Le
développement
du compas de marine est décrit
succinctement dans le
chapitre DIVERS / Histoire.
La collection de compas du Musée de la Marine
(Paris) avait été
répertoriée dans un ouvrage en 1853 (voir extrait : photo de
dr.)
Bibliographie
succincte (pour
plus de
détails, consulter DIVERS/ Bibliogr.) : En ce qui concerne
l'histoire du compas de marine, nous conseillons
l'excellent ouvrage d'Alan Gurney 'COMPASS'
paru en 2004 chez Norton. Nous ne connaissons pas de version en
français. Seule une traduction en allemand a
été
publiée chez Delius Klasing en 2010. Nous
possédons un exemplaire du très
rare ouvrage de référence en
matière de compas réalisé en 1911 et
1915 par le capitaine allemand A. Schück, Der Kompass,
contenant 79 (!) planches présentant des dessins de roses
des vents antiques et des compas modernes (pour
l'époque...). Il en existe une version récente (reprint
- exemple : cliquer sur le lien) mais de qualité
médiocre. Pour faire des recherches, c'est toujours mieux
que
rien. Concernant la mise
au point des compas équipant les
navires à coque métallique, le livre Steady as
she goes
(A. E. Fanning, 1986) fait l'historique de leur
développement
par le biais du portrait du Département des Compas de
l'Amirauté de la Royal Navy (GB). Nous ne
possédons
pas d'informations concernant le développement de ces compas
en
France. Merci de nous indiquer les ouvrages s'y
référant.
-
A -
ACD422 est la désignation d'un compas
enchâssé
dans un boîtier cylindrique. La
seule information
disponible est fournie par les inscriptions inhabituelles
peintes
ou gravées dessus (vois photos ci-dessous). Fabricant
inconnu
(merci
de nous faire part de vos connaissances éventuelles).
Description : le cercle gradué du disque est lisible des
deux
côtés
(voir aussi
mouchard).
Le
symbole du point cardinal Nord est une fleur de lys. Disque
magnétique équipé
d'une aiguille à
deux barreaux et d'un flotteur. Il s'agit très probablement
d'un
compas pour périscope (voir dessin ci-dessous).
Photographies Hugh
Cliquer sur les images pour les agrandir
|
|
|
Fique
technique
Dimensions (H x Ø) : 5 x 4½" (130 x 110 mm)
Marquages :
- dessus : Binnacle WD* 150 Gauge
- dessous :
Dia. of shoulder 31191
Dia. of seating 33148
- côté : ACD422
* War Department = Ministère de la Guerre (USA)
|
|
Ancienne direction de la Marine de guerre
britannique (Royal Navy).
L'Amirauté avait un département
dédié au
développement des compas, le
Compass Observatory,
créé en
mars 1842. De 1917 à 1970, il était situé dans le manoir de Ditton
Park. Il était dirigé par un
Superintendent
of
Compasses dont
les plus célèbres furent
Johnson,
Creak, Chetwynd, Creagh-Osborne etc. Son histoire est
retracée
en détail dans le livre
Steady
as she goes
(A. E. Fanning, 1986). Il était
également responsable des compas aéronautiques au
début du 20e s. Sa direction (Board of Admiralty)
fut abolie en 1964 et ses attributions
transférées
au Ministère de la Défense
(Ministry of Defence).
Ancienne société
étatsunienne
(pour en savoir plus, cliquer
ICI).
A voir également, les boussoles de gousset,
à
bracelet
et à agrafe.
(Cliquer
sur la photo
ci-dessus pour l'agrandir)
Photos J. Houcke
|
|
Course
Monitor no. 92 (1958) - Fiche
technique
- Dimensions (hauteur x diam. socle) : 13 x 11
cm
- Poids : env. 500 g
- N° de série des pièces : P-4549
et P-4551
- Graduation : Pas de divisions ni de points cardinaux mais
uniquement six lettres espacées de 60° : ABCXYZ. Le
Y pointe vers le Nord.
La position de l'index orientable peut être
corrigée de +/-30°. Les abréviations des
axes
directionnels Nord-Sud et Ouest-Est (NS et EW) servant au
montage sont
gravées
sur le socle à 90° l'une de l'autre.
Description détaillée disponible sur demande.
NOTA
: Cet
instrument était censé être
utilisé en
complément du compas normal (n° 90). Une fois le
navire
aligné sur le bon cap, il suffisait de placer l'index sur la
lettre la plus proche et de ne plus se soucier que de cette indication.
Ce fut sans aucun doute un immense succès commercial...
|
Hermann (Hubert Josef) Anschütz-Kaempfe (* 3
octobre 1872 à Zweibrücken/Deux-Ponts ;
† 6 mai 1931
à Munich) était un savant allemand, inventeur du
compas gyroscopique (
"Kreiselapparat",
brevet DRP 182.855 du 27/03/1904). Ce type de compas fonctionne
indépendamment du magnétisme terrestre. Il n'est
cité ici qu'à titre d'exemple et ne fait pas
l'objet de
notre musée. La
société Anschütz & Co.
fut créée le 28 oct.
1905 à Kiel
(Allemagne) et reprise en 1995 par Raytheon (source : archives
municipales de Kiel).
Concernant les compas magnétiques pour sous-marins de la
1ère GM, voir l'article
U-Boot.
Plaquettes du compas et du boîtier de raccordement
(Cliquer
pour agrandir)
Photos A. König
|
Compas
et habitacle
|
Fiche technique
Dimensions
- Hauteur habitacle : 1080 mm
- Diam. compass : 245 mm
- Diam. socle : 380 mm
- Gravures : Aigle et croix gammée de la Kriegsmarine
pendant le IIIe
Reich, au-dessus du "
M
" (Marine) et du n° de série:
|
Article paru dans LA CROIX le 23
nov. 1907. Quelques années plus tard, les sous-marins
allemands semaient la terreur dans l'Atlantique. Encore une fois, les
Français se croyaient plus intelligents que les autres
et quelqu'un a perdu une excellente occasion de fermer sa
gueule...
|
Entreprise allemande (vous trouverez plus de
détails
ICI
- Voir aussi Boussoles à bracelet et à
main.).
Son code confidentiel pendant la 2e G. M. était
bxx
(
lien vers
photo
transmise
par J-L Rosoux, la pièce marquée ASKANIA au
centre a sans
doute remplacé après la guerre une
pièce
frappée de la svastika et de l'aigle nazi).
Photo
de dr. J. Hessels
Les premiers compas signé Askania sont identiques
à ceux de Carl Bamberg, seule la
désignation varie : voir les abréviations
utilisées dans les catalogues. Il ne nous est
malheureusement pas possible de présenter ici la gamme
complète. Le chiffre représente le
diamètre de la rose des vents en mm. Dans le
tableau ci-dessous, certaines images sont extraites des
catalogues "Nautik 35 et Nautik 36" ainsi que du catalogue
d'Askania VEB Teltow.
En 1954, suite à la nationalisation
réalisée dans l'Allemagne de l'Est (RDA) et au
différend juridique dû à l'existence
d'ASKANIA en Allemagne de l'Ouest (RFA) la raison sociale du groupe
situé en RDA fut
modifiée en
VEB
Geräte- und Regler-Werke Teltow
(
VEB
GRW Teltow, voir 2ème
rangée).
L'instrument
présenté à la 3ème
rangée
est un taximètre. Ce n'est pas un compas.
Il est
constitué d'une couronne fixe, graduée en
degrés de 0° à 360° dans le sens
horaire (sens des aiguilles d'une montre) le 0°
étant placé dans l'axe du navire sur l'avant. Sur
cette couronne vient se fixer une alidade permettant de
viser un amer ou un mobile tout en lisant la graduation. Le
taximètre est
un instrument simple, ne nécessitant aucune
énergie et permettant de relever le gisement de tout mobile
et d'en déduire s'il y a route de collision avec ce mobile
ou non. Il est fréquemment placé sur chaque
aileron de passerelle.
|
|
|
Roses pour compas à amortissement liquide et pour compas sec
(voir exemples à l'art. BAMBERG) |
Askania - VEB TELTOW
(lien : pages
intérieures) |
|
|
|
(Cliquer
sur les photos
pour les agrandir)
|
Photos
Holger "beutelbuch*de"
|
|
Taximètre
(pelorus
en
anglais)
Fiche
technique
- Dimensions (L x H) : env. 20 x 20 cm
- Diamètre disque gradué : 15 cm
- Poids: ...?
- Fabricant : Askania VEB (anc. Allemagne de l'Est) entre 1948-1954
|
|
|
Gyrocompas de Ludolph
Photos
A. H. |
Banc de test
pour gyrocompas
- Fabricant: BODAN / Perkin-Elmer (après le rachat
d'ASKANIA Bodenseewerk en 1955)
- N° approv. OTAN (NSN) : 4920-12-120-6495
- Outillages: photo ci-dessous
|
|
|
Lien vers photo du Prüfschein (rapport de contrôle
technique) |
(Compas de doris) Bootskompass
Nkl 30 (1943)
- Diam. : 62 mm (48 mm sans bague de fixation) ; Hauteur : 35 mm
- On lira plus de détails à l'article U-Boot
|
|
|
|
Boussole de relèvement
Capsule transparente, attaches pour courroie (bracelet)
Marquages ext. : aucun
Graduation : 360°, chiffres tracés à la main (prototype ?).
Dim. (sans pinnules) :
- Diam. : 50 mm ; Hauteur : 22 mm
|
Compas double pour la mesure du champ magnétique terrestre en
mer
ASKANIA a réalisé
pour la Deutsche
Seewarte un compas spécial sur la base du
système de Bidlingmaier.
Cet
instrument fut utilisé pour mesurer le champ magnétique terrestre à une
distance sûre de la coque du navire et à une profondeur suffisante pour
s'affranchir de l'état de la mer. Les divisions de la rose supérieure
étaient imprimées sur sa face inférieure et une lampe était placée
entre les roses. Les positions relatives des roses étaient enregistrées
au moyen d'un prisme et d'une caméra (photo de dr.). Les
résultats furent publiés en 1941 dans le compte rendu fait pour la Deutsche Seewarte (traduction anglaise).
Fiche technique
Diamètre des roses: 110 mm
Pointillé et "Antriebswerk" (moteur) : circuit de défilement de la
pellicule photographique
Cliquer sur l'image pour
afficher la vue complète de l'instrument dans le dispositif d'immersion
|
Photographie : lecture du compas
double
|
August Augsburg
était un
fabricant Danois de compas de marine à Copenhague
(KJØBENHAVN).
Pour les années 1826-1862, la future base de données des archives de la
guilde des fabricants de voiles, drapeaux et compas "Sejl- flag- og
kompasmagerlavets
arkiv
" (en cours de
numérisation) fournira sans doute plus d'infos (
selon T. Reinel des archives
municipales de C.).
Donnés
familiales (archives numérisées de l'Eglise).
Boîtier
en bois
(H = 115mm, Ø 160mm)
Photos Th.
Steffen |
Rose :
Ø
105 mm
|
La
signature d'A. Augsburg dans le compas
A dr. : vue d'une rrose ancienne (1850 ?) publiée dans Der
Kompass (1911, pour plus de détails, voir menu Divers /
Hist.-Bibliogr.) |
|
- B -
BAGAT
(
lien vers photo)
est le nom d'un compas utilisé par la marine militaire yougoslave. Il
est décrit dans le manuel
MAGNETSKI KOMPAS (1964).
Carl Bamberg était un fabricant allemand de
boussoles et compas dont le siège était
à
Friedenau
près de Berlin au début du 20
e
siècle.
Il fut
repris par ASKANIA en 1921 (pour en savoir plus, cliquer
ICI).
Autres produits : voir dans les catégories Boussoles de
gousset
et Compas
aéronautiques.
Le catalogue Nautik XVII
(photo
de dr.)
présente la gamme de compas et d'habitacles au
début du siècle. Voir les
descriptions (en allem.) sur les vues agrandies du tableau.
Le catalogue
Nautik
XIX (lien
vers photo)
décrit les
Instruments
destinés à la mesure des forces
magnétiques et
à la compensation des compas,
notamment le
magnétomètre.
Les
sous-marins
allem. de la 1ère G.m étaient
équipés de gyrocompas mais
aussi de
compas
conventionnels
à transmission optique
(
lien
vers croquis et photo).
Concernant le modèle M 414, l'information suivante
à
été publiée sur le site
warrelics.eu
par le membre
drmessimer:
"They
were introduced into the
Kaiserliche-Marine in 1908 and were
installed in four early Körting engine U-boats, U-1 to 4.
Starting
in 1910, only one and three axis gyro-compasses were installed in the
U-boats under construction (U-5 to 15) and all subsequent boats until
the end of the war. No magnetic compasses were installed in U-boats
that were launched after 1909"
(Quelle: Arno Spindler, Der
Handelskrieg mit
U-Booten, Chapter 10 "Das U-Bootsmaterial. Die
militärisch-technischen Vorbereitung und Vorbedingungen
für
den U-Bootskrieg," pp. 78-94, E. S. Mittler & Sohn, 1932)."
COMPAS
SECS
Modèle Ktp250
à rose de type Thomson
(Comparer
avec les système de Hechelmann, voir Kelvite)
|
Roses
des vents
signées BAMBERG
et utilisées par la marine impériale allemande
(1871-1918)
(Voir aussi plus haut le catalogue d'ASKANIA)
|
|
"Großer
Normalkompass" (standard grand mod.)
Ktp 200 et
"kleiner Normalkompass" (standard petit mod.) Ktp 115
(appelé également
Bootstrockenkompass) *
Fiche
technique
Ktp200 / Ktp115:
- Poids (équipé) : 17 kg / 5 kg
- Diam. rose 200 mm / 115 mm
* NOTA : Les désignations varient suivant les catalogues |
|
Le compas type Ktp200 était livré avec deux roses
comportant
chacune quatre aiguilles, les unes disposées à
plat, les
autres verticalement (voir ci-dessous).
Nota
: La rose du compas Ktp115
n'avait que deux aiguilles.
|
Rose
des vents
ornée de la couronne impériale sous la fleur de
lys |
|
Equipage
magnétique
à
barreaux verticaux
|
COMPAS
A AMORTISSEMENT LIQUIDE
Francis Barker & Son était
une société anglaise
(pour en savoir plus, cliquer
ICI).
Voir aussi les boussoles à main, à bracelet, de
gousset et topographiques.
Gravure extraite du
catalogue de
1930
Compas de marine à rose sèche ou dans bain
d'huile en coffrets en chêne - 1ère
moitié du 19e s.
|
NOTA : ce compas est extrêmement rare, sinon une
pièce unique. Il a été
réalisé par Francis Barker à
l'âge de 15 ans pendant son apprentissage. On peut encore
voir au dos de la rose sa signature et même ses empreintes
digitales dans la cire servant à équiliber la
rose. |
(Cliquer sur les photos
pour les agrandir)
Photos Trade-Mark-London
Fiche technique
- Coupelle et cardan : laiton
- Pointe : acier ou iridium
- Pierre : saphir ou agate
- Diamètre (rose) :
75 mm à 200 mm env. |
Ancien fabricant marseillais.
Photo
Jaypee - Musée de la Marine, Marseille |
Vue de détail de la rose
(Cliquer
pour agrandir)
|
Fiche
technique
Période de fabrication : milieu 18e s.
- Graduation : rhumbs/aires de vents - voir POINTS CARDINAUX
|
Abréviation de Bianchetti Electronique Navigation
- voir ci-dessous.
(Voir
aussi la
catégorie Boussoles à bracelet)
Société française
(pour en savoir plus cliquer
ICI).
Selon
un encart publicitaire publié au début
du
20e siècle dans la presse Marseillaise, elle
était spécialisée dans le calibrage
des compas sur
les navires à coque métallique. La raison sociale fut transformée
en Bianchetti Electronique Marine (BEN) en 1962.
Ø 26 cm, papier sur
support en mica
Photo Tony McDougall -
Cliquer
pour
agrandir
|
Disque gradué : comparer à KELVITE
Photo Jaypee - Cliquer
pour
agrandir
|
Fiche
technique
|
Friedrich Bidlingmaier (1875-1914) était un géophysicien
allemand
(voir
Wikipedia, allem. seulement). Au cours de
l'Expédition
antarctique allemande (1901-1903) il eut l'iee de poursuivre
des recherches afin de réaliser un instrument appelé
Doppelkompass (compas
double,
lien
vers une description succincte faite dans un exposé paru dans
"Meereskunde"). Son
principe de fonctionnement est décrit in extenso dans le compte-rendu
de
l'expédition (
Der Doppelkompass, Theorie
und Praxis). Le premier modèle fut fabriqué en
coopération avec la société C. BAMBERG (voir plus haut) durant l'été
1906.
Ce
type de compas possède deux
roses superposées concentriques de diamètres différents. En l'absence
de champ magnétique externe, les
extrémités N
et S s'attirant mutuellement, elles s'opposent à 180° et inversement,
elles sont de même
direction si le champ coercitif est supérieur à la valeur du champ
terrestre. Un champ magnétique quelconque provoquera un écart angulaire
des aiguilles proportionnel à ce dernier. Diverses
études avaient été préalablement effectuées dès le
milieu du
XIXe s.
avec
une très petite aiguille supérieure par le
capitaine Walker,
E. Dubois (
liens vers dessins)
puis par
F.I. Samkart.
Cette dernière tentative tomba ensuite dans l'oubli. Adolf Heydweiler
redécouvrit le principe en 1898 mais il abandonna cependant la
recherche avant d'aboutir malgré des résultats prometteurs
selon
Bildingmaier. Ce dernier sélectionna pour ses essais les deux
meilleures roses de l'époque : celle de William Thomson (Lord Kelvin)
et celle de Hechelmann (
voir
ces deux fabricants plus loin).
Ce compas a également été emporté à bord des dirigeables utilisés pour
les expéditions polaires d'Amundsen et de Nobile (1926) ainsi que pour
l'expédition en arctique du dirigable LZ 127 Graf Zeppelin (1931).
C'est sans doute à l'occasion de l'un de ces voyages que les roses
furent remplacées (voir photo ci-dessous).
L'institut de recherche hydrologique et météorologique allemand (
Deutsche Seewarte)
fit aussi construire un compass double par
ASKANIA en 1941.
Au cours de l'année 1944,
BUSCH
(lien vers boussoles de
topogr.) développa à partir de ce concept une
version
compacte
.
Cliquer
sur les images
pour les
agrandir
|
Deux vues nettes de chacune des roses (à g. la rose
inf. marquée Carl Bamberg) équipées de huit aimants
|
Les deux axes supports des roses
|
Fiche
technique
Instrument original conservé à
l'observatoire de Niemegk
du GeoForschungsZentrum Potsdam (GFZ) près de Berlin. Les roses furent
remplacées par d'autres plus étroites et mieux lisibles.
(Photo
C. Lüdecke)
|
Ernest
BISSON a obtenu en 1878 un
brevet
(n° 124.429 -
lien
vers
p. 1 et 2) pour un système permettant de
transmettre, selon le
principe du télégraphe, à des indicateurs déportés les informations
fournies par une boussole placée en un endroit du navire où
elle ne serait pas
perturbée par
les champs électromagnétiques issus des masses métalliques.
On peut considérer cette invention
comme un précurseur du système d'Albert PATIN (
voir compas
aéronautiques).
À cet effet, il utilise
un
compas à aiguille circulaire
comprenant deux anneaux concentriques de type
DUCHEMIN
(photo, voir aussi l'art. compl.). Sur l'anneau extérieur,
chaque division (degré ou demi-degré)
serait en creux et remplie de
matière isolante. Deux contacts en forme de roulettes
("galets",
lien
vers les figures) placés chacun au bout d'un fléau avec
contrepoids sont reliés à
des
électro-aimants. L'un
est en contact permanent avec l'anneau interne du disque,
l'autre est situé sur le cercle divisé et détecte le passage d'une
division à l'autre lors de
la rotation de l'aiguille aimantée car un circuit électrique alimenté
par une "pile" et dirigé perpendiculairement au plan de
l'aiguille pour ne pas la perturber est
interrompu à chaque passage au degré suivant. Les signaux en provenance
de ce
compas-maître sont alors communiqués par le biais de deux engrenages
de
type mécanisme d'horlogerie (échappement et "dents de loup",
pour chacun des
sens de rotation de l'aiguille) à un
"récepteur" situé par exemple sous une rose des vents conventionnelle
placée dans
un habitable ou à des cadrans "horizontaux ou verticaux" à aiguille de
type baromètre ou autre. Le changement de sens
de rotation de l'aiguille du compas est détecté par une lame placée
au-dessus du pivot de l'aiguille et reliée à un des pôles de la pile et
au galet roulant sur l'anneau intérieur. L'une des faces de la lame est
isolée électriquement et le contact est interrompu lorsque le disque
tourne dans l'autre sens. Les deux sens de rotation sont pris en compte
par deux ancres symétriques montées en
opposition .
Pour obtenir une copie du texte complet
veuillez vous adresser au conservateur (touche CONTACT).
La frégate
La
Boussole
était l'un des deux navires (l'autre était
L'astrolabe) qui
effectuèrent une expédition au 18° s.
(voir détails dans WIKIPEDIA). Son commandant le comte de La
Pérouse confia
à son interprète de russe
Barthélémy de Lesseps une boussole qui lui servit
au cours de son retour vers Versailles à travers la Russie.
Nous ne savons pas de quel type de boussole il s'agissait sauf qu'elle
aurait été suspendue dans la cabine du
commandant et
qu'elle était de taille suffisamment petite pour tenir
ensuite dans la main et la poche du messager (source: le livre
de
Guy Vassal
La
boussole).
Peut-être était-ce un
mouchard
de
poche ?
Est-elle encore parmi les souvenirs de famille des descendants ?
La
frégate La
boussole
|
Le commandant La Pérouse
Cliquer
sur les images pour
les agrandir
|
|
BREMEN est
le nom allemand du port de Brême sur la Weser. Plusieurs
navires ont porté ce nom, dont un
voilier à vapeur lancé en 1858
(
lien vers Wikipedia)
qui effectuait la liaison avec
les Etats-Unis. Le célèbre physicien
William
Thomson (Lord Kelvin)
a fait breveter quelque quinze ans plus tard un type de
compas
très léger dont on connaît un exemplaire arborant le blason de la ville
de Brême à
l'emplacement du symbole représentant le point cardinal nord,
habituellement une fleur de lys ou le logo du fabricant.
Il se pourrait que ce compas ait fait partie de l'équipement de ce
navire ou de son succcesseur.
Photo BSH
|
Cliquer
sur les images pour
les agrandir
|
Armoiries de Brême
|
Fiche technique
Diam. rose : env. 200 mm
Rose de type Thomson-Kelvin à 6 aimants
|
BSH - voir plus loin:
Deutsche Seewarte
Voir boussoles de gousset et de marche. Ce compas n'est pas
suspendu à la cardan. Il serait plutôt destiné à équiper un véhicule
blindé.
Photo alibabroc
|
Cliquer
sur les images pour
les agrandir
|
|
Fiche technique
Diam. socle : 130 mm
Hauteur : env. 90 mm
Diam. boussole : 60 mm
Diam. carter : env. 110 mm
Les huit ressorts de suspension en cuivre doivent probablement
assurer l'amortissement des oscillations par induction.
|
- C -
Girolamo Cardano (né
à Pavie en 1501 - mort à Rome vers 1570)
était (entres autres spécialités) un
médecin et ingénieur italien qui inventa le
système de suspension à deux anneaux
concentriques
qui porte son nom et permettant de compenser les mouvements de roulis
et
de tangage sur les compas de marine ou
aéronautiques (pour
plus de détails concernant le système
d'articulation
à la cardan, consulter Wikipedia). Des boussoles présentant ce type de
suspension ont aussi
été réalisées pour d'autres
utilisations.
Extrait de Spectacle
de la nature (1787)
(Cliquer
sur l'image
pour visualiser la planche complète et lire la description
ancienne)
|
Photo
TML
(Cliquer sur
l'image pour visualiser une autre configuration)
|
Image
de g. :
Le plus petit cardan connu : boussole breloque de type SINGER
intégrée dans un boîtier
sphérique.
Fiche
techn.
- Ø
boîtier : 19,5 mm
- Ø rose nacre :
11,5 mm
- Poids : 12
g
|
Autres
exemples :
- boussole
de gousset (N &
Z)
- mouchard
(Steward)
- tabatière
(N & Z )
- boussole
de mineur (Secrétan)
|
Casella, Louis Pascal [à l'origine:
Luigi
Pasquale]
(1812–1897) était un fabricant btitannique
d'instruments
scientifiques.
Voir aussi les catégories Boussoles de gousset et de
topographie.
|
Catalogue
(1876)
Photo du catalogue ouvert aux pages consacrées aux compas de
marine.
Photo Michael Curtis
(Cliquer
sur la photo pour voir une vue plein
écran) |
Entreprise allemande créé
en 1902 par le capitaine Tanne Janssen CASSENS et un
partenaire du nom de Benecke. Elle était sise tout
d'abord à Brême, Tannestr. 32 (puis
Sorgenfrei 39-40)
et faisait le commerce de matériel nautique. Elle
est aujourd'hui à
Bremerhaven, Am Lunedeich 131. En 1908, Theodor
PLATH pris
une participation et
la raison sociale devint CASSENS & PLATH. Le nom resta
inchangé après le rachat des parts de C. PLATH en
1962.
À dr.
: un compas
de production récente - photo publiée sur le site
de CASSENS
&
PLATH
|
(Cliquer sur les images pour les agrandir)
|
Fiche
technique
Description du logo à l'article C.
PLATH.
Le compas de dr. (un mouchard
observé dans un miroir) présente un logo
différent. Année
de fabrication inconnue. |
|
Charles Gerard Conn est un célèbre fabricant d'instruments de musique.
Pendant la 2e guerre mondiale, il a fabriqué des compas.
La plaque signalétique indique :
U.S. Navy - Bureau of Ships
Mounted - Compass
Mark I Serial __(blank)__ - 1943
Mod O Cont. NXSS-36876
C.G. Conn, Ltd.
Elkhart, Indiana. (on lira plus d'infos ICI:
www.conn-selmer.com/en-us/our-brands/cg-conn).
Photo P. Barnett
Cliquer
sur l'image pour voir
la rose graduée |
Engrenages de correction magnétique
|
Instructions pour la correction magnétique (en liaison avec
le tableau affiché sous la fenêtre) |
Fiche
technique
- Dimensions
• Hauteur : 133 mm
• Profondeur : 83 mm
• Largeur (h.t.) : 230 mm
- Poids : env. 3 kg
Photos
Don Calanese
|
Le capitaine Louis Wentworth Pakington Chetwynd (15
décembre 1866 - 18 avril
1914, domicilié à Coombe Neville,
Kingston-on-Thames, Surrey) fut Superintendent of Compasses au
sein l'
Amirauté
britannique au
début du 20e s. Il finit de mettre au point et fit breveter
un
système de compas sur la base de projets
antérieurs
(Crow, Creak, Buckney). En particulier le diamètre
réduit
de la
rose dans la cuve permettait d'éliminer un défaut
inhérent aux
premiers compas à amortissement liquide
appelé
swirl
error
(mauvais positionnement de la rose par suite
des mouvements tourbillonaires du
liquide au cours de manœuvres rapides). En 1912, il
devint managing director de Dent & Co. and Johnson
Ltd.
Voir aussi les sections Boussoles à Main, à
Bracelet ainsi que WBT.
(Cliquer
pour agrandir)
|
|
Fiche
technique
Gravures tirées du livre Der
Kompass (A.
Schück, 1911)
|
(Photos Aaron
Chetwynd)
|
|
Compas de relèvement à prisme à éclairage électrique interne. Le
brevet 25.965 fut délivré en 1906 alors que Chetwynd était
déjà
retraité de la Royal Navy. Il décrit un compas de
marine à cardan (lien
vers fig.)
Dimensions
Diam. :
Hauteur h.t. :
|
Compas chinois du XIXe s. Description
des 24 rhumbs tirée de la
Lettre
à M. le Baron A. de Humboldt
(J. Klaproth, p.
103 et svt. accessible en ligne
ICI)
:
"Ces
Tcheou
sont désignés par les
douze
caractères du cycle de
douze*, par
huit
caractères du cycle de dix signes** (voir tableau
ci-dessous) et par
quatre
des huit
koua."
* Division traditionnelle des
boussoles
japonaises.
**
Nota : J. Klaproth les a
repérés à l'aide
d'un astérisque (voir tableau ci-dessous). Les deux signes
non
utilisés sont Ki (...?) et Wou (...?).
L'article de Wikipedia
Branche
Terrestre / Points cardinaux
explique les douze points cardinaux par l'observation astronomique du
cycle de Jupiter sensiblement égal à 12 ans. Ceclui-ci est également
pris comme élément de base de calcul du calendrier chinois.
Photo Jaypee -
Musée de la Marine, Paris
(Cliquer
sur les images pour les agrandir)
|
Fiche technique
Dimensions
- Diamètre :
env. 150 mm
- Hauteur : env. 100 mm
- Divisions : 24 rhumbs appelés Tchéou
(voir aussi DIVERS
/ Points
cardinaux et Tradition
chinoise)
|
Tableau des 24 Tchéou.
(J.
Klaproth,
Lettre à M. le baron
A. de Humboldt)
|
Le cycle de 10 signes célestes
(Mathews'
Chinese - English Dictionary
© 1931 - 18th Edition 1996 - Appendix III - pages 1165
à 1180)
|
Clement Clarke était un opticien britannique qui
fabriquait des microscopes et de nombreux autres
équipements médicaux.
La société avait
été créée en 1917
(Wigmore Street,
London). Clarke a aussi signé la même
année des
boussoles de gousset* de type Mark VI probablement
réalisées en réalité
par F. Barker
& Son ou un autre facteur de boussoles comme Dennison. La
société prospéra et fut reprise en
1986
par Boots
Plc puis en 1989 par Haag-Streit AG
de Berne (Suisse).
* Voir
www.compasscollector.com
(Cliquer
sur la
photo pour l'agrandir) |
Compas
de relèvement
Fiche technique
- Dimensions (approx.): 150 x 150 x 70 mm
Instruments
- Système de visée : deux plaquettes verticales
percées chacune d'un trou de visée,
fixées au devant des parois latérales, deux
niveaux à bulle, une longue-vue repliable en deux
éléments. Réglette
grossièrement graduée sur le devant.
NOTA: Ce compas de relèvement est une reproduction
contemporaine très grossière. Cela se
voit immédiatement
à des détails comme la pointe rouge vif de
l'aiguille
aimantée et la chape (pierre) verte au centre. Par ailleurs,
la pointe arrondie du clinomètre ne permet pas
une mesure précise ! Il est très peu
vraisemblable que
Clarke ait jamais
réalisé un instrument
de ce type pour la bonne raison que ce système
assez
primitif est antérieur à la date de
création
de la sté Clarke.
Voir aussi dans le menu le point DIVERS /
Imitations.
|
Un système à compas magnétiques déportés se sompose d'un compas maître
et de compas asservis. La désignation en anglais est Transmitting
Magnetic Compass (TMC). Le compas maître fournit
une information
de cap précise affichée par des indicateurs asservis. Voir des exemples
aux articles consacrés à E. BISSON, GALILEO, S. L.
HOLMES, F. JENKIN et
J. PEICHL. En aéronautique, voir Distant Reading et PATIN.
Compas,
Laboratoires de contrôle technique
En vertu de la convention internationale pour la sauvegarde de
la vie humaine en mer (Safety Of Life At Sea,
SOLAS, Ch. V, Reg.
19.2.1.1), l'
Organisation
Maritime Internationale (OMI), une agence de l'
ONU, fait obligation
à tout navire d'être équipé d'un compas-étalon magnétique
indépendant de l'alimentation électrique.
Texte original complet:
Shipborne
navigational equipment and systems All ships irrespective of size shall have: a
properly adjusted standard magnetic compass or
other means, independent of any power supply to determine the ship's
heading and display the reading at the main steering position;
En
France
et dans de nombreux autres pays, c'est l'organisme appelé Bureau
Veritas qui est chargé par les services officiels du gouvernement de la
certification des compas.
En
Allemagne,
les activités de contrôle technique des
compas de marine
magnétiques sont du ressort du
Bundesamt
für Seeschifffahrt und Hydrographie, BSH (Office
fédéral pour la navigation
maritime et
l'hydrographie) de Hambourg, successeur de la
Deutsche Seewarte.
Le
service responsable est le
Magnetkompasslabor
(laboratoire des compas magnétiques), logé dans
un petit bâtiment construit en 1950 au sommet d'une
colline appelée
Stintfang
face au port, à l'emplacement de l'ancienne bâtisse détruite en
1943. Il est spécialement protégé contre toute
perturbation magnétique au moyen de
bobines de champ (
lien vers croquis).
Ces bobines permettent aussi de simuler n'importe quel environnement
magnétique régnant sur terre. Il comprend le
laboratoire
proprement dit,
équipé de toute sorte d'appareils de test et de mesures
des
vibrations, de la précision etc. ainsi qu'un petit musée (
pas de visite possible).
À dr. : Le laboratoire des
compas
en 1950
(au fond, la statue de Bismark).
Il est aujourd'hui
masqué par la végétation* (
* capture
écran Googleearth).
Photos © BSH (Cliquer
sur les images pour les agrandir)
Mesure de la force des aimants avec un magnétomètre
spécial de BUSCH (placé
sur
le bâti central). Lien vers le mode d'emploi (1943).
|
Vue d'ensemble - au centre :
bâti orientable pour mesure des perturbations électro- magnétiques
|
Bâti de contrôle dimensionnel
|
Bâti pour test de fluidité du liquide en rotation
|
Caisson thermique pour tests à haute et basse température |
Test de vibration sur les axes horizontal et vertical |
Test de rotation et inclinaison avec habitacle |
Test de rotation en position inclinée |
En
Grande-Bretagne,
c'était à l'origine le
Compass
Observatory de l'amirauté qui en était chargé (voir
plus haut
Admiralty).
Voir aussi la réglementation actuelle de la Maritime
& Coastguard Agency.
Aux
Etats-Unis
... (aucune information disponible pour le moment).
Compas,
types de ~
Il existe de nombreux types de compas de mer. Exemples : le compas
intégré dans un
habitacle
(voir ce terme) et le compas de petite taille appelé compas
de
doris
ou aussi
compas
de pont, dont il existe de
très nombreuses formes (exemple : voir VION) sans oublier le
mouchard
ou
compas
renversé.
Pour une différentiation fonctionnelle plus
précise, voir la liste des types de compas au chapitre 2.1
Définitions
générales
de la norme
ISO 1069.
Voir aussi les différents modèles (
Patterns)
définis par l'Amirauté britannique. Voir aussi le compas double de
Bidlingmaier.
Compensation
ou régulation (navires en métal)
Sur
les navires à coque métallique et contenant des systèmes
électriques (câblages, dynamos etc.), les problèmes étaient
insurmontables. Ils ne furent résolus qu'après la mise au point des
gyroscopes. En 1894, un article de G. Dary publié dans
Le
Génie Civil
faisait le point des connaissances de l'époque et comparait les
boussoles de DUCHEMIN à anneaux concentriques, très lourde et récemment
testée, et de THOMSON, le modèle très léger adopté par la marine
française (
fig. de dr.,
voir les articles
correspondants - copie disponible). Une étude historique
très exhaustive est parue (en anglais) dans le livre
Steady as she Goes.
Voir aussi le site (en anglais)
magnetic
compass
adjustment.
Les compas sont soumis à plusieurs influences magnétiques. De manière
simplifiée, on peut les résumer à cinq directions notées par les
lettres A, B, C, D et K.
Les moyens employés pour les traiter portent les mêmes lettres. (
lecture conseillée en fr. :
Notions
sommaires sur la déviation des boussoles par le fer des navires.
- A est l'erreur provoquée par un mauvais alignement de l'habitacle de
compas sur le pont du navire et par contre du compas par rapport à
l'axe longitudinal de ce dernier. On le corrige en faisant tourner
l'habitacle sur son axe.
- B et C sont les déviations dites semicirculaires. Elles sont
provoquées par les masses métalliques du navire dans les axes
longitudinal et latéral. On les corrige à l'aide de tiges magnétiques
insérées à différentes hauteurs dans l'habitacle. (Pour les compas de
moindre taille comme par ex. sur les bateaux de sport, on utilise des
compensations de type spread (
Spreiz
en allemand) dans lesquels la
force du champ magnétique est réglée à l'aide de deux aimants installés
à demeure et qui sont mûs mécaniquement l'un par rapport à l'autre
(voir les compas aéronautiques)
- D appartient à la catégorie des déviations quadrantales. On la
corrige à l'aide de deux boules métalliques creuses placées de part et
d'autre du compas. Sur certains types de compas comme les modèles
sphériques de C. PLATH (Dom- ou Kugelkompass), les boules sont
remplacées par des lamelles métalliques (Permalloy en anglais ou
Mu-Metall en allemand, voir wikipedia) coupées à la longueur nécessaire
et fixées par un cerceau..
- K est la composante verticale qui provoque une inclinaison du disque.
On la compense à l'aide de l'aimant K très puissant qui est une barre
verticale suspendue à une chaîne dans le fût de l'habitacle au dessous
du centre du compas. L'erreur que corrige cet aimant est appelée en
anglais heeling error. Il ne faut pas le confondre avec la
-
Flinders Bar qui est un tube contenant des éléments métalliques
cylindriques souvent perforés, superposés à une certaine hauteur grâce
à des entretoises en bois ou en PVC en avant de l'habitacle.
Lien vers video présentant les
divers éléments de compensation (commentaire en anglais).
Le capitaine Ettrick William Creak a
été inspecteur
général des compas (Superintendent of
Compasses) de l'Amirauté britannique. Il
développa dans les années 1880 un compas
à amortissement liquide qui était bien
meilleur que celui à carte sèche de Sir William
Thomson (dit Kelvite) mais il ne résssit pas
à l'imposer comme
compas standard de la flotte anglaise du fait du lobbying intense de ce
dernier. Ce compas fut finalement mis au point, breveté et
introduit par
Chetwynd.
Francis Crow était un horloger et
orfèvre
de Faversham
(Kent, Royaume-Uni). Il déposa en 1813 un brevet
(n°
3644) décrivant un compas dans lequel la rose des vents
était peinte sur un flotteur en forme de lentille. Cette
solution absolument révolutionnaire
et préfigurant
les compas actuels ne fut cependant pas immédiatement
appliquée. Ce n'est que 50 ans plus tard que
Ritchie
la
réalisa aux Etats-Unis. L'amirauté
britannique manqua plusieurs fois l'occasion
d'équiper ses navives de ce type de compas et resta fidèle aux compas
légers de Thomson. Texte compl. du brevet disponible.
Le
compas de CROW
Figures et description
extraites du brevet
(Cliquer
pour agrandir et voir la vue complète)
|
Fiche
technique - Description succincte (Lire la descr. compl.
des fig. 1 et 2 ICI)
B - Cuvette en cuivre
emplie d'alcool
C - Flotteur (lentille) en cuivre dont la face supérieure
représente la rose des vents
D - Poids maintenant le flotteur en position horizontale et
destiné à ajuster sa flottabilité
c'est-à-dire une pression de friction au niveau du pivot
égale à env. 36 gr. (24 grains troy)
E - Cône creux inversé
F - Pivot riveté sur une rondelle de cuivre et
collé sous la verrine.
G - Aiguille aimantée
H & I - Orifice de remplissage et clapet de surpression
M - Verrine de fermeture
N - Anneau de cuivre maintenant le flotteur centré
R - Repère de pilotage (correspondant à la ligne
de foi)
P & Q - Articulation de cardan |
- D -
Voir plus bas.
Entreprise britannique fondée en 1814
par Edward John Dent 1814. Voir l'historique sur le site
www.dentlondon.com qui
ne traite cependant que des horloges... Autres modèles :
voir
PATTERNS
(marine).
Nota :
Pour les compas d'aviation anglais voir l'article Patterns (aéronautique) dont ceux
conçus par le Capitaine
Creagh-Osborne.
|
A g.
: Modèles anciens de DENT et de HARRIS
Photos National
Maritime
Museum publiées dans Steady
as she Goes, A. E.
Fanning, 1986
A dr. : Portable binnacle Pattern 20, 1875
Photo J. Clarke -
voir plus de photos à l'article PATTERNS
Cliquer sur l'image pour voir la boussole.
|
|
Probabl. moitié du XXe s.
|
Portrait
: la
Deutsche
Seewarte (observatoire de la marine) était
à la fin du 19e et au début du 20e s.
un service dépendant de l'Amirauté de la
Marine Impériale allemande (
Kaiserliche
Marine, voir plus
bas
Kriegsmarine,
pour plus de
détails, voir Wikipedia). Son 2ème
département (II.
Abteilung, Instrumentenprüfung) était responsable
du contrôle des instruments de navigation, notamment des
compas, et correspondait par conséquent au
Superintendent of
Compasses de l'
Amirauté
de la Royal Navy. Il publiait une revue
Der
Seewart (
lien
vers la couverture de l'éd. de
déc. 1939). Il fut appelé de 1945 à 1990 le
Deutsche Hydrographische Institut.
L'administration actuelle est l'Office fédéral pour la navigation
maritime et
l'hydrographie (
Bundesamt
für Seeschifffahrt und Hydrographie, BSH) à
Hambourg.
L'anc. bâtiment de la
Deutsche Seewarte détruit en 1943 (Source: BSH)
Son histoire mouvementée est
relatée dans
un exposé disponible en ligne (
Die Geschichte maritimer Dienste in
Deutschland - Das BSH und seine Vorgänger, allem.).
Bref
résumé : L'Allemagne n'ayant été unifiée qu'en 1871 et
l'amirauté placée sous la tutelle du ministère de la marine, c'est en
vertu d'une loi promulguée par l'Empire nouvellement créé que furent
regroupés les divers services précédemment mis en place sur initiative
privée
comme la
Seewarte pour
donner naissance au complexe actuel.
Après la 2
ème G.m. et jusqu'à l'effondrement de
la RDA en 1989, un service analogue au
Laboratoire
des compas magnétiques existait aussi à l'est appelé
, résidant à
Rostock à partir de 1959 et rattaché au département
Bagger-, Bugsier- und
Bergungsreederei (Armateur des dragues, remorqueurs et
matériels de renflouement).
Depuis que l'on fabrique des navires à coque
métallique
(milieu du
19e s.), une table de correction de la déviation
est devenue nécessaire pour pouvoir tenir un cap
magnétique malgré la déviation du
compas
causée par les masses métalliques.
D'après
l'exemple antique ci-contre, le barreur doit diriger son bateau vers
le SO
au compas pour tenir un cap magnétique OSO (source:
Alan
Gurney,
COMPASS,
2004).
Exemples de tables contemporaines : cliquer
ICI.
Pour plus de
détails consulter le site
Les Cours Marins.
Cliquer
sur la gravure de
droite
pour l'agrandir
DHI - voir Deutsche
Seewarte
Série de compas conçue et fabriquée par la société Eugene M. Sherman
Company de Seattle (USA). Voir aussi Sherman, compas aéronautique
Cliquer
sur la gravure de
droite
pour l'agrandir
Abel Louis Doignon était un fabricant de
boussoles et
compas domicilié au 11, rue Hoche, Malakoff, Paris.
Il a
déposé plusieurs brevets pour compas de marine et
d'aviation entre 1905 et 1928 (voir aussi boussoles de marche). On doit
citer en particulier le brevet n° 539.589 de 1921 décrivant
l'utilisation de petits
tubes capilaires contenant des sels de radium
fixés sur la rose afin d'éviter que les liquides utilisés ne les
dissolvent.
Photo
de dr. : compas réalisé en coopération
avec B.B.T.
M. D'ONZEMBRAY a publié en 1731 la description d'un système
intitulé
Machine
pour connoître sur Mer
l'angle de la ligne du Vent & de la Quille du Vaisseau ; comme
aussi l'angle du Méridien de la Boussole avec la Quille et &
l'angle du Méridien de la Boussole avec la ligne du Vent
(paru dans l'Histoire de l'Académie des
Sciences en 1764). Elle devait permettre d'optimiser la mise des
nombreuses voiles. Son principe est de superposer au compas de route
une girouette munie d'un index indiquant la direction du vent
directement sur la rose des vents graduée en rumbs et en degrés (texte
complet disponible, 5 p.).
Les doris (dory en anglais) sont des barques à fond plat de conception
nord-américaine dont l'équipage utilisait de petits compas placés dans
des boîtes en bois.
Voir aussi VION (Marine).
|
|
Fiche
technique
Image de g.: boîtier octogonal
Image au centre: boîtier cylindrique (Photo M. Bergouignan)
|
Dubois & Casse était un fabricant de
Barometer (
Lien vers une
vue du dos d'un instrument, photo J. Clarke)
actif dans la 2ème moitié du XIXe s. Le
logo
de la sotiété était formé de ses initiales palcées de chjaque côté
d'une ancre de marine.
(Source: analogweather.com)
Emile Marin DUCHEMIN (11, rue de la Bienfaisance, Paris)
avait développé et fait breveter le 30 janvier
1874 ce compas de marine appelé BOUSSOLE CIRCULAIRE.
L'inventor
a tout tenté pour faire adopter ce système par la
Marine
Nationale et présenta de nombreux rapport
d'évaluation
positifs des officiers naviguants. Il est cependant étonnant
qu'une telle solution particulièrement lourde ait
été envisagée alors qu'à la
même
époque, les Amirautés britannique et allemande
préconisaient la rose en papier à aimants
suspendius
à des fils de soie de
Thomson de
Hechelmann
et de
C.
Plath).
L'idée
était que plus l'aimant était volumineux, plus la
rose
serait stable.
Le
principe consistait à magnétiser un ou
plusieurs cercles concentriques et reliés par un barreau en
matériau amagnétique. Il compléta et
précisa les variantes de ce brevet une dizaine de fois au
cours de l'année, ajoutant plus tard des aimants
placés aux points cardinaux.
Duchemin publia un livret relatant les expériences
faites avec en mer. Ce compas est cité dans l'ouvrage de
référence
Der Kompass
(Schück, 1911) qui fait un inventaire quasi complet des
instruments réalisés jusqu'à cette
date (voir
DIVERS / Bibliographie).
Dans un livre intitulé "La Boussole" (1885 - voir DIVERS /
Bibliographie) l'auteur cite cet instrument comme
étant l'invention la plus récente en la
matière : "
M. Duchemin a proposé de
remplacer l'aiguille par
un cercle d'acier trempé. Cette nouvelle boussole
appelée circulaire (...) expérimentée
à bord de plusieurs bâtiments, donna les meilleurs
résultats et d'après les rapports officiels, la
sensibilité du cercle aimanté est très
supérieure à celle de l'aiguille. Deux navires
possèdent aujourd'hui des compas circulaires et l'un d'eux a
même entrepris (...) un grand voyage de circumnavigation."
Voir aussi le brevet de E. BISSON.
E - F
Un barreau de
Flinders (du nom du chercheur et navigateur anglais
Matthew
Flinders, 1774-1814) est une barre de fer doux
employée dans la compensation des
compas pour réduire certaines déviations
causées par les masses métalliques du navire
(armement, moteurs etc.) Pour plus de détails, voir
WIKIPEDIA.
Matthew Flinders avait consigné ses observations dans un
rapport adressé en 1812 à l'Amirauté
britannique
(le livre en
anglais COMPASS
d'Alan Gurney 2004, retrace l'histoire du développement des
compas de marine - seule une traduction en allemand faite en 2010 est
connue).
Photo
de dr. : Barreau de
Flinders devant un habitacle de
compas KELVIN.
Thomas Flint était un fabricant d'instruments mathématiques, nautiques
et d'optique. Ses adresses successives
: 9 High Street
(1826-31), 31 Whitefriars Gate et 34 Whitefriars Gate
(1835-48) à Hull, Angleterre. Alors que sur la rose des
vents de la plupart des
grosses boussoles datant de cette époque, la
flèche du
point
cardinal EST
était enluminée
(lien
vers article spécial)
en plus de celle du nord, sur ce compas c'est
l'
ouest.
Nous supposons que ce compass était destiné
à
être
utilisé dans l'Océan Indien où
Jérusalem se trouve situé à l'Est.
À
droite: un
mouchard
(photo
J. Spence).
- G -
GALILEO
Le système appelé Galileo était l'élément maître permettant d'asservir
un
compas déporté
qui fut mis en œuvre dans quelques navires de la marine italienne au
début du 20e s.
Une lampe placée dans la cuvette illuminait au travers d'une ouverture
semi-circulaire du disque du compas une cellule photoélectrique située
au-dessus de lui tant
que le disque était dans la position prédéfinie. Dès qu'elle s'en
détournait suite à un changement de cap du bâtiment, le rayon lumineux
se trouvait masqué par le disque.
Source :
From Lodestone to Gyro-Compass
(voir Menu Divers /
Histoire et Bibliogr.).
GEHNA
Acronyme de Georg
Hechelmann
Nachfolger (successeurs, voir le site: www.gehna.de). La
société ne fabrique plus de compas mais des habitacles. Lien :
photo
du dernier modèle connu.
Photos BSH (cliquer sur l'image
pour voir le nom du fabricant en toutes lettres)
GRW, Geräte und
Regler-Werke
Ancienne société de RDA (anc. Allemagne de l'est) sise à Teltow qui
fabriquait des équipements et des régleurs. Elle avait succédé aux
usines Askania après avoir perdu le procès contre la société ASKANIA
d'Allemagne de l'ouest qui avait elle-même pris la succession des
usines Bamberg
Friedenau après la 2e G.m. et leur nationalisation puis leur
intégration
dans le groupe nationalisé VEB GRW TELTOW (Source: Digital
Museum Germany / nat.museum-digital.de).
Photos
nat.museum-digital.com)
Cliquer sur les images pour les agrandir
|
|
Fiche
technique
Dimensions (caisse en bois): 200 x 200 mm
|
Gyrocompas
Un gyrocompas est un dispositif à mouvement gyroscopique
servant
à conserver à un système indicateur de
direction
(rose des vents) une position stable malgré les mouvements
du
véhicule porteur (navire, aéronef, etc.).
Certains gyrocompas peuvent être asservis à un
signal
émis par un senseur de champ magnétique terrestre
(vanne
de flux).
Ces systèmes ne font pas l'objet du présent
musée
qui est uniquement consacré aux systèmes purement
magnétiques. Voir plus haut l'article consacré au système Anschütz.
- H -
Habitacle
Meuble servant à protéger un compas des
influences
magnétiques extérieures (voir barreau de
Flinders) et
à placer la rose des vents à une hauteur
suffisante pour pouvoir être surveillée en
permanence par
l'homme de barre. Exemples : DENT, KELVIN, PLATH.
Les catalogues de Carl Bamberg
Nautik
XVII et de son successeur
Askania
Nautik
35 (années 1930)
présentent divers modèles : type
Khp200, Kh225). Cliquer sur les liens pour plus de détails.
Au cours de la 2ème G.m. la marine de guerre
allemande (voir
Kriegsmarine)
avait défini un habitacle standard commun à tous
les navires baptisé
Marineeinheitskompassstand.
|
|
|
|
|
À g. : habitacle équipé d'un
compas LUDOLPH (ci-dessus)
|
Le
mécanisme de
compensation
|
Habitacle
standard (en
allemand: Marineeinheitskompassstand)
Fiche technique
Vue des éléments constitutifs
Photos
Jaypee
/ Archives du ministère de la Marine allemande
Cliquer sur les images pour les agrandir |
L'instrument appelé HANSEN BEARING BOARD
(voir photo à dr.) est un
taximètre
de poche (suivre le lien pour lire sa description).
Leendert Johannus HARRI était un fabricant hollandais. Sa
famille (souffleur de verre) avait immigré de Venise vers 1730.
L'entreprise (voir www.ljharri.nl) est connue pour ses instruments,
cartes marines et sa littérature.
|
|
Fiche technique
Diam. : 125 mm
Hauteur : 120 mm
Diam. carte mobile : 100 mm
|
W. HARTMANN, ancien fabricant de Hambourg. Certains
instruments sont marqués GEHNA (voir Hechelmann) ou NAUTICA. Aucune
information disponible.
Photos BSH.
Anc. fabricant de compas de
Hambourg (successeur:
GEHNA)
qui fit breveter en 1874 (D.R.P. 23.503) une
version améliorée de la rose en papier
à aimants
suspendus à des fils de soie mise au point par
Thomson/Kelvin
(voir ci-dessous). Il les fabriquait
dans son propre atelier à partir du 1er oct. 1878 et
probablement jusqu'en 1905 (source :
Feinmechanik
und Optik in
Hamburg,
Gert Behnke, 2011). On trouve une description complète et
précise à l'article
Kompass
de la grande encyclopédie allemande MEYER's
Konversationslexikon.
Il est
également cité dans les ouvrages de
référence
Der
Kompass an Bord (
Deutsche
Seewarte, 1906) et
Der
Kompass
(Schück, 1911). Son concurrent
C. PLATH
proposa aussi un
système et tenta en vain de trouver l'appui de
l'Amirauté
de la Marine Impériale.
Photos BSH
(Cliquer pour agrandir)
|
Fiche technique
Diamètre du disque: 1.
Les aimants et leur fixation rendaient le disque assez lourd et
provoquaient donc une forte friction au niveau du point d'appui.
Adresse sur le disque : Vorsetzen 3
Lien vers fig. du brevet : cliquer ICI
Une autre version présentait des aimants cousus à même le disque,
invisibles du dessus :
|
Dessin paru dans
'Der Kompass an Bord' (1906)
et photo de côté parue dans
Der Doppelkompass
(Bidlingmaier)
|
Description : voir à dr.
|
Fiche
technique
Compas contemporain du brig
Ausguste* construit à
Wismar (Allemagne) en 1840.
- Diam. de la rose : env. 10 cm
Inscription
au centre de la rose des vents : Georg Hechelmann Nachf. (=
successeur)
Vorsetzen 15 (nouvelle adresse de l'entreprise à Hambourg).
*
Maquette
exposée au musée de la ville de Wismar - Photo
Jaypee
|
Le logo 'G.H.' dans la rose
(photo
D.
Hölber)
|
Petter HOLM était un facteur de compas de
Copenhague (qui s'écrivait encore Kjöbenhavn). Plusieurs
instruments signés de lui sont connus.
La banque de données du Adlerplanetarium indique comme dates de
naissance et de décès 1696-1776. Sa nationalité est incertaine : il
apparaît en Suède, au Danemark et en Hollande en tant que réalisateur
de
tableaux de marées, de calendriers perpétuels etc. Il aurait dirigé une
école de navigatoion. Nous connaissons un
modèle antérieur à 1804 (date d'une réparation) et un autre
non daté publié dans le livre
Der
Kompass (A. Schück, 1911, voir menu Divers / Hist.
& Bibliogr.). Ce dernier est signé RASM. ANDR. HOLM. La
descripton
correspondante n'indique cependant que les couleurs de la
rose
(lignes blanches sur fond noir) et le musée (K.I.M. = Königliches
Institut für Meereskunde, Inst. royal des sciences de la mer) où se
trouve ce compas.
(Photos Uwe Münch)
|
Fiche technique
Diam. x hauteur : 145 x 120 mm
Deux aimants parallèles collés sous la rose
Date : fin XVIIIe s. (mentions
portées à l'intérieur du boîtier lors de réparations, (illisible) 1804
et Rostock 1817, Evers)
|
|
|
Fleur
de lys quasiment identique ornant une rose signée Rasmus Andr. Holm (le
fils de P. Holm ?),
également de Copenhague.
Inscription sur le bandeau : ANGELO.
La décoration du point cardinal EST est cependant différente.
Gravure : Der
Kompass, tabl. 20
|
|
In 1926 S. L. HOLMES developed a successful
transmitting
magnetic compass (TMC) using the principle of the Wheatstone
bridge. It was produced together with BENDIX (Pic. at r. courtesy
INVALUABLE - The instrument is marked E.S.Ritchie Sons Inc. 91270. 1920
Patent. Dim.: H: 6.5": W: 11.5": D: 11.5")
Read the functional description in
From Lodestone to Gyro-Compass
(see menue Miscell. /
History & Bibliography).
Ancienne entreprise parisienne (pour en savoir plus
cliquer
ICI).
Houlliot et
Vion
s'étaient partagé le marché pour ne
pas se faire de concurrence.
Voir aussi boussoles de gousset,
DESOMBRE.
Gamme
des produits
selon le catalogue de l'Industrie
Française des Instruments de Précision,
édition
1901-1902
|
Carte de visite grand format (130 x 84 mm)
(Cliquer
sur
les
photos pour
les agrandir)
|
Compas
de cabine
(Apparaît dans le catalogue de la Sté des
Lunetiers, 1932)
Fiche
technique
- Diam. de la rose : livrable de 30* à 120 mm
(* exemple dans la catégorie Boussoles de gousset)
Photo
Michel Collignon
|
Henry Hughes (voir article complet
ICI).
La plupart des compas signés HUSUN étaient destinés à l'aéronautique
mais celui-ci est un compas de marine typique. Cependant le S du Sud
est inversé de sorte qu'il devait être lu dans un miroir ou a travers
un prisme comme les boussoles de
Creagh-Osborne.
Le n° de brevet renvoie à l'invention de
Campbell
& Bennett.
Photos Dánial K. Thomsen
|
|
|
Fiche technique
Dimensions (H x diam.): 105 x 255 mm
Divisions : rhumbs et degrés
Marquage DEAD BEAT : voir l'article Compas Apériodique, c'est à dire
sans période
d'oscillations, dans la section Compas
aéron.
NOTA : Sur la rose des vents sans graduation chiffrée le S du sud est
inversé. Cette face du disque devrait se situer sur le dessous pour
pouvoir être observée au travers d'une fenêtre dans un miroir fixé au
plafond de la cabine. Le disque aurait été mal replacé lors d'une
manipulation de maintenance telle que remplacement du verre brisé.
|
- I -
IMRAY
Laurie Norie &
Wilson Ltd London
Portrait : Ce fabricant ne propose aujourd'hui plus que des cartes
marines. Son histoire est racontée dans le livre
The
Makers of the Blueback
Charts: A History of Imray
Laurie Norie & Wilson Ltd
de
Susanna Fisher (2001). Site internet :
IMRAY
Photos
Menno Koper (Cliquer sur les images pour les agrandir)
|
|
Fiche technique
Dim.:
- Diam. disque rose des vents : mm
Âge : env. milieu du 19e s.
|
- J -
Les compas japonais étaient divisés en 12 secteurs. Voir plus haut à
l'article CHINE pour plus de détails.
Photo BSH
In 1863 F. Jenkin patented a
transmitting
magnetic compass (TMC) system in which a contact attached to
the card wiped one or other of a hundred contacts spaced around the
bowl. From each of these contacts a wire led away to the repeater, in
which a pivoted needle was placed in the center of a circle of 100
electro-magnets, one of which was energized when its contact was
touched by that on the compass card. The repeater needle, of course,
aligned itself with whichever electro-magnet was energizes, so that the
repeater followed the indications of the compass.
Source: From Lodestone to Gyro-Compass (see menue Miscell. /
History & Bibliography)
-
K -
P. J. KAISER était un hollandais qui avait fait
breveter en 1892 une rose de compas dont l'équipage
magnétique était constitué d'arcs de
cercle
assemblés et suspendus à la chape par des tubes.
Ce
système a plus tard été
amélioré par
l'Allemand SCKELL qui remplaça les tubes par des chainettes.
Comparer avec le système de DUCHEMIN.
Cliquer
sur l'image de dr. pour voir un extrait agrandi du brevet.
La
société Kelvin Hughes
Ltd fut créée en 1947 par la fusion des
fabricants d'instruments scientifiques Henry
Hughes &
Son
Ltd, London, England d'une part et de
Kelvin Bottomley
& Baird Ltd,
Glasgow,
Scotland. Le logo de l'un des prédécesseurs
(White,
Bottomley, THOMSON) représentait les trois initiales WBT
placées sur le symbole du Yin-Yang (voir photo de dr. et WBT
dans la cat. boussoles à bracelet).
(Lire
l'histoire
complète dans Wikipedia - "Kelvin Hughes"
et www.kelvinhughes.com).
KELVIN est en fait le patronyme nobiliaire du physicien William
THOMSON élevé au
rang de Lord Kelvin of Largs (voir WIKIPEDIA). Il est en particulier
devenu
célèbre
pour l'habitacle à système de compensation du
compas
à deux boules de fer doux et sa rose de compas
extra
légère. Ces éléments sont décrits dans un premier brevet (n° 1339, du
29 mars 1876) rapidement amendé la même année (n° 4876, 18 décembre
1876). Lien vers image:
cliquer ICI (photos Université de
Glasgow).
Elle était
évidée en son milieu, suspendue à 32
fils (S) et
équipée de six à huit bâtonnets
magnétiques (M) dans la version de base (voir dessin de g.). Une
version
améliorée possédait 14 aimants pour
mieux contrebalancer les effets du tir des canons et par forte
mer
(photo de dr.).
Pour plus de détails et d'images, consulter
Land
& Sea Collection.
NOTA : Ce principe de rose légère à aimants suspendus a aussi été
repris sur
des roses à structure en aluminium dont seuls deux exemplaires
sensiblement différents sont connus (voir
MSP).
Elle fut (trop) longtemps utilisée dans la marine royale
britannique par suite d'un intense lobbying, même
après qu'il eut été amplement
démontré
que les compas à rose amortie
par liquide étaient bien plus fiables et par
conséquent
adoptés
entre autres par la marine étatsunienne. Les constructeurs
allemands
C.
PLATH et
G. HECHELMANN
ont cependant chacun eux aussi
développé des évolutions de ce
système.
Documents en anglais:
-
Terrestrial Magnetism and the
Mariner's
Compass (par W. Thomson).
-
Instructions
for the adjustment of Lord
KELVIN'S
PATENT
COMPASS (36
pages, photocopie disponible sur demande)
Il
fut
également partenaire de plusieurs industriels qui
fabriquaient
les compas de son invention.
KATAV-IVANOVSK INSTRUMENT-MAKING PLANT,
JSC ( Катав-Ивановский приборостроительный завод ) - Fabricant russe
dont le siège est à Katav-Ivanovsk, 456110 Chelyabinskaya oblast,
Katav-Ivanovsk, ul.
Karavaeva 45. Il fabrique une gamme importante de compas de marine et
des boussoles pour plongeurs.
L'instrument de droite sert au calibrage des compas de la marien russe.
Il est désigné "Инклинатор И" (Inklinator 'I'). Chaque navire a son
propre champ magnétique et ses compas doivent être calibré en
conséquence. Le champ magnétique a aussi une composante verticale qui
peut varier fortement selon les lieux.
. A cet effet le
compas principal d'un navire possède des sortes de tiges d'acier.
Description tirée du site du fabricant: "Инклинатор
"И" для измерения угла наклонения вектора магнитного поля.
Используется при девиационных работах. Применяется для типов компасов
КМ 100, УКПМ-М, КМ 145.
Производители/поставщики: ЗАО «Катав-Ивановский
приборостроительный завод»
Ce terme désigne en fait les forces navales allemandes du
IIIe Reich entre 1935 et 1945. Auparavant elle s'appelait la
Kaiserliche Marine
(marine impériale) créée en 1871. Les
compas utilisés dans la marine de guerre allemande
étaient
repérés par un symbole de
l'état (couronne de l'empereur ou aigle et croix
gammée svastika) au-dessus de la lettre
M
(marine).
Pendant l'entre-deux guerres (République de Weimar,
1919-1935), l'Allemagne n'avait pas le
droit d'entretenir une marine de guerre mais les compas
étaient repérés
de manière identique avec une aigle très proche
du
dessin actuel.
Sous le IIIe Reich (1935-1945), le marquage pouvait comprendre le mot
Kriegsmarine,
un
n° de référence et le nom du fabricant ou
son code à trois lettres.
Sur les bâtiments de la
Bundesmarine
actuelle (depuis 1956), les compas sont repérés
par le
terme "Bundeseigentum" (Propriété de l'Etat
fédéral) et la référence
d'approvisionnement OTAN à 12 chiffres avec en plus parfois
le
nom du fabricant.
Sur les navires de l'ancienne
Allemagne
de l'Est
(RDA, 1949-1989), le marquage était "Eigentum der NVA"
(Nationale Volksarmee), c'est-à-dire
propriété de
l'Armée populaire).
Détails techniques: voir les compas BAMBERG
ci-dessus.
A dr.: l'emblème de la marine Impériale allemande.
Cliquer
sur les illustrations pour les agrandir
(Photo Atlantikpirat/guntherprien47) |
Gravure
au dos d'une
boussole de poche ayant probablement appartenu à un
capitaine de
ballon dirigeable (Zeppelin) pendant la 1ère G.M
(détails : voir la boussole de gousset BAMBERG).
(Photo de g. Andrew N.)
|
1933-1945: Symboles du IIIe Reich* (Aigle
et croix gammée) et le logo de
PLATH, un
marin faisant une visée avec un sextant.
Description: v. PLATH ci-dessous
* Voir aussi ANSCHÜTZ
(Photo
Leonardo Signirole) |
La société
Kuhlmann
(lien vers son site) est une entreprise créée en 1903 à
Wilhelmshaven
(Allemagne). Cet
instrument de la 1ère GM est appelé en allemand
Angriffsscheibe
(disque d'attaque). Il permettait d'orienter les torpilles d'un
sous-marin et de calculer l'angle d'attaque en tenant compte de la
vitesse.
Photo de dr. © A. Uhler. Voir aussi
l'instrument
identique signé
STEGER
dont nous possédons une photo de meilleure qualité.
Dimensions du coffret : 18 x 32 cm