Photos
S. Pauliniy |
Exemple de compas suspendu dit mouchard (voir ce mot)
Fiche
technique
- Diamètre bol : 135 mm
- Diamètre disque : 100 mm
- Longueur support en bois : 300 mm
|
Plaque signalétique fabricant
|
Avant l'avènement du GPS pour faire le point par mauvaise
visibilité à proximité d'une côte on avait recours aux
radiophares.
Il s'agissait
d'émetteurs radio doublant parfois les phares à faisceau lumineux. Ils
émettaient en morse un indicatif de deux ou trois lettres, indiqué sur
les cartes nautiques avec leur fréquence, et l'on pouvait repérer la
position de la source en cherchant avec le goniomètre en forme de
pistolet le niveau maximum de réception du signal et en notant le
relèvement correspondant grâce au compas à prisme fixé sur
l'instrument. On traçait ensuite deux lignes sur la carte vers les
azimuths des radiophares visés et leur point de d'intersection donnait
la position approximative. Il était plus judicieux de viser trois
radiophares
ce qui délimitait un triangle dit d'incertitude dans lequel on se
trouvait à coup sûr.
GONIOMÈTTRE (RADIO DIRECTION FINDER)
|
Compas à prisme marqué Made in England 1972
(La vue agrandie
montre la face inf. et les boutonnières de fixation)
|
L'équipement et les écouteurs
Photos
M. Bergouignan
|
Fiche technique
Dimensions : L 180 x H 270; 80 x 80 mm
Compas amovible : diam. 55 mm
Plage de réglage du sélecteur de fréquences : 200-400 kilocycles par
seconde
(kc/s)
|
Alphabet morse sur la face avant
|
Ce compas ne somporte pas de signature mais
la fleur
de lys est identique à celles ornant les boussoles
réalisées par Fr. Barker au cours de son
apprentisage chez Simms. Nous supposons qu'il s'agit-là d'un
modèle ancien de ce fabricant. Plusieurs autres instruments
comparables à celui-ci et datant de la fin du 18e s. sont
connus.
Photos
G. Tremblay |
Cliquer
sur les images pour les agrandir |
|
Fiche
technique
- Diamètre : 90 mm
- Hauteur : 70 mm
- Boîtier en bois : 140 mm (cube)
- Poids : env. 500 g.
Le bol est en métal mais sa base a
été découpée et
remplacée par un disque en bois fixé à
l'aide de deux vis latérales. Le disque sert à y
fixer le pivot. |
SISTECO
Ltd
était un
fabricant finlandais d'instruments de précision. Il fut
racheté par SILVA en 1990. On connaît de SISTECO ce compas de
relèvement
(photo
de droite) et une boussole
prismatique militaire
référencée Mark IV (voir la
catégorie Boussoles à main).
SOUS-MARINS (compas pour ~ )
Voir plus loin
U-BOOT
(Voir
WEILBACH) Iver C.
Weilbach n'avait pas d'enfants et promut le capitaine Knud Prahl au
rang de co-directeur. Il se retira peu à peu des affaires courantes et
mourut en 1921. En 1916, le capitaine Carl V.
Sølver était
également devenu partenaire de Prahl et à la mort de ce dernier, en
1928 un autre capitaine, Anker
Svarrer,
devint co-gérant.
STEGER
est une entreprise de Kiel (Allemagne). Un autre compas équipé d'une
rose signée STEGER est présenté dans l'article consacré à
BAMBERG.
L'instrument de dr. dans le tableau date de la 1ère GM et est
appelé en
allemand
Angriffsscheibe
(disque de calcul de l'angle d'attaque). Il permettait de calculer
l'angle de tir des
torpilles d'un
sous-marin en tenant compte de la
vitesse de la cible et du vaisseau porteur.
Compas à cardan (1876 ?)
Diam. 150 mm
Photos
Hist.Uet.
|
Photo © M.
Florek. Voir aussi KUHLMANN.
|
Fiche technique
Dim. de la caisse : 18 x 32 cm
Gravure : Couronne impériale surmontant la lettre M (symbole de la marine
impériale
allemande) et le n° de code matériel 398.
|
J. H. Steward était un fabricant anglais
d'instruments optiques et de boussoles (pour en
savoir plus, cliquer
ICI).
Voir aussi les boussoles à main.
L'instrument ci-dessous possède un disque bi-face
à rose des vents double : on peut s'en servir de mouchard en
la suspendant au plafond d'une cabine de bateau pour l'observer tout en
restant allongé.
Boussole
de type mouchard
suspendu à la cardan
|
Face
inférieure
Photos Jaypee - collection privée
Cliquer pour agrandir
|
Face
supérieure
présentant la signature
du
fabricant:
|
Fiche
technique
- Dimensions : ?
- Dessin de la rose : moitié nord noire sur nacre type SINGER
|
Société finlandaise (voir le site
internet de cette société).
Photo
Jaypee
(Cliquerur la photo pour
l'agrandir) |
Fiche
technique
(...)
|
Boussole de relèvement
(comparer avec MORIN et WILKIE)
Photo
D.
Montón
Farrioli |
- T -
Un taximètre n'est pas une boussole mais un instrument de
visée dont l'axe zéro est
généralement calé sur l'axe du navire.
Voir une
description complète
dans Wikipedia. Ci-dessous : taximètres légers et
mode d'emploi. Voir d'autres exemples à
l'article ASKANIA. Pour les autres aides de visée
voir C. PLATH (ci-dessus).
Foto
de dr.: taximètre pour visée de jour et de nuit
de la
Kriegsmarine (1944)
Voir
KELVIN.
Training
Compass Rose (U.S. Navy - WWII)
Description -
Dépliant publié en 1944 pour la formation du
personnel
par le Bureau of Naval
Personnel-Training de la U.S. Navy.
(Cliquer
sur les images
pour les agrandir) |
La pochette
|
TREPAT
Fabricant de compas de Barcelone (Espagne)
Photo
D. Montón Farrioli
(cliquer pour agrandir)
- U -
Aux dires du catalogue du fabricant de compas
C.
BAMBERG, tous les sous-marins
allemands mis en œuvre au cours
de la
1ère guerre mondiale étaient
équipés d'un compas installé en avant
de la tourelle. Il n'est pas fait mention de gyrocompas (type
Anschütz) bien que la mise au point de ce système
ait
commencé presque dix ans avant la guerre (1905). Nous
supposons
que les compas magnétiques étaient en fait
des compas de secours.
Merci de nous apporter vos lumières si vous
possédez des
informations plus précises.
Cliquer
sur les images
pour
les agrandir |
|
|
Brochure Nautik 24
de C. Bamberg : " Liaisons optiques pour compas de sous-marins "
et mode d'emploi (texte
intégral disponible sur demande)
Gravure de g. : brevet allemand n° 304.286
(version française n°
517.864, 1919)
une portion de la rose des vents est
illuminée par un rayon lumineux transmis depuis une lampe
via une liaison optique (lentille et prisme) et l'image est
projetée sur un miroir à l'intérieur
du sous-marin. |
Une évolution de ce système a équipé les mini-sous-marins de type 127B
Seehund (phoque) et le
Molch
(triton) construits vers la
fin de la 2e GM. Elle était fabriquée par Askania (bxx), le successeur
de Bamberg, voir ci-dessus.
Ce compas était appelé en allemand
Lichtbildkompass
(compas à image projetée). Les chiffres et graduations étaient
découpées de sorte qu'en plaçant la lampe au-dessus, on faisait
l'économie de deux prismes. Il n'en fallait qu'un seul au niveau de
l'oculaire du commandant.
Une version à cardan était aussi fournie dans une boîte rouge. Ce
modèle devait probablement servir de compas de secours sur de petits
navires.
Photo
ci-dessus
H. Mross |
Vues de côté avec et sans bague de fixation cardan
|
Photos
ci-dessus et au centre
BSH |
Fiche technique
Dim. : Ø 53 mm
Marquages :
- sur le compas : bxx, W.30..... n° de série
- sur la bague de fixation : Nkl 30,
M, aigle et svastika
- sur le PV de contrôle : bxx (code des usines Askania-Werke,
Berlin-Friedenau) et Berlin-Mariendorf
Photo
de dr. Axis Militaria et Jaypee
|
Modèles
réduits de sous-marin pilotés par
une aiguille aimantée
Helmut Huhn et Heinrich Kistenich ont réalisé des
maquettes de sous-marins télécommandés
dont le
système directionnel est agencé autour d'une
simple
aiguille aimantée prise sur une boussole de poche du
commerce.
Ses mouvements entre une DEL et deux photodiodes servent à
moduler la tension des moteurs d'hélices et donc
à faire
varier le cap du sous-marin. L'aiguille est encastrée dans
le
cadre de la bobine d'un voltmètre. Son
débattement est
limité par des
butées latérales. Lorsque les deux photodiodes
sont
éclairées inégalement par la DEL, le
navire tourne
jusqu'à ce que l'aiguille revienne au centre. Le
cadre est
orienté en rotation par un servomoteur pour
définir un
cap (voir photos ci-dessous).
À dr.
: maquette de sous-marin. La vue agrandie (cliquer
sur
l'image) montre de g. à dr. les deux inventeurs, MM. Huhn et
Kistenich
Cette invention est décrite (en allemand) dans tous ses
détails, mécanique
et électronique
comprises, dans la brochure intitulée
Kompassnadel-Steuerung ("Commande
directionnelle par aiguille de boussole", non traduit, ISBN:
978-3-8391-9617-5, éd. Books on Demand GmbH Norderstedt,
2011,
63 p., 15 fig. et deux schémas de câblage).
NOTA : Ce principe fonctionnel, analogue à un dispositif
inventé en 1917 par
C.
Bamberg
pour les aéronefs (télécompas) mais
entièrement tombé dans l'oubli depuis
100 ans, a été redécouvert
ici de toutes
pièces mais la nouveauté
réside surtout, en plus de l'électronique
moderne, dans
l'actionnement à distance de
l'élément central depuis un
pupitre
de télécommande
(lien vers photo).
Fiche
technique
: Dimensions de la coque -
L : 1080 mm, Ø 195 mm, H x l (gouvernails) : 350 mm,
déplacement : env. 21 kg
L'aiguille aimantée encastrée dans le cadre de
bobine et
les deux bicônes de suspension.
Cliquer
sur les
images pour les agrandir - Photos Huhn et Kistenich |
Vue latérale du cadre rotatif avec bobinage,
câblage et
butées latérales |
Vue de la pointe nord de l'aiguille à mi-distance entre la
DEL et les photodiodes noires |
Le centre de commande dans l'ogive du sous-marin : À g. : le
cadre de bobine actionné par le servomoteur (en bas
à
dr.) par le biais d'une commande flexible.
|
- V -
VIKING
Portrait : La marque
VIKING Navigational Instruments (
liens vers photo © BSH)
est celle de la société
danoise Iver C. WEILBACH & Co. Ltd., sise Amaliegade 30 à
Copenhague (voir plus loin). Le catalogue de 1951 présente la société
comme étant
le plus ancien fabricant de compas de
Scandinavie. Il proposait le
réglage
des compas de jour comme de nuit (
vue des ateliers). Leur produit
phare était un
compas-étalon
(autres
vues ou copie complète du catalogue disponibles sur demande).
Ancienne Société française
fondée en 1832 par Th. Vion. Le
catalogue
des compas de
marine 1959* présente
en logo un griffon (pour en
savoir
plus, cliquer
ICI).
En plus de tous les compas traditionnels il contient aussi les
modèles
V
47 et
V.A. 82 également
agréés pour
l'aéronautique.
Voir aussi la section compas aéronautiques.
*
Photocopies disponibles
|
|
Compas
de petite
embarcation dit aussi de doris
Fiche
technique
- Diamètre : 103 mm
- Hauteur : 45 mm
- Poids (compas seul) : 300 g
- Matériau : bakélite |
Compas avec prisme relevé
Photos
Lydie &
Jaypee
(Cliquer
sur les images
pour
les agrandir) |
Compas
avec
alidades pliantes faisant fonction de taximètre. Prisme de
visée vue de profil
|
Fiche
technique
- Diamètre : mm
- Hauteur : mm
- Poids (compas seul) : ... g
Vue de l'alidade repliée:
|
- W -
WALKER
Azimuth compass designed by Ralph WALKER of London (born 1748 - died
1817). Dim.: card dia. 6.5 in.
WEILBACH
Johan Philip Weilbach était un fabricant danois. Lire l'historique sur
le site de la société actuelle (weilbach.com). Johan Philip Weilbach
était le fondateur d'une lignée de constructeurs danois de compas (on
trouvera de plus amples infos sur leur site weilbach.com). Ses
successeurs furent entre autres Iver Jensen W. ainsi que
Einar Charles W. Ce dernier obtint un brevet (avec H. E.
Julyan) en 1917 pour un compas
éclairé par de la peinture au radium.
Plisieurs dessins
cartes flottantes et des
vues en coupe sont représentés dans l'encyclopédie des
compasses (
Der
Kompass par Schück, 1915, voir menu Divers / Hist. &
Bibl.)
L'un des modèles était désigné VIKING (voir plus haut) et sur certains
sont incrits les noms des capitaines directeurs
Solver
and Svarrer.
Société étatsunienne fondée en 1847 à Middletown, Connecticut (logo:
initiales sur le repère NORD).
Instruments de navigation, accastillage etc. Portrait : voir internet
et entre autres le site
Lannan Gallery.
|
|
Fiche technique
Dimensions : disque Ø 75mm ; boîtier 150 x 150 x 110mm.
Poids 2,750gr
Marquage : Made in 1898
Photo Th. Steffen.
|
|
|
Fiche
technique
Marquage : Made in U.S.A. 43-3 (March 1943 ?)
Photos Chr. Hummel
|
Ancienne
société allemande
sise à Fürth près de
Nuremberg (pour en savoir
plus, cliquer
ICI).
Voir aussi les
catégories boussoles à
main, de gousset, à bracelet et de topographie
Catalogue (1965-1972) |
|
Compas
de
relèvement
Fiche technique
- Dimensions : 75 x 50 x 16 mm
- Poids : 38 g |
|
|
Fiche
technique... |
- X -