COMPAS DE MARINE

Le développement du compas de marine est décrit succinctement dans le chapitre DIVERS / Histoire.

La collection de compas du Musée de la Marine (Paris) avait été répertoriée dans un ouvrage en 1853 (voir extrait : photo de dr.)
Bibliographie succincte (pour plus de détails, consulter DIVERS/ Bibliogr.) : En ce qui concerne l'histoire du compas de marine, nous conseillons l'excellent ouvrage d'Alan Gurney 'COMPASS' paru en 2004 chez Norton. Nous ne connaissons pas de version en français. Seule une traduction en allemand a été publiée chez Delius Klasing en 2010. Nous possédons un exemplaire du très rare ouvrage de référence en matière de compas réalisé en 1911 et 1915 par le capitaine allemand A. Schück, Der Kompass, contenant 79 (!) planches présentant des dessins de roses des vents antiques et des compas modernes (pour l'époque...). Il en existe une version récente (reprint - exemple : cliquer sur le lien) mais de qualité médiocre. Pour faire des recherches, c'est toujours mieux que rien. Concernant la mise au point des compas équipant les navires à coque métallique, le livre Steady as she goes (A. E. Fanning, 1986) fait l'historique de leur développement par le biais du portrait du Département des Compas de l'Amirauté de la Royal Navy (GB). Nous ne possédons pas d'informations concernant le développement de ces compas en France. Merci de nous indiquer les ouvrages s'y référant.
A
ACD422
ADMIRALTY (Amirauté de
    Grande-Bretagne)
AIRGUIDE
Amortissement par liquide
ANSCHÜTZ
ASKANIA
AUGSBURG
B
BAGAT
BAMBERG
BARKER
BAUDUF
B.E.N.
BIANCHETTI
BIDLINGMAIER
BISSON
BODAN (voir Askania)
Boussole, La ~ (navire)
Boussole électrique (voir
    BISSON)
BSH (voir Deutsche Seewarte)
BREMEN (navire et compas)
BURNAT
bxx (voir Askania)

C
CARAC
CARDAN (articulation à la ~)
CASELLA
CASSENS
C.G. Conn. Ltd.
CHETWYND
CHINE
CLARKE, Clement
Compas déporté (asservi, maître-esclave)
Compas double (voir ASKANIA et BIDLINGMAIER ci-après et
     BUSCH, section topographie)
Compass Verifier (voir McGregor)
Compensation
Contrôleur de compas (voir McGREGOR)
CROW

D
D.C. (voir Dubois & Casse)
DENT & Co.
Deutsche Seewarte
Déviation (table de ~ )
DHI (voir Deutsche Seewarte)
DIRIGO
DOIGNON
D'ONZEMBRAY
Doris, compas de ~
DUBOIS & CASSE
DUCHEMIN
E
Electr., compas ~ (TMC)

F
Flinders (barreau de ~)
FLINT

G
GALILEO
GEHNA
GEOMAR (voir Plath)
Goniomètre (voir SESTREL)
GRW (VEB Geräte &
     Reglerwerke Teltow)
Gyrocompas
H
Habitacle
HANSEN
HARRI
HARTMANN
HECHELMANN
HOLM
HOLMES
HOULLIOT
HUGHES / HUSUN

I
IMRAY
Inklinator (russie, voir KIPZ)

J
JAPON
JENKIN
K
KAISER
KELVIN HUGHES (compas Kelvite)
KIPZ (КИПЗ en russe)
KOF 9 / KOF 21 (voir PLATH)
Kriegsmarine (marine de
    guerre allemande)
KUHLMANN

L
Laboratoires de contrôle
   des compas

LARSEN
LE ROY
LIONEL, The ~ Corp.
Liquide, compas à
     amortissement ~

LONGINES-WITNAUER
LUDOLPH
LYTH
M
MAGNAGHI
Magnétomètre
McGREGOR
MERIDIAN
MOREL
MORIN
Mouchard
MSP (МСП en russe)
N
Nautische Werkstätten Kiel Lütjenburg
NEGRETTI & ZAMBRA

O
OBSERVATOR
ORDJONIKIDZE (Oрджоникидзе en russe)

P - Q
PATIN
Patterns (types britanniques)
PEICHL
PETERSEN
PK (ПК en russe)
PLASTIMO
PLATH

R
Radiophare
Régulation des compas
Renard
RIJEKA
RITCHIE
ROUX
S
SAURA
Schmidt & Loyau
SCKELL
SEIK
SESTREL
SIMMS
SISTECO
SOLVER & SVARRER
Sous-marin (voir U-Boot)
STEGER
STEWARD
SUUNTO

T
Taximètre
THOMSON William
Training Compass Rose (US Navy)
TREPAT
U
U-Boot
V
VIKING
VION
W
WALKER
WEILBACH
Wilcox Crittenden (W.C.)
WILKIE
X - Y - Z
Fabricants inconnus

- A -

ACD422

ACD422 est la désignation d'un compas enchâssé dans un boîtier cylindrique. La seule information disponible est fournie par les inscriptions inhabituelles peintes ou gravées dessus (vois photos ci-dessous). Fabricant inconnu (merci de nous faire part de vos connaissances éventuelles)
Description : le cercle gradué du disque est lisible des deux côtés (voir aussi mouchard). Le symbole du point cardinal Nord est une fleur de lys. Disque magnétique équipé d'une aiguille à deux barreaux et d'un flotteur. Il s'agit très probablement d'un compas pour périscope (voir dessin ci-dessous).



Photographies Hugh

Cliquer sur les images pour les agrandir




Fique technique
Dimensions (H x Ø) : 5 x 4½" (130 x 110 mm)
Marquages :
- dessus : Binnacle WD* 150 Gauge
- dessous :
Dia. of shoulder 31191
Dia. of seating 33148
- côté : ACD422
* War Department = Ministère de la Guerre (USA)

ADMIRALTY / Amirauté de la Royal Navy (GB)

Ancienne direction de la Marine de guerre britannique (Royal Navy). L'Amirauté avait un département dédié au développement des compas, le Compass Observatory, créé en mars 1842. De 1917 à 1970, il était situé dans le manoir de Ditton Park. Il était dirigé par un Superintendent of Compasses dont les plus célèbres furent Johnson, Creak, Chetwynd, Creagh-Osborne etc. Son histoire est retracée en détail dans le livre Steady as she goes (A. E. Fanning, 1986). Il était également responsable des compas aéronautiques au début du 20e s. Sa direction (Board of Admiralty) fut abolie en 1964 et ses attributions transférées au Ministère de la Défense (Ministry of Defence).

AIRGUIDE

Ancienne société étatsunienne (pour en savoir plus, cliquer ICI).  A voir également, les boussoles de gousset, à bracelet et à agrafe.



(Cliquer sur la photo ci-dessus pour l'agrandir)

Photos J. Houcke

Course Monitor no. 92 (1958) - Fiche technique
- Dimensions (hauteur x diam. socle) : 13 x 11 cm
- Poids : env. 500 g
- N° de série des pièces : P-4549 et P-4551
- Graduation : Pas de divisions ni de points cardinaux mais uniquement six lettres espacées de 60° : ABCXYZ. Le Y pointe vers le Nord.
La position de l'index orientable peut être corrigée de +/-30°. Les abréviations des axes directionnels Nord-Sud et Ouest-Est (NS et EW) servant au montage sont gravées sur le socle à 90° l'une de l'autre.
Description détaillée disponible sur demande.

NOTA : Cet instrument était censé être utilisé en complément du compas normal (n° 90). Une fois le navire aligné sur le bon cap, il suffisait de placer l'index sur la lettre la plus proche et de ne plus se soucier que de cette indication. Ce fut sans aucun doute un immense succès commercial...
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ANSCHÜTZ

Hermann (Hubert Josef) Anschütz-Kaempfe (* 3 octobre 1872 à Zweibrücken/Deux-Ponts ; † 6 mai 1931 à Munich) était un savant allemand, inventeur du compas gyroscopique ("Kreiselapparat", brevet DRP 182.855 du 27/03/1904). Ce type de compas fonctionne indépendamment du magnétisme terrestre. Il n'est cité ici qu'à titre d'exemple et ne fait pas l'objet de notre musée. La société Anschütz & Co. fut créée le 28 oct. 1905 à Kiel (Allemagne) et reprise en 1995 par Raytheon (source : archives municipales de Kiel).
Concernant les compas magnétiques pour sous-marins de la 1ère GM, voir l'article U-Boot.



Plaquettes du compas et du boîtier de raccordement

(Cliquer pour agrandir)

Photos A. König

Compas et habitacle

 
Fiche technique
Dimensions
- Hauteur habitacle : 1080 mm
- Diam. compass : 245 mm
- Diam. socle : 380 mm
- Gravures : Aigle et croix gammée de la Kriegsmarine pendant le IIIe Reich, au-dessus du " M " (Marine) et du n° de série:

Article paru dans LA CROIX le 23 nov. 1907.  Quelques années plus tard, les sous-marins allemands semaient la terreur dans l'Atlantique. Encore une fois, les Français se croyaient plus intelligents que les autres et quelqu'un a perdu une excellente occasion de fermer sa gueule...


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ASKANIA / bxx

Entreprise allemande (vous trouverez plus de détails ICI - Voir aussi Boussoles à bracelet et à main.). Son code confidentiel pendant la 2e G. M. était bxx (lien vers photo transmise par J-L Rosoux, la pièce marquée ASKANIA au centre a sans doute remplacé après la guerre une pièce frappée de la svastika et de l'aigle nazi).
 Photo de dr. J. Hessels
Les premiers compas signé Askania sont identiques à ceux de Carl Bamberg, seule la désignation varie : voir les abréviations utilisées dans les catalogues. Il ne nous est malheureusement pas possible de présenter ici la gamme complète. Le chiffre représente le diamètre de la rose des vents en mm. Dans le tableau ci-dessous, certaines images sont extraites des catalogues "Nautik 35 et Nautik 36" ainsi que du catalogue d'Askania VEB Teltow. En 1954, suite à la nationalisation réalisée dans l'Allemagne de l'Est (RDA) et au différend juridique dû à l'existence d'ASKANIA en Allemagne de l'Ouest (RFA) la raison sociale du groupe situé en RDA fut modifiée en VEB Geräte- und Regler-Werke Teltow (VEB GRW Teltow, voir 2ème rangée).
L'instrument présenté à la 3ème rangée est un taximètre. Ce n'est pas un compas. Il est constitué d'une couronne fixe, graduée en degrés de 0° à 360° dans le sens horaire (sens des aiguilles d'une montre) le 0° étant placé dans l'axe du navire sur l'avant. Sur cette couronne vient se fixer une alidade permettant de viser un amer ou un mobile tout en lisant la graduation. Le taximètre est un instrument simple, ne nécessitant aucune énergie et permettant de relever le gisement de tout mobile et d'en déduire s'il y a route de collision avec ce mobile ou non. Il est fréquemment placé sur chaque aileron de passerelle.


Roses pour compas à amortissement liquide et pour compas sec (voir exemples à l'art. BAMBERG)
Askania - VEB TELTOW
(lien : pages intérieures)



(Cliquer sur les photos pour les agrandir)



Photos Holger "beutelbuch*de"

Taximètre (pelorus en anglais)

Fiche technique
- Dimensions (L x H) : env. 20 x 20 cm
- Diamètre disque gradué : 15 cm
- Poids: ...?
- Fabricant : Askania VEB (anc. Allemagne de l'Est) entre 1948-1954

Gyrocompas de Ludolph

Photos A. H.
Banc de test pour gyrocompas
- Fabricant: BODAN / Perkin-Elmer (après le rachat d'ASKANIA Bodenseewerk en 1955)
- N° approv. OTAN (NSN) : 4920-12-120-6495
- Outillages: photo ci-dessous


Lien vers photo du Prüfschein (rapport de contrôle technique)
(Compas de doris) Bootskompass Nkl 30 (1943)
- Diam. : 62 mm (48 mm sans bague de fixation) ; Hauteur : 35 mm
- On lira plus de détails à l'article U-Boot
Boussole de relèvement
Capsule transparente, attaches pour courroie (bracelet)
Marquages ext. : aucun
Graduation : 360°, chiffres tracés à la main (prototype ?).
Dim. (sans pinnules) :
- Diam. : 50 mm ; Hauteur : 22 mm

Compas double pour la mesure du champ magnétique terrestre en mer

ASKANIA a réalisé pour la Deutsche Seewarte un compas spécial sur la base du système de Bidlingmaier. Cet instrument fut utilisé pour mesurer le champ magnétique terrestre à une distance sûre de la coque du navire et à une profondeur suffisante pour s'affranchir de l'état de la mer. Les divisions de la rose supérieure étaient imprimées sur sa face inférieure et une lampe était placée entre les roses. Les positions relatives des roses étaient enregistrées au moyen d'un prisme et d'une caméra (photo de dr.). Les résultats furent publiés en 1941 dans le compte rendu fait pour la Deutsche Seewarte (traduction anglaise).

Fiche technique
Diamètre des roses: 110 mm
Pointillé et "Antriebswerk" (moteur) : circuit de défilement de la pellicule photographique

Cliquer sur l'image pour afficher la vue complète de l'instrument dans le dispositif d'immersion
Photographie : lecture du compas double


AUGSBURG

August Augsburg était un fabricant Danois de compas de marine à Copenhague (KJØBENHAVN). Pour les années 1826-1862, la future base de données des archives de la guilde des fabricants de voiles, drapeaux et compas "Sejl- flag- og kompasmagerlavets arkiv" (en cours de numérisation) fournira sans doute plus d'infos (selon T. Reinel des archives municipales de C.). Donnés familiales (archives numérisées de l'Eglise).

Boîtier en bois
(H = 115mm, Ø 160mm)


Photos Th. Steffen
Rose : Ø 105 mm

La signature d'A. Augsburg dans le compas


A dr. : vue d'une rrose ancienne (1850 ?) publiée dans Der Kompass (1911, pour plus de détails, voir menu Divers / Hist.-Bibliogr.)
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- B -

BAGAT

BAGAT (lien vers photo) est le nom d'un compas utilisé par la marine militaire yougoslave. Il est décrit dans le manuel MAGNETSKI KOMPAS (1964).

BAMBERG

Carl Bamberg était un fabricant allemand de boussoles et compas dont le siège était à Friedenau près de Berlin au début du 20e siècle. Il fut repris par ASKANIA en 1921 (pour en savoir plus, cliquer ICI).
Autres produits : voir dans les catégories Boussoles de gousset et Compas aéronautiques.

Le catalogue Nautik XVII (photo de dr.) présente la gamme de compas et d'habitacles au début du siècle. Voir les descriptions (en allem.) sur les vues agrandies du tableau. Le catalogue Nautik XIX (lien vers photo) décrit les Instruments destinés à la mesure des forces magnétiques et à la compensation des compas, notamment le magnétomètre.

Les sous-marins allem. de la 1ère G.m étaient équipés de gyrocompas mais aussi de compas conventionnels à transmission optique (lien vers croquis et photo). Concernant le modèle M 414, l'information suivante à été publiée sur le site warrelics.eu par le membre drmessimer: "They were introduced into the Kaiserliche-Marine in 1908 and were installed in four early Körting engine U-boats, U-1 to 4. Starting in 1910, only one and three axis gyro-compasses were installed in the U-boats under construction (U-5 to 15) and all subsequent boats until the end of the war. No magnetic compasses were installed in U-boats that were launched after 1909" (Quelle: Arno Spindler, Der Handelskrieg mit U-Booten, Chapter 10 "Das U-Bootsmaterial. Die militärisch-technischen Vorbereitung und Vorbedingungen für den U-Bootskrieg," pp. 78-94, E. S. Mittler & Sohn, 1932)."

COMPAS SECS

Modèle Ktp250 à rose de type Thomson (Comparer avec les système de Hechelmann, voir Kelvite)

 
Roses des vents signées BAMBERG et utilisées par la marine impériale allemande (1871-1918)
(Voir aussi plus haut le catalogue d'ASKANIA)


"Großer Normalkompass" (standard grand mod.) Ktp 200 et "kleiner Normalkompass" (standard petit mod.) Ktp 115 (appelé également Bootstrockenkompass) *

Fiche technique
Ktp200 / Ktp115:

- Poids (équipé) : 17 kg / 5 kg
- Diam. rose 200 mm / 115 mm

* NOTA : Les désignations varient suivant les catalogues

 


Le compas type Ktp200 était livré avec deux roses comportant chacune quatre aiguilles, les unes disposées à plat, les autres verticalement (voir ci-dessous).
Nota : La rose du compas Ktp115 n'avait que deux aiguilles.
Rose des vents ornée de la couronne impériale sous la fleur de lys    Equipage magnétique à barreaux verticaux


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COMPAS A AMORTISSEMENT LIQUIDE

Modèle 1903, TYPE M 414


Vue de côté avec la marque de la Marine impériale allemande

Photos Jan Hessels - Cliquer sur les images pour voir les details



Ce compas a été contrôlé / réparé par la sté. STEGER Jr. de Kiel (voir le nom rajouté sur le disque sous le repère N)
Fiche technique
- Hauteur : 135 mm
- Diam. : 210 mm
- Poids : ?
- N° de série : 13507
- Autres graduations : leur but précis est inconnu. Elles servaient sans doute au réglage de la compensation lors du montage sur le navire. Merci de nous faire profiter de vos connaissances (voir photo ci-dessous) :
    -A 15 10 5 0 5 10 15 +A
    +E 60 50 ... 0 ... 50 60 -E 


Modèle 1903
Vue en coupe lat.

(Cliquer sur les photos pour les agrandir)

Description
(en allem.)

Source: Library of the University of Michigan (via Googlebooks ICI).
Fiche technique
- Hauteur : mm
- Diamètre : mm



Rose des vents graduée 
Voir aussi Askania et plus bas



Compas de secours pour le pilotage manuel de navires de grande taille et modèle standard sur les torpilleurs et chasseurs de mines

Compas standard sur les navires plus âgés de la marine commerciale et des chasseurs de mines


Ce compas présente une référence avec un simple "M" imprimé sur la rose. Le même type de compas présente la marque de la marine impériale gravée sur le côté (voir Kriegsmarine ci-après). Il a donc été réutilisé dans la marine marchande après la 1ère G.M.


Photos Ian Bell

(Cliquer sur les photos pour les agrandir)
Fiche technique
- Hauteur :
- Diamètre :
- Poids :
- Divisions : 360° pour lecture directe et imprimé inversé pour lecture au travers d'un prisme (voir dispositif de mesure de relèvement de PLATH).

Le nom de l'usine Berlin-Friedenau. Le nom et le logo du fabricant sont imprimés sur la rose (voir image de g.)

   
Compas de route M1690 avec habitacle



Photos Jan Hessels - Cliquer pour agrandir


Noter l'ancien logo sur le repère nord
La sté STEGER. Jr (instr. nautiques) nous a communiqué l'information suivante: le compas était peint en vert avec une marque rouge. Même en l'absence de l'aigle impérial, ceci indiquait qu'il était la propriété de la Kaiser Marine
Lettre (extrait, original en allemand)

Autres photos :
Bouchon de remplissage
- Echelle de réglage
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BARKER

Francis Barker & Son était une société anglaise (pour en savoir plus, cliquer ICI). Voir aussi les boussoles à main, à bracelet, de gousset et topographiques.



Gravure extraite du catalogue de 1930

Compas de marine à rose sèche ou dans bain d'huile en coffrets en chêne - 1ère moitié du 19e s.


NOTA : ce compas est extrêmement rare, sinon une pièce unique. Il a été réalisé par Francis Barker à l'âge de 15 ans pendant son apprentissage. On peut encore voir au dos de la rose sa signature et même ses empreintes digitales dans la cire servant à équiliber la rose.


(Cliquer sur les photos pour les agrandir)

Photos Trade-Mark-London


Fiche technique
- Coupelle et cardan : laiton
- Pointe : acier ou iridium
- Pierre : saphir ou agate
- Diamètre (rose) :
75 mm à 200 mm env.
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BAUDUF, J. Pierre

Ancien fabricant marseillais.



Photo Jaypee - Musée de la Marine, Marseille


Vue de détail de la rose

(Cliquer pour agrandir)
Fiche technique
Période de fabrication : milieu 18e s.
- Graduation : rhumbs/aires de vents - voir  POINTS CARDINAUX
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B.E.N.

Abréviation de Bianchetti Electronique Navigation - voir ci-dessous.  (Voir aussi la catégorie Boussoles à bracelet)

BIANCHETTI

Société française (pour en savoir plus cliquer ICI).  Selon un encart publicitaire publié au début du 20e siècle dans la presse Marseillaise, elle était spécialisée dans le calibrage des compas sur les navires à coque métallique. La raison sociale fut transformée en Bianchetti Electronique Marine (BEN) en 1962.


Ø 26 cm, papier sur support en mica 
Photo Tony McDougall - Cliquer pour agrandir


Disque gradué : comparer à KELVITE

Photo Jaypee - Cliquer pour agrandir
Fiche technique


BIDLINGMAIER (compas double de ~ )

Friedrich Bidlingmaier (1875-1914) était un géophysicien allemand (voir Wikipedia, allem. seulement). Au cours de l'Expédition antarctique allemande (1901-1903) il eut l'iee de poursuivre des recherches afin de réaliser un instrument appelé Doppelkompass (compas double, lien vers une description succincte faite dans un exposé paru dans  "Meereskunde"). Son principe de fonctionnement est décrit in extenso dans le compte-rendu de l'expédition (Der Doppelkompass, Theorie und Praxis). Le premier modèle fut fabriqué en coopération avec la société C. BAMBERG (voir plus haut) durant l'été 1906. Ce type de compas possède deux roses superposées concentriques de diamètres différents. En l'absence de champ magnétique externe, les extrémités N et S s'attirant mutuellement, elles s'opposent à 180° et inversement, elles sont de même direction si le champ coercitif est supérieur à la valeur du champ terrestre. Un champ magnétique quelconque provoquera un écart angulaire des aiguilles proportionnel à ce dernier. Diverses études avaient été préalablement effectuées dès le milieu du XIXe s. avec une très petite aiguille supérieure par le capitaine Walker, E. Dubois (liens vers dessins) puis par F.I. Samkart. Cette dernière tentative tomba ensuite dans l'oubli. Adolf Heydweiler redécouvrit le principe en 1898 mais il abandonna cependant la recherche avant d'aboutir malgré des résultats prometteurs selon Bildingmaier. Ce dernier sélectionna pour ses essais les deux meilleures roses de l'époque : celle de William Thomson (Lord Kelvin) et celle de Hechelmann (voir ces deux fabricants plus loin). Ce compas a également été emporté à bord des dirigeables utilisés pour les expéditions polaires d'Amundsen et de Nobile (1926) ainsi que pour l'expédition en arctique du dirigable LZ 127 Graf Zeppelin (1931). C'est sans doute à l'occasion de l'un de ces voyages que les roses furent remplacées (voir photo ci-dessous).
L'institut de recherche hydrologique et météorologique allemand (Deutsche Seewarte) fit aussi construire un compass double par ASKANIA en 1941.
Au cours de l'année 1944, BUSCH (lien vers boussoles de topogr.) développa à partir de ce concept une version compacte



Cliquer sur les images
pour les agrandir


Deux vues nettes de chacune des roses (à g. la rose inf. marquée Carl Bamberg) équipées de huit aimants


Les deux axes supports des roses
Fiche technique

Instrument original conservé à l'observatoire de Niemegk du GeoForschungsZentrum Potsdam (GFZ) près de Berlin. Les roses furent remplacées  par d'autres plus étroites et mieux lisibles.

(Photo C. Lüdecke)

BISSON, Boussole électrique (brevet)

Ernest BISSON a obtenu en 1878 un brevet (n° 124.429 - lien vers p. 1 et 2) pour un système permettant de transmettre, selon le principe du télégraphe, à des indicateurs déportés les informations fournies par une boussole placée en un endroit du navire où elle ne serait pas perturbée par les champs électromagnétiques issus des masses métalliques. On peut considérer cette invention comme un précurseur du système d'Albert PATIN (voir compas aéronautiques).
À cet effet, il utilise un compas à aiguille circulaire comprenant deux anneaux concentriques de type DUCHEMIN (photo, voir aussi l'art. compl.). Sur l'anneau extérieur, chaque division (degré ou demi-degré) serait en creux et remplie de matière isolante. Deux contacts en forme de roulettes ("galets", lien vers les figures) placés chacun au bout d'un fléau avec contrepoids sont reliés à des électro-aimants. L'un est en contact permanent avec l'anneau interne du disque, l'autre est situé sur le cercle divisé et détecte le passage d'une division à l'autre lors de la rotation de l'aiguille aimantée car un circuit électrique alimenté par une "pile" et dirigé perpendiculairement au plan de l'aiguille pour ne pas la perturber est interrompu à chaque passage au degré suivant. Les signaux en provenance de ce compas-maître sont alors communiqués par le biais de deux engrenages de type mécanisme d'horlogerie (échappement et "dents de loup", pour chacun des sens de rotation de l'aiguille) à un "récepteur" situé par exemple sous une rose des vents conventionnelle placée dans un habitable ou à des cadrans "horizontaux ou verticaux" à aiguille de type baromètre ou autre. Le changement de sens de rotation de l'aiguille du compas est détecté par une lame placée au-dessus du pivot de l'aiguille et reliée à un des pôles de la pile et au galet roulant sur l'anneau intérieur. L'une des faces de la lame est isolée électriquement et le contact est interrompu lorsque le disque tourne dans l'autre sens. Les deux sens de rotation sont pris en compte par deux ancres symétriques montées en opposition .  
Pour obtenir une copie du texte complet veuillez vous adresser au conservateur (touche CONTACT).

BOUSSOLE, La ~ (nom d'un navire)

La frégate La Boussole était l'un des deux navires (l'autre était L'astrolabe) qui effectuèrent une expédition au 18° s. (voir détails dans WIKIPEDIA). Son commandant le comte de La Pérouse confia à son interprète de russe Barthélémy de Lesseps une boussole qui lui servit au cours de son retour vers Versailles à travers la Russie. Nous ne savons pas de quel type de boussole il s'agissait sauf qu'elle aurait été suspendue dans la cabine du commandant et qu'elle était de taille suffisamment petite pour tenir ensuite dans la main et la poche du messager (source: le livre de Guy Vassal La boussole). Peut-être était-ce un mouchard de poche ? Est-elle encore parmi les souvenirs de famille des descendants ?


La frégate La boussole


Le commandant La Pérouse

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BREMEN (Brême), Navire et compas

BREMEN est le nom allemand du port de Brême sur la Weser. Plusieurs navires ont porté ce nom, dont un voilier à vapeur lancé en 1858 (lien vers Wikipedia) qui effectuait la liaison avec les Etats-Unis. Le célèbre physicien William Thomson (Lord Kelvin) a fait breveter quelque quinze ans plus tard un type de compas très léger dont on connaît un exemplaire arborant le blason de la ville de Brême à l'emplacement du symbole représentant le point cardinal nord, habituellement une fleur de lys ou le logo du fabricant.
Il se pourrait que ce compas ait fait partie de l'équipement de ce navire ou de son succcesseur.

Photo BSH


Cliquer sur les images pour les agrandir
Armoiries de Brême
Fiche technique
Diam. rose : env. 200 mm
Rose de type Thomson-Kelvin à 6 aimants 

BSH - voir plus loin: Deutsche Seewarte
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BURNAT

Voir boussoles de gousset et de marche. Ce compas n'est pas suspendu à la cardan. Il serait plutôt destiné à équiper un véhicule blindé.

Photo alibabroc

Cliquer sur les images pour les agrandir

Fiche technique
Diam. socle : 130 mm
Hauteur : env. 90 mm
Diam. boussole : 60 mm
Diam. carter : env. 110 mm
Les huit ressorts de suspension en cuivre doivent probablement assurer l'amortissement des oscillations par induction.
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- C -

CARDAN (articulation à la ~ )

Girolamo Cardano (né à Pavie en 1501 - mort à Rome vers 1570) était (entres autres spécialités) un médecin et ingénieur italien qui inventa le système de suspension à deux anneaux concentriques qui porte son nom et permettant de compenser les mouvements de roulis et de tangage sur les compas de marine ou aéronautiques (pour plus de détails concernant le système d'articulation à la cardan, consulter Wikipedia). Des boussoles présentant ce type de suspension ont aussi été réalisées pour d'autres utilisations.


Extrait de Spectacle de la nature (1787)
(Cliquer sur l'image pour visualiser la planche complète et lire la description ancienne)

Photo TML 
(Cliquer sur l'image pour visualiser une autre configuration)
Image de g. :
Le plus petit cardan connu : boussole breloque de type SINGER intégrée dans un boîtier sphérique.

Fiche techn.
- Ø boîtier : 19,5 mm
- Ø rose nacre : 11,5 mm
- Poids : 12 g


Autres exemples :
boussole de gousset (N & Z)
mouchard (Steward)
tabatière (N & Z )
boussole de mineur (Secrétan)
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CASELLA

Casella, Louis Pascal [à l'origine: Luigi Pasquale] (1812–1897) était un fabricant btitannique d'instruments scientifiques. Voir aussi les catégories Boussoles de gousset et de topographie.


Catalogue (1876)

Photo du catalogue ouvert aux pages consacrées aux compas de marine.


Photo Michael Curtis
(Cliquer sur la photo pour voir une vue plein écran)

CASSENS (& Plath)

Entreprise allemande créé en 1902 par le capitaine Tanne Janssen CASSENS et un partenaire du nom de Benecke. Elle était sise tout d'abord à Brême, Tannestr. 32 (puis Sorgenfrei 39-40) et faisait le commerce de matériel nautique. Elle est aujourd'hui à Bremerhaven, Am Lunedeich 131. En 1908, Theodor PLATH pris une participation et la raison sociale devint CASSENS & PLATH. Le nom resta inchangé après le rachat des parts de C. PLATH en 1962.
À dr. : un compas de production récente - photo publiée sur le site de CASSENS & PLATH         




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Fiche technique
Description du logo à l'article C. PLATH.

Le compas de dr. (un mouchard observé dans un miroir) présente un logo différent. Année de fabrication inconnue.


C. G. CONN. Ltd

Charles Gerard Conn est un célèbre fabricant d'instruments de musique. Pendant la 2e guerre mondiale, il a fabriqué des compas.
La plaque signalétique indique : U.S. Navy - Bureau of Ships Mounted - Compass Mark I Serial __(blank)__ - 1943 Mod O Cont. NXSS-36876 C.G. Conn, Ltd. Elkhart, Indiana. (on lira plus d'infos ICI: www.conn-selmer.com/en-us/our-brands/cg-conn).
 Photo P. Barnett     

Cliquer sur l'image pour voir la rose graduée


Engrenages de correction magnétique


Instructions pour la correction magnétique (en liaison avec le tableau affiché sous la fenêtre)
Fiche technique
- Dimensions
• Hauteur : 133 mm
• Profondeur : 83 mm
• Largeur (h.t.) : 230 mm
- Poids : env. 3 kg

Photos Don Calanese
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CHETWYND

Le capitaine Louis Wentworth Pakington Chetwynd (15 décembre 1866 - 18 avril 1914, domicilié à Coombe Neville, Kingston-on-Thames, Surrey) fut Superintendent of Compasses au sein l'Amirauté britannique au début du 20e s. Il finit de mettre au point et fit breveter un système de compas sur la base de projets antérieurs (Crow, Creak, Buckney). En particulier le diamètre réduit de la rose dans la cuve permettait d'éliminer un défaut inhérent aux premiers compas à amortissement liquide appelé swirl error (mauvais positionnement de la rose par suite des mouvements tourbillonaires du liquide au cours de manœuvres rapides). En 1912, il devint managing director de Dent & Co. and Johnson Ltd.
Voir aussi les sections Boussoles à Main, à Bracelet ainsi que WBT.



(Cliquer pour agrandir)


Fiche technique

Gravures tirées du livre Der Kompass (A. Schück, 1911) 


(Photos Aaron Chetwynd)

Compas de relèvement à prisme à éclairage électrique interne. Le brevet 25.965 fut délivré en 1906 alors que Chetwynd était déjà retraité de la Royal Navy. Il décrit un compas de marine à cardan (lien vers fig.)

Dimensions
Diam. :
Hauteur h.t. :
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CHINE

Compas chinois du XIXe s. Description des 24 rhumbs tirée de la Lettre à M. le Baron A. de Humboldt (J. Klaproth, p. 103 et svt. accessible en ligne ICI) :
"Ces Tcheou sont désignés par les douze caractères du cycle de douze*, par huit caractères du cycle de dix signes** (voir tableau ci-dessous) et par quatre des huit koua."
* Division traditionnelle des boussoles japonaises.
** Nota : J. Klaproth les a repérés à l'aide d'un astérisque (voir tableau ci-dessous). Les deux signes non utilisés sont Ki (...?) et Wou (...?).

L'article de Wikipedia Branche Terrestre / Points cardinaux explique les douze points cardinaux par l'observation astronomique du cycle de Jupiter sensiblement égal à 12 ans. Ceclui-ci est également pris comme élément de base de calcul du calendrier chinois.



Photo Jaypee - Musée de la Marine, Paris
(Cliquer sur les images pour les  agrandir)
Fiche technique
Dimensions
- Diamètre : env. 150 mm
- Hauteur : env. 100 mm
- Divisions : 24 rhumbs appelés Tchéou

(voir aussi DIVERS / Points cardinaux et Tradition chinoise)


Tableau des 24 Tchéou.
(J. Klaproth, Lettre à M. le baron
A. de Humboldt)



Le cycle de 10 signes célestes
(Mathews' Chinese - English Dictionary © 1931 - 18th Edition 1996 - Appendix III - pages 1165 à 1180)
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CLARKE Clement

Clement Clarke était un opticien britannique qui fabriquait des microscopes et de nombreux autres équipements médicaux. La société avait été créée en 1917 (Wigmore Street, London). Clarke a aussi signé la même année des boussoles de gousset* de type Mark VI probablement réalisées en réalité par F. Barker & Son ou un autre facteur de boussoles comme Dennison. La société prospéra et fut reprise en 1986 par Boots Plc puis en 1989 par Haag-Streit AG de Berne (Suisse).
* Voir www.compasscollector.com



(Cliquer sur la photo pour l'agrandir)
Compas de relèvement
Fiche technique
- Dimensions (approx.): 150 x 150 x 70 mm
Instruments
- Système de visée : deux plaquettes verticales percées chacune d'un trou de visée, fixées au devant des parois latérales, deux niveaux à bulle, une longue-vue repliable en deux éléments. Réglette grossièrement graduée sur le devant.

NOTA: Ce compas de relèvement est une reproduction contemporaine très grossière. Cela se voit immédiatement à des détails comme la pointe rouge vif de l'aiguille aimantée et la chape (pierre) verte au centre. Par ailleurs, la pointe arrondie du clinomètre ne permet pas une mesure précise ! Il est très peu vraisemblable que Clarke ait jamais réalisé un instrument de ce type pour la bonne raison que ce système assez primitif est antérieur à la date de création de la sté Clarke.
Voir aussi dans le menu le point DIVERS / Imitations.

Compas déporté (maître-esclave ou Transmitting Magnetic Compass, TMC)

Un système à compas magnétiques déportés se sompose d'un compas maître et de compas asservis. La désignation en anglais est Transmitting Magnetic Compass (TMC). Le compas maître fournit une information de cap précise affichée par des indicateurs asservis. Voir des exemples aux articles consacrés à E. BISSON, GALILEO, S. L. HOLMES, F. JENKIN et J. PEICHL. En aéronautique, voir Distant Reading et PATIN.

Compas, Laboratoires de contrôle technique

En vertu de la convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Safety Of Life At Sea, SOLAS, Ch. V, Reg. 19.2.1.1), l'Organisation Maritime Internationale (OMI), une agence de l'ONU, fait obligation à tout navire d'être équipé d'un compas-étalon magnétique indépendant de l'alimentation électrique. 

Texte original complet:
Shipborne navigational equipment and systems All ships irrespective of size shall have: a properly adjusted standard magnetic compass or other means, independent of any power supply to determine the ship's heading and display the reading at the main steering position;

En France et dans de nombreux autres pays, c'est l'organisme appelé Bureau Veritas qui est chargé par les services officiels du gouvernement de la certification des compas.

En Allemagne, les activités de contrôle technique des compas de marine magnétiques sont du ressort du Bundesamt für Seeschifffahrt und Hydrographie, BSH (Office fédéral pour la navigation maritime et l'hydrographie) de Hambourg, successeur de la Deutsche Seewarte.  Le service responsable est le Magnetkompasslabor (laboratoire des compas magnétiques), logé dans un petit bâtiment construit en 1950 au sommet d'une colline appelée Stintfang face au port, à l'emplacement de l'ancienne bâtisse détruite en 1943. Il est spécialement protégé contre toute perturbation magnétique au moyen de bobines de champ (lien vers croquis). Ces bobines permettent aussi de simuler n'importe quel environnement magnétique régnant sur terre. Il comprend le laboratoire proprement dit, équipé de toute sorte d'appareils de test et de mesures des vibrations, de la précision etc. ainsi qu'un petit musée (pas de visite possible).
À dr. : Le laboratoire des compas en 1950 (au fond, la statue de Bismark).
 Il est aujourd'hui masqué par la végétation* (* capture écran Googleearth).

Photos © BSH (Cliquer sur les images pour les agrandir)


Mesure de la force des aimants avec un magnétomètre spécial de BUSCH (placé sur le bâti central). Lien vers le mode d'emploi (1943).

Vue d'ensemble - au centre :
bâti orientable pour mesure des perturbations électro- magnétiques

Bâti de contrôle dimensionnel

Bâti pour test de fluidité du liquide en rotation

Caisson thermique pour tests à haute et basse température


Test de vibration sur les axes horizontal et vertical

Test de rotation et inclinaison avec habitacle

Test de rotation en position inclinée

En Grande-Bretagne, c'était à l'origine le Compass Observatory de l'amirauté qui en était chargé (voir plus haut Admiralty). Voir aussi la réglementation actuelle de la Maritime & Coastguard Agency.

Aux Etats-Unis ... (aucune information disponible pour le moment).
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Compas, types de ~

Il existe de nombreux types de compas de mer. Exemples : le compas intégré dans un habitacle (voir ce terme) et le compas de petite taille appelé compas de doris ou aussi compas de pont, dont il existe de très nombreuses formes (exemple : voir VION) sans oublier le mouchard ou compas renversé. Pour une différentiation fonctionnelle plus précise, voir la liste des types de compas au chapitre 2.1 Définitions générales de la norme ISO 1069. Voir aussi les différents modèles (Patterns) définis par l'Amirauté britannique. Voir aussi le compas double de Bidlingmaier.

Compensation ou régulation (navires en métal)

Sur les navires à coque métallique et contenant des systèmes électriques (câblages, dynamos etc.), les problèmes étaient insurmontables. Ils ne furent résolus qu'après la mise au point des gyroscopes. En 1894, un article de G. Dary publié dans Le Génie Civil faisait le point des connaissances de l'époque et comparait les boussoles de DUCHEMIN à anneaux concentriques, très lourde et récemment testée, et de THOMSON, le modèle très léger adopté par la marine française (fig. de dr., voir les articles correspondants - copie disponible). Une étude historique très exhaustive est parue (en anglais) dans le livre Steady as she Goes. Voir aussi le site (en anglais) magnetic compass adjustment.

Les compas sont soumis à plusieurs influences magnétiques. De manière simplifiée, on peut les résumer à cinq directions notées par les lettres A, B, C, D et K.
Les moyens employés pour les traiter portent les mêmes lettres. (lecture conseillée en fr. : Notions sommaires sur la déviation des boussoles par le fer des navires.
- A est l'erreur provoquée par un mauvais alignement de l'habitacle de compas sur le pont du navire et par contre du compas par rapport à l'axe longitudinal de ce dernier. On le corrige en faisant tourner l'habitacle sur son axe.
- B et C sont les déviations dites semicirculaires. Elles sont provoquées par les masses métalliques du navire dans les axes longitudinal et latéral. On les corrige à l'aide de tiges magnétiques insérées à différentes hauteurs dans l'habitacle. (Pour les compas de moindre taille comme par ex. sur les bateaux de sport, on utilise des compensations de type spread (Spreiz en allemand) dans lesquels la force du champ magnétique est réglée à l'aide de deux aimants installés à demeure et qui sont mûs mécaniquement l'un par rapport à l'autre (voir les compas aéronautiques)
- D appartient à la catégorie des déviations quadrantales. On la corrige à l'aide de deux boules métalliques creuses placées de part et d'autre du compas. Sur certains types de compas comme les modèles sphériques de C. PLATH (Dom- ou Kugelkompass), les boules sont remplacées par des lamelles métalliques (Permalloy en anglais ou Mu-Metall en allemand, voir wikipedia) coupées à la longueur nécessaire et fixées par un cerceau..
- K est la composante verticale qui provoque une inclinaison du disque. On la compense à l'aide de l'aimant K très puissant qui est une barre verticale suspendue à une chaîne dans le fût de l'habitacle au dessous du centre du compas. L'erreur que corrige cet aimant est appelée en anglais heeling error. Il ne faut pas le confondre avec la
- Flinders Bar qui est un tube contenant des éléments métalliques cylindriques souvent perforés, superposés à une certaine hauteur grâce à des entretoises en bois ou en PVC en avant de l'habitacle.
Lien vers video présentant les divers éléments de compensation (commentaire en anglais).
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CREAK

Le capitaine Ettrick William Creak a été inspecteur général des compas (Superintendent of Compasses) de l'Amirauté britannique. Il  développa dans les années 1880 un compas à amortissement liquide qui était bien meilleur que celui à carte sèche de Sir William Thomson (dit  Kelvite) mais il ne résssit pas à l'imposer comme compas standard de la flotte anglaise du fait du lobbying intense de ce dernier. Ce compas fut finalement mis au point, breveté et introduit par Chetwynd.

CROW

Francis Crow était un horloger et orfèvre de Faversham (Kent, Royaume-Uni). Il déposa en 1813 un brevet (n° 3644) décrivant un compas dans lequel la rose des vents était peinte sur un flotteur en forme de lentille. Cette solution absolument révolutionnaire et préfigurant les compas actuels ne fut cependant pas immédiatement appliquée. Ce n'est que 50 ans plus tard que Ritchie la réalisa aux Etats-Unis. L'amirauté britannique manqua plusieurs fois l'occasion d'équiper ses navives de ce type de compas et resta fidèle aux compas légers de Thomson. Texte compl. du brevet disponible.



Le compas de CROW
Figures et description extraites du brevet
 (Cliquer pour agrandir et voir la vue complète)
Fiche technique  -  Description succincte  (Lire la descr. compl. des  fig. 1 et 2 ICI)
B - Cuvette en cuivre emplie d'alcool
C - Flotteur (lentille) en cuivre dont la face supérieure représente la rose des vents

D - Poids maintenant le flotteur en position horizontale et destiné à ajuster sa flottabilité c'est-à-dire une pression de friction au niveau du pivot égale à env. 36 gr. (24 grains troy)

E - Cône creux inversé
F - Pivot riveté sur une rondelle de cuivre et collé sous la verrine.

G - Aiguille aimantée
H & I - Orifice de remplissage et clapet de surpression
M - Verrine de fermeture
N - Anneau de cuivre maintenant le flotteur centré
R - Repère de pilotage (correspondant à la ligne de foi)
P & Q - Articulation de cardan
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- D -

D.C. - Dubois et Casse

Voir plus bas.

DENT & Co. 

Entreprise britannique fondée en 1814 par Edward John Dent 1814. Voir l'historique sur le site www.dentlondon.com qui ne traite cependant que des horloges...  Autres modèles : voir PATTERNS (marine).
Nota : Pour les compas d'aviation anglais voir l'article Patterns (aéronautique) dont ceux conçus par le Capitaine Creagh-Osborne.


A g. :  Modèles anciens de DENT et de HARRIS
Photos National Maritime Museum publiées dans Steady as she Goes, A. E. Fanning, 1986

A dr. : Portable binnacle Pattern 20, 1875
Photo J. Clarke - voir plus de photos à l'article PATTERNS
Cliquer sur l'image pour voir la boussole.


Probabl. moitié du XXe s.
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Deutsche Seewarte (prédécesseur du BSH)

Portrait : la Deutsche Seewarte (observatoire de la marine) était à la fin du 19e et au début du 20e s. un service dépendant de l'Amirauté de la Marine Impériale allemande (Kaiserliche Marine, voir plus bas Kriegsmarine, pour plus de détails, voir Wikipedia). Son 2ème département (II. Abteilung, Instrumentenprüfung) était responsable du contrôle des instruments de navigation, notamment des compas, et correspondait par conséquent au Superintendent of Compasses de l'Amirauté de la Royal Navy. Il publiait une revue Der Seewart (lien vers la couverture de l'éd. de déc. 1939).  Il fut appelé de 1945 à 1990 le Deutsche Hydrographische Institut. L'administration actuelle est l'Office fédéral pour la navigation maritime et l'hydrographie (Bundesamt für Seeschifffahrt und Hydrographie, BSH) à Hambourg.
L'anc. bâtiment de la Deutsche Seewarte détruit en 1943 (Source: BSH)    

Son histoire mouvementée est relatée dans un exposé disponible en ligne (Die Geschichte maritimer Dienste in Deutschland - Das BSH und seine Vorgänger, allem.). Bref résumé :  L'Allemagne n'ayant été unifiée qu'en 1871 et l'amirauté placée sous la tutelle du ministère de la marine, c'est en vertu d'une loi promulguée par l'Empire nouvellement créé que furent regroupés les divers services précédemment mis en place sur initiative privée comme la Seewarte pour donner naissance au complexe actuel. Après la 2ème G.m. et jusqu'à l'effondrement de la RDA en 1989, un service analogue au Laboratoire des compas magnétiques existait aussi à l'est appelé, résidant à Rostock à partir de 1959 et rattaché au département Bagger-, Bugsier- und Bergungsreederei (Armateur des dragues, remorqueurs et matériels de renflouement). 
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Déviation, table de ~

Depuis que l'on fabrique des navires à coque métallique (milieu du 19e s.), une table de correction de la déviation est devenue nécessaire pour pouvoir tenir un cap magnétique malgré la déviation du compas causée par les masses métalliques. D'après l'exemple antique ci-contre, le barreur doit diriger son bateau vers le SO au compas pour tenir un cap magnétique OSO (source: Alan Gurney, COMPASS, 2004).
Exemples de tables contemporaines : cliquer ICI. Pour plus de détails consulter le site Les Cours Marins.
Cliquer sur la gravure de droite pour l'agrandir



DHI - voir Deutsche Seewarte

DIRIGO

Série de compas conçue et fabriquée par la société Eugene M. Sherman Company de Seattle (USA). Voir aussi Sherman, compas aéronautique
Cliquer sur la gravure de droite pour l'agrandir



DOIGNON

Abel Louis Doignon était un fabricant de boussoles et compas domicilié au 11, rue Hoche, Malakoff, Paris. Il a déposé plusieurs brevets pour compas de marine et d'aviation entre 1905 et 1928 (voir aussi boussoles de marche). On doit citer en particulier le brevet n° 539.589 de 1921 décrivant l'utilisation de petits tubes capilaires contenant des sels de radium fixés sur la rose afin d'éviter que les liquides utilisés ne les dissolvent.

Photo de dr. : compas réalisé en coopération avec B.B.T.    
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D'ONZEMBRAY

M. D'ONZEMBRAY a publié en 1731 la description d'un système intitulé Machine pour connoître sur Mer l'angle de la ligne du Vent & de la Quille du Vaisseau ; comme aussi l'angle du Méridien de la Boussole avec la Quille et & l'angle du Méridien de la Boussole avec la ligne du Vent (paru dans l'Histoire de l'Académie des Sciences en 1764). Elle devait permettre d'optimiser la mise des nombreuses voiles. Son principe est de superposer au compas de route une girouette munie d'un index indiquant la direction du vent directement sur la rose des vents graduée en rumbs et en degrés (texte complet disponible, 5 p.).

Doris, compas de ~

Les doris (dory en anglais) sont des barques à fond plat de conception nord-américaine dont l'équipage utilisait de petits compas placés dans des boîtes en bois. Voir aussi VION (Marine).



Fiche technique
Image de g.: boîtier octogonal
Image au centre: boîtier cylindrique (Photo M. Bergouignan)

DUBOIS & CASSE

Dubois & Casse était un fabricant de Barometer (Lien vers une vue du dos d'un instrument, photo J. Clarke) actif dans la 2ème moitié du XIXe s. Le logo de la sotiété était formé de ses initiales palcées de chjaque côté d'une ancre de marine. (Source: analogweather.com)



DUCHEMIN

Emile Marin DUCHEMIN (11, rue de la Bienfaisance, Paris) avait développé et fait breveter le 30 janvier 1874 ce compas de marine appelé BOUSSOLE CIRCULAIRE. L'inventor a tout tenté pour faire adopter ce système par la Marine Nationale et présenta de nombreux rapport d'évaluation positifs des officiers naviguants. Il est cependant étonnant qu'une telle solution particulièrement lourde ait été envisagée alors qu'à la même époque, les Amirautés britannique et allemande préconisaient la rose en papier à aimants suspendius à des fils de soie de Thomson de Hechelmann et de C. Plath).  L'idée était que plus l'aimant était volumineux, plus la rose serait stable. Le principe consistait à magnétiser un ou plusieurs cercles concentriques et reliés par un barreau en matériau amagnétique. Il compléta et précisa les variantes de ce brevet une dizaine de fois au cours de l'année, ajoutant plus tard des aimants placés aux points cardinaux.
Duchemin publia un livret relatant les expériences faites avec en mer. Ce compas est cité dans l'ouvrage de référence Der Kompass (Schück, 1911) qui fait un inventaire quasi complet des instruments réalisés jusqu'à cette date (voir DIVERS / Bibliographie).
Dans un livre intitulé "La Boussole" (1885 - voir DIVERS / Bibliographie) l'auteur cite cet instrument comme étant l'invention la plus récente en la matière : " M. Duchemin a proposé de remplacer l'aiguille par un cercle d'acier trempé. Cette nouvelle boussole appelée circulaire (...) expérimentée à bord de plusieurs bâtiments, donna les meilleurs résultats et d'après les rapports officiels, la sensibilité du cercle aimanté est très supérieure à celle de l'aiguille. Deux navires possèdent aujourd'hui des compas circulaires et l'un d'eux a même entrepris (...) un grand voyage de circumnavigation." Voir aussi le brevet de E. BISSON.



(Clic sur la photo : vue agrandie du dessin et description)

Ce cahier relate les essais en mer. Nous ne savons pas quels navires en furent équipés hormis ceux cités dans le livre et destinés à faire des essais comparatifs (copies disponibles)

Photos de droite: Détails de l'aiguille de la boussole.
NOTA : Cet instrument en piteux état a été vu chez un antiquaire parisien. L'objet est monté tel un ostensoir sur un pied ou une poignée en marbre.




Ci-dessus (inscription de part et d'autre du repère Nord) :
- Boussole Duchemin Bté S.G.D.G.
Ci-dessous (inscription côté sud) :
- Dumoulin-Froment Constructeur


(Cliquer sur la photo pour l'agrandir)
Fiche technique
- Diamètre (approx.): 250 mm
- Inscriptions côté Est :
. cercle interne : N° 1616 E.M.D.
. cercle externe : Emile Marin Duchemin - N° 1616

Brevet : n° 101.992 (50 p. avec les additifs, copie disponible sur demande)



(Cliquer sur la photo du brevet pour voir l'une des figures agrandie)

Un habitacle complet est exposé au Musée de la Marine à Paris. Sa photo est publiée dans L'Instrument de Marine, Jean Randier, 2006.
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E - F

FLINDERS (Barreau de ~) 

Un barreau de Flinders (du nom du chercheur et navigateur anglais Matthew Flinders, 1774-1814) est une barre de fer doux employée dans la compensation des compas pour réduire certaines déviations causées par les masses métalliques du navire (armement, moteurs etc.) Pour plus de détails, voir WIKIPEDIA.

Matthew Flinders avait consigné ses observations dans un rapport adressé en 1812 à l'Amirauté britannique (le livre en anglais COMPASS d'Alan Gurney 2004, retrace l'histoire du développement des compas de marine - seule une traduction en allemand faite en 2010 est connue). 
Photo de dr. : Barreau de Flinders devant un habitacle de compas KELVIN

FLINT

Thomas Flint était un fabricant d'instruments mathématiques, nautiques et d'optique. Ses adresses successives : 9 High Street (1826-31), 31 Whitefriars Gate et  34 Whitefriars Gate (1835-48) à Hull, Angleterre. Alors que sur la rose des vents de la plupart des grosses boussoles datant de cette époque, la flèche du point cardinal EST était enluminée (lien vers article spécial) en plus de celle du nord, sur ce compas c'est l'ouest. Nous supposons que ce compass était destiné à être utilisé dans l'Océan Indien où Jérusalem se trouve situé à l'Est.
À droite: un mouchard (photo J. Spence).
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- G -

GALILEO

Le système appelé Galileo était l'élément maître permettant d'asservir un compas déporté qui fut mis en œuvre dans quelques navires de la marine italienne au début du 20e s. Une lampe placée dans la cuvette illuminait au travers d'une ouverture semi-circulaire du disque du compas une cellule photoélectrique située au-dessus de lui tant que le disque était dans la position prédéfinie. Dès qu'elle s'en détournait suite à un changement de cap du bâtiment, le rayon lumineux se trouvait masqué par le disque.
Source : From Lodestone to Gyro-Compass (voir Menu Divers / Histoire et Bibliogr.).

GEHNA

Acronyme de Georg Hechelmann Nachfolger (successeurs, voir le site: www.gehna.de). La société ne fabrique plus de compas mais des habitacles. Lien : photo du dernier modèle connu.
Photos BSH (cliquer sur l'image pour voir le nom du fabricant en toutes lettres)    

GRW, Geräte und Regler-Werke

Ancienne société de RDA (anc. Allemagne de l'est) sise à Teltow qui fabriquait des équipements et des régleurs. Elle avait succédé aux usines Askania après avoir perdu le procès contre la société ASKANIA d'Allemagne de l'ouest qui avait elle-même pris la succession des usines Bamberg Friedenau après la 2e G.m. et leur nationalisation puis leur intégration dans le groupe nationalisé VEB GRW TELTOW (Source: Digital Museum Germany / nat.museum-digital.de).


Photos nat.museum-digital.com)
Cliquer sur les images pour les agrandir

Fiche technique
Dimensions (caisse en bois): 200 x 200 mm

Gyrocompas

Un gyrocompas est un dispositif à mouvement gyroscopique servant à conserver à un système indicateur de direction (rose des vents) une position stable malgré les mouvements du véhicule porteur (navire, aéronef, etc.). Certains gyrocompas peuvent être asservis à un signal émis par un senseur de champ magnétique terrestre (vanne de flux). Ces systèmes ne font pas l'objet du présent musée qui est uniquement consacré aux systèmes purement magnétiques. Voir plus haut l'article consacré au système Anschütz.
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- H -

Habitacle

Meuble servant à protéger un compas des influences magnétiques extérieures (voir barreau de Flinders) et à placer la rose des vents à une hauteur suffisante pour pouvoir être surveillée en permanence par l'homme de barre. Exemples : DENT, KELVIN, PLATH.
Les catalogues de Carl Bamberg Nautik XVII et de son successeur Askania Nautik 35 (années 1930) présentent divers modèles : type Khp200, Kh225). Cliquer sur les liens pour plus de détails.
Au cours de la 2ème G.m. la marine de guerre allemande (voir Kriegsmarine) avait défini un habitacle standard commun à tous les navires baptisé Marineeinheitskompassstand.





À g. : habitacle équipé d'un compas  LUDOLPH (ci-dessus)
Le mécanisme de compensation

Habitacle standard (en allemand:  Marineeinheitskompassstand)

Fiche technique

Vue des éléments constitutifs
 
Photos Jaypee / Archives du ministère de la Marine allemande
Cliquer sur les images pour les agrandir
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HANSEN

L'instrument appelé HANSEN BEARING BOARD (voir photo à dr.) est un taximètre de poche (suivre le lien pour lire sa description).

HARRI

Leendert Johannus HARRI était un fabricant hollandais. Sa famille (souffleur de verre) avait immigré de Venise vers 1730. L'entreprise (voir www.ljharri.nl) est connue pour ses instruments, cartes marines et sa littérature.




Fiche technique

Diam. : 125 mm
Hauteur : 120 mm
Diam. carte mobile : 100 mm

HARTMANN

W. HARTMANN, ancien fabricant de Hambourg. Certains instruments sont marqués GEHNA (voir Hechelmann) ou NAUTICA. Aucune information disponible. Photos BSH.





Fiche technique


HECHELMANN, Georg

Anc. fabricant de compas de Hambourg (successeur: GEHNA) qui fit breveter en 1874 (D.R.P. 23.503) une version améliorée de la rose en papier à aimants suspendus à des fils de soie mise au point par Thomson/Kelvin (voir ci-dessous). Il les fabriquait dans son propre atelier à partir du 1er oct. 1878 et probablement jusqu'en 1905 (source : Feinmechanik und Optik in Hamburg, Gert Behnke, 2011). On trouve une description complète et précise à l'article Kompass de la grande encyclopédie allemande MEYER's Konversationslexikon. Il est également cité dans les ouvrages de référence Der Kompass an Bord (Deutsche Seewarte, 1906) et Der Kompass (Schück, 1911). Son concurrent C. PLATH proposa aussi un système et tenta en vain de trouver l'appui de l'Amirauté de la Marine Impériale.



Photos BSH
(Cliquer pour agrandir)
Fiche technique
Diamètre du disque: 1.
Les aimants et leur fixation rendaient le disque assez lourd et provoquaient donc une forte friction au niveau du point d'appui.
Adresse sur le disque : Vorsetzen 3
Lien vers fig. du brevet : cliquer ICI
Une autre version présentait des aimants cousus à même le disque, invisibles du dessus :


Dessin paru dans 'Der Kompass an Bord' (1906)
et photo de côté parue dans
Der Doppelkompass (Bidlingmaier)
 


Description : voir à dr.

Fiche technique

Compas contemporain du brig Ausguste* construit à Wismar (Allemagne) en 1840.
- Diam. de la rose : env. 10 cm 
Inscription au centre de la rose des vents : Georg Hechelmann Nachf. (= successeur)
Vorsetzen 15 (nouvelle adresse de l'entreprise à Hambourg).

* Maquette exposée au musée de la ville de Wismar - Photo Jaypee


Le logo 'G.H.' dans la rose
(photo D. Hölber)
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HOLM, Petter ou Pieter

Petter HOLM était un facteur de compas de Copenhague (qui s'écrivait encore Kjöbenhavn).  Plusieurs instruments signés de lui sont connus.
La banque de données du Adlerplanetarium indique comme dates de naissance et de décès 1696-1776. Sa nationalité est incertaine : il apparaît en Suède, au Danemark et en Hollande en tant que réalisateur de tableaux de marées, de calendriers perpétuels etc. Il aurait dirigé une école de navigatoion. Nous connaissons un modèle antérieur à 1804 (date d'une réparation) et un autre non daté publié dans le livre Der Kompass (A. Schück, 1911, voir menu Divers / Hist. & Bibliogr.). Ce dernier est signé RASM. ANDR. HOLM. La descripton correspondante n'indique cependant que les couleurs de la rose (lignes blanches sur fond noir) et le musée (K.I.M. = Königliches Institut für Meereskunde, Inst. royal des sciences de la mer) où se trouve ce compas. 


(Photos Uwe Münch)
Fiche technique
Diam. x hauteur : 145 x 120 mm
Deux aimants parallèles collés sous la rose
Date : fin XVIIIe s. (mentions portées à l'intérieur du boîtier lors de réparations, (illisible) 1804 et Rostock 1817, Evers)
Fleur de lys quasiment identique ornant une rose signée Rasmus Andr. Holm (le fils de P. Holm ?), également de Copenhague.

Inscription sur le bandeau : ANGELO.
La décoration du point cardinal EST est cependant différente.

Gravure : Der Kompass, tabl. 20
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HOLMES

In 1926 S. L. HOLMES developed a successful transmitting magnetic compass (TMC) using the principle of the Wheatstone bridge. It was produced together with BENDIX (Pic. at r. courtesy INVALUABLE - The instrument is marked E.S.Ritchie Sons Inc. 91270. 1920 Patent. Dim.: H: 6.5": W: 11.5": D: 11.5")
Read the functional description in From Lodestone to Gyro-Compass (see menue Miscell. / History & Bibliography).

HOULLIOT

Ancienne entreprise parisienne (pour en savoir plus cliquer ICI). Houlliot et Vion s'étaient partagé le marché pour ne pas se faire de concurrence.
Voir aussi boussoles de gousset,  DESOMBRE.


Gamme des produits selon le catalogue de l'Industrie Française des Instruments de Précision, édition 1901-1902



Carte de visite grand format (130 x 84 mm)

(Cliquer sur les photos pour les agrandir)
Compas de cabine
(Apparaît dans le catalogue de la Sté des Lunetiers, 1932)
 
Fiche technique
- Diam. de la rose : livrable de 30* à 120 mm
(* exemple dans la catégorie Boussoles de gousset)



Photo Michel Collignon

HUGHES (Henry H~ & Son Ltd.)

Henry Hughes (voir article complet ICI).
La plupart des compas signés HUSUN étaient destinés à l'aéronautique mais celui-ci est un compas de marine typique. Cependant le S du Sud est inversé de sorte qu'il devait être lu dans un miroir ou a travers un prisme comme les boussoles de Creagh-Osborne. Le n° de brevet renvoie à l'invention de Campbell & Bennett.



Photos Dánial K. Thomsen





Fiche technique
Dimensions (H x diam.): 105 x 255 mm
Divisions : rhumbs et degrés
Marquage DEAD BEAT : voir l'article Compas Apériodique, c'est à dire sans période d'oscillations, dans la section Compas aéron.
NOTA : Sur la rose des vents sans graduation chiffrée le S du sud est inversé. Cette face du disque devrait se situer sur le dessous pour pouvoir être observée au travers d'une fenêtre dans un miroir fixé au plafond de la cabine. Le disque aurait été mal replacé lors d'une manipulation de maintenance telle que remplacement du verre brisé.
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- I -

IMRAY Laurie Norie & Wilson Ltd London

Portrait : Ce fabricant ne propose aujourd'hui plus que des cartes marines. Son histoire est racontée dans le livre The Makers of the Blueback Charts: A History of Imray Laurie Norie & Wilson Ltd de Susanna Fisher (2001). Site internet : IMRAY


Photos Menno Koper (Cliquer sur les images pour les agrandir)

Fiche technique
Dim.:

- Diam. disque rose des vents :  mm

Âge : env. milieu du 19e s.

 

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- J -

JAPON

Les compas japonais étaient divisés en 12 secteurs. Voir plus haut à l'article CHINE pour plus de détails.
Photo BSH

JENKIN

In 1863 F. Jenkin patented a transmitting magnetic compass (TMC) system in which a contact attached to the card wiped one or other of a hundred contacts spaced around the bowl. From each of these contacts a wire led away to the repeater, in which a pivoted needle was placed in the center of a circle of 100 electro-magnets, one of which was energized when its contact was touched by that on the compass card. The repeater needle, of course, aligned itself with whichever electro-magnet was energizes, so that the repeater followed the indications of the compass.
Source: From Lodestone to Gyro-Compass (see menue Miscell. / History & Bibliography)
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- K -

KAISER

P. J. KAISER était un hollandais qui avait fait breveter en 1892 une rose de compas dont l'équipage magnétique était constitué d'arcs de cercle assemblés et suspendus à la chape par des tubes. Ce système a plus tard été amélioré par l'Allemand SCKELL qui remplaça les tubes par des chainettes. Comparer avec le système de DUCHEMIN.
Cliquer sur l'image de dr. pour voir un extrait agrandi du brevet.

KELVIN / THOMSON

La société Kelvin Hughes Ltd fut créée en 1947 par la fusion des fabricants d'instruments scientifiques Henry Hughes & Son Ltd, London, England d'une part et de Kelvin Bottomley & Baird Ltd, Glasgow, Scotland. Le logo de l'un des prédécesseurs (White, Bottomley, THOMSON) représentait les trois initiales WBT placées sur le symbole du Yin-Yang (voir photo de dr. et WBT dans la cat. boussoles à bracelet).
(Lire l'histoire complète dans Wikipedia - "Kelvin Hughes" et www.kelvinhughes.com).

KELVIN est en fait le patronyme nobiliaire du physicien William THOMSON élevé au rang de Lord Kelvin of Largs (voir WIKIPEDIA). Il est en particulier devenu célèbre pour l'habitacle à système de compensation du compas à deux boules de fer doux et sa rose de compas extra légère. Ces éléments sont décrits dans un premier brevet (n° 1339, du 29 mars 1876) rapidement amendé la même année (n° 4876, 18 décembre 1876). Lien vers image: cliquer ICI (photos Université de Glasgow).
Elle était évidée en son milieu, suspendue à 32 fils (S) et équipée de six à huit bâtonnets magnétiques (M) dans la version de base (voir dessin de g.). Une version améliorée possédait 14 aimants pour mieux contrebalancer les effets du tir des canons et par forte mer (photo de dr.).
Pour plus de détails et d'images, consulter Land & Sea Collection.

NOTA : Ce principe de rose légère à aimants suspendus a aussi été repris sur des roses à structure en aluminium dont seuls deux exemplaires sensiblement différents sont connus (voir MSP).

Elle fut (trop) longtemps utilisée dans la marine royale britannique par suite d'un intense lobbying, même après qu'il eut été amplement démontré que les compas à rose amortie par liquide étaient bien plus fiables et par conséquent adoptés entre autres par la marine étatsunienne. Les constructeurs allemands C. PLATH et G. HECHELMANN ont cependant chacun eux aussi développé des évolutions de ce système.
Documents en anglais:
Terrestrial Magnetism and the Mariner's Compass (par W. Thomson).
Instructions for the adjustment of Lord KELVIN'S PATENT COMPASS (36 pages, photocopie disponible sur demande)
Il fut également partenaire de plusieurs industriels qui fabriquaient les compas de son invention.  


Habitacle de compas avec les boules de fer doux réglables

Photo Jaypee - Musée de la Marine, Paris - Cliquer pour agrandir
Roses équipées de 8 et de 14 aimants

   
Fiche technique
- Ø total : 250 mm
- Largeur ruban papier : 50 mm
- Longueur des aimants : 50 à 83 mm
- Poids : env. 11 g


Dessin extrait de Terrestrial magnetism and the mariner's compass
Ce compas inventé par W. Thomson fut plus tard produit par Kelvin & White Ltd. (1900-1913) et rebaptisé Kelvite d'après l'acronyme en résultant.
Ci-dessous : Assemblage des disques

 
Image Churchman cigarettes collectors cards, 1936


Compas prismatique


L'habitacle présente deux panneaux coulissants.
Photos G. Bryant
Fiche technique
Dia.: ...

KIPZ (КИПЗ in cyrillic letters)

KATAV-IVANOVSK INSTRUMENT-MAKING PLANT, JSC ( Катав-Ивановский приборостроительный завод ) - Fabricant russe dont le siège est à Katav-Ivanovsk, 456110 Chelyabinskaya oblast, Katav-Ivanovsk, ul. Karavaeva 45. Il fabrique une gamme importante de compas de marine et des boussoles pour plongeurs.
L'instrument de droite sert au calibrage des compas de la marien russe. Il est désigné "Инклинатор И" (Inklinator 'I'). Chaque navire a son propre champ magnétique et ses compas doivent être calibré en conséquence. Le champ magnétique a aussi une composante verticale qui peut varier fortement selon les lieux. . A cet effet le compas principal d'un navire possède des sortes de tiges d'acier. Description tirée du site du fabricant: "Инклинатор "И" для измерения угла наклонения вектора магнитного поля. Используется при девиационных работах. Применяется для типов компасов КМ 100, УКПМ-М, КМ 145. Производители/поставщики: ЗАО «Катав-Ивановский приборостроительный завод»
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KRIEGSMARINE (marine de guerre allemande)

Ce terme désigne en fait les forces navales allemandes du IIIe Reich entre 1935 et 1945. Auparavant elle s'appelait la Kaiserliche Marine (marine impériale) créée en 1871. Les compas utilisés dans la marine de guerre allemande étaient repérés par un symbole de l'état (couronne de l'empereur ou aigle et croix gammée svastika) au-dessus de la lettre M (marine).
Pendant l'entre-deux guerres (République de Weimar, 1919-1935), l'Allemagne n'avait pas le droit d'entretenir une marine de guerre mais les compas étaient repérés de manière identique avec une aigle très proche du dessin actuel.
Sous le IIIe Reich (1935-1945), le marquage pouvait comprendre le mot Kriegsmarine, un n° de référence et le nom du fabricant ou son code à trois lettres.
Sur les bâtiments de la Bundesmarine actuelle (depuis 1956), les compas sont repérés par le terme "Bundeseigentum" (Propriété de l'Etat fédéral) et la référence d'approvisionnement OTAN à 12 chiffres avec en plus parfois le nom du fabricant.
Sur les navires de l'ancienne Allemagne de l'Est (RDA, 1949-1989), le marquage était "Eigentum der NVA" (Nationale Volksarmee), c'est-à-dire propriété de l'Armée populaire).

 

1871-1918: Couronne impériale

Détails techniques: voir les compas BAMBERG ci-dessus.
A dr.: l'emblème de la marine Impériale allemande.

Cliquer sur les illustrations pour les agrandir
(Photo Atlantikpirat/guntherprien47)
Gravure au dos d'une boussole de poche ayant probablement appartenu à un capitaine de ballon dirigeable (Zeppelin) pendant la 1ère G.M (détails : voir la boussole de gousset BAMBERG).

 

(Photo de g. Andrew N.)
  

1933-1945: Symboles du IIIe Reich*  (Aigle et croix gammée) et le logo de PLATH, un marin faisant une visée avec un sextant.
Description: v. PLATH ci-dessous

* Voir aussi ANSCHÜTZ

(Photo Leonardo Signirole)

KUHLMANN

La société Kuhlmann (lien vers son site) est une entreprise créée en 1903 à Wilhelmshaven (Allemagne). Cet instrument de la 1ère GM est appelé en allemand Angriffsscheibe (disque d'attaque). Il permettait d'orienter les torpilles d'un sous-marin et de calculer l'angle d'attaque en tenant compte de la vitesse.
Photo de dr. © A. Uhler. Voir aussi l'instrument identique signé STEGER dont nous possédons une photo de meilleure qualité.
Dimensions du coffret : 18 x 32 cm
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