-
M -
Boussole à lentille de grossissement utilisée par
l'Armée de Terre étatsunienne. Cette
désignation s'applique à deux types
d'instruments. La version d'origine (lourde)
présentée ici était basée
sur
le concept de la boussole
DOLLOND déjà
décrite dans un catalogue de F. BARKER &
Son de 1926 (brevet de 1916). Peu d'unités l'ont
utilisée et
elle fut remplacée pendant la 2ème
Guerre mondiale
par une version légère (voir
Superior
Magneto et
Gurley).
Le modèle
qui lui succéda est la M-1950
construite par de nombreuses sociétés (liste :
voir
boussole
à lentille de grossissement).
Pour assurer la formation des soldats, l'US Army se servait de
brochures contenant
une fausse boussole de type M-1938
(version légère).
(Cliquer
sur les petites
photos pour les agrandir) |
|
Fiche
technique
- Diamètre (couvercle) : 54 mm
- Hauteur : 35 mm
- Poids (sans liquide) : 180 g
- Graduation : 6400 mill., sens antihoraire
- Peinture : gris, traces d'une couche vert militaire
- Fabricant : certains exemplaires sont signés AINSWORTH
Notice réglementaire disponible en boutique.
|
Nom de plusieurs modèles de boussoles à main
conçues et commercialisées par
SHORT
& MASON Ltd seul ou en
coopération avec
TAYLOR
(boussoles de gousset).
Boussole (probablement) fabriquée en
Inde du temps où elle était encore une colonie
britannique. Le modèle d'origine (1942) a connu une
première modification (Mk II 1944) puis a
été modernisé par la suite. Nous
présentons les trois versions.
Ci-dessus : Le verre
était maintenu en place à l'aide d'un ressort
filaire encastré dans trois encoches latérales.
Le limbe pouvait être tourné à l'aide
de deux pattes situées à 90 et 270
degrés.
Ci-dessous : Vue de la rose au travers de la fenêtre
latérale :
à chaque extrémité de la ligne
verticale (noire)
de lecture se trouve un triangle de peinture au radium.
Le côté opposé du boîtier
présente une ligne blanche dans le prolongement de l'encoche
de visée. |
Le
modèle d'origine :
1942, n° de série 6529
(Cliquer
pour agrandir)
Il y
avait aussi des marques au radium sur le cercle divisé (un
trait sous 360 degrés), sur le verre (en fait,
du plexiglas...) au 2/3 de la ligne de foi entre les deux encoches de
visée du boîtier.
|
Fiche
technique
- Diamètre : 60 mm
- Hauteur : 25 mm
- Poids: 100 g
- Graduation : 360° (rose et cercle divisé)
- Visée : à l'aide des deux encoches du bord du
boîtier
- Repère nord de la rose : losange de peinture au radium
- Marquages : trident symbole de l'armée britannique
(appelé aussi crow
foot, pied de
corbeau) gravé au-dessus d'un 'I'
majuscule (India), abr.
R.P.A. (?)
- Le cercle divisé (et le verre) était maintenus
en place par un ressort en fer fixé dans trois fentes du
boîtier.
- La rose était immobilisée au repos et se
débloquait sous l'action d'un piston à ressort
placé dans le fond du boîtier.
- Graduations : 360 degrés (rose et cercle divisé)
- Visée : grâce à deux encoches
ménagées dans le bord du boîtier
- Matériau : laiton, peinture noire
Vue détaillée de la rose :
|
Sur
la version Mk II,
le ressort de maintien était
remplacé par un cercle de section triangulaire
monté avec interférence. Les deux pattes
situées à l'Est et l'Ouest sont
remplacées par des renflements.
|
La
rose d'origine
existait également percée de
quatre trous : cela permettait de repérer plus facilement sa
position dans l'obscurité par contraste avec la peinture
lumineuse du fond du boîtier (voir plus loin).
(Photo Chris
Stedman) |
Modèle
F 06/89 - Mk II 1944
Fiche technique
- Dimensions et poids : idem ci-dessus
- Date sur le fond du boîtier (1944) : probablement
la date de conception du modèle Mark II.
- Matériaux : laiton, traces de peinture noire
|
Sur
le modèle "remis à niveau", la
fenêtre inutile est obturée par une platine
vissée.
|
Sur
cette version
modernisée, un limbe a
été superposé à l'anneau
d'origine ajouté mais il ne peut pas
tourner et la boussole ne peut donc plus être
utilisée pour afficher un cap à suivre ou prendre
un relèvement.
|
Modèle
ME 502 - Mk II
Fiche technique
- Dim. et poids : voir modèle ci-dessus
- Graduation : 360° et 6400 mill. sur la rose plate,
360° sur le cercle divisé
Vue de l'intérieur du boîtier recouvert de
peinture luminescente : le frein
d'aiguille est mû par un bouton-pression (visible sur les
photos de gauche), un levier articulé et un ressort
à lamelle.
|
MANUFRANCE
(MF)
Autre nom de la
Manufacture
d'Armes et de
Cycles de Staint-Etienne
(voir Wikipedia). Certains instruments sont frappés du
sigle MF. Pour plus de détails concernant les
modèles présentés ici voir
boussole
directrice,
Bézard,
Peigné,
Lemaire,
Souchier
etc.
Edition 1908
|
Edition
1921
|
Edition
1965
|
Boussole de gousset
àcadran typique de
Muller
& Vaucher
|
Trousse boussole
et baromètre
side
(voir un exemplaire en bon état ICI)
|
|
Marschkompass / MKo
Le terme allemand
Marschkompass
(abrégé MK ou MKo) était la
désignation
officielle des boussoles utilisées dans les organisations
paramilitaires et militaires.
Voir Busch, Stockert, Breithaupt etc. Comparer notamment avec les
instruments appelés Touristenkompass
et Jugendkompass.
Meiser
& Mertig
Meiser & Mertig GmbH - Werkstätten
für Präzisionsmechanik - (sise à Dresde
Nr. 6,
Kurfürstenstr. 27) était une entreprise allemande
qui fabriquait des instruments scientifiques. M. & M.
a
réalisé en 1924 la boussole
TRIUMPH.
Lien vers le
catalogue 1903
n° 27.
Entreprise tchécoslovaque
située à Prague (
Praha
en
tchèque). Le nom fut créé
(MEchanická a OPTická
výrobA) lors de
la nationalisation et de la fusion des sociétés précédentes
OPTIKOTECHNA et SRB a
ŠTYS Praha (SŠP)
.
Son code
confidentiel pour les matérioels militaires sous le régime communiste
était
xbk
(lien vers exemple). Elle
reprit la fabrication d'un boussole produite dans les années 40, de
type
Bézard
pratiquement
identique à celle signée
SŠP.
La seule différence
visible réside
dans la réalisation de la flèche indiquant le
sens de la
marche qui consistait en deux décalques sur la
version civile SSP. Par la suite, elle produisit une version en boîtier
parallépipédique avec le même type de
capsule (
voir aussi dans
la catégorie Boussoles de topogr. et d'artill.).
Le
logo du fabricant
|
La flèche en
relief (emboutie)
|
|
Fiche
technique
- Graduation : 360 degrés, sens horaire
- Cadran et aiguille de type Bézard
- Points cardinaux : voir Divers / Points cardinaux /
Tchécoslovaquie
- Réglette : 50 mm
- Poids : 70 g
- Le miroir possède un ressort à lame qui permet
de
l'immobiliser incliné à 45 degrés. |
- Marquages : MEOPTA (logo) Made in Czechoslovakia
- Date de fabrication : probablement années 1950 |
Cliquer
sur les images pour
les
agrandir
|
Fiche
technique
- Dimensions : 80 x 52 x 20 mm
- Graduation : 360 degrés, sens horaire
- Points cardinaux : voir Divers / Points cardinaux /
Tchèque
- Réglette : 70 mm
- Poids : 75 g
- Cadran et aiguille de type Bézard
- Matériau : boîtier
parallélépipédique en
bakélite, couvercle et miroir en acier
|
Ancien nom d'une société
suisse (pour en savoir plus, cliquer
ICI).
A ne pas confondre avec le modèle MERIDIAN des
sociétés allemandes WILKIE et K&R.
(Voir
aussi la catégorie Boussoles topographiques)
MILLER OPTIK (www.miller.at) est une entreprise autrichienne
sise à Innsbruck (matériel optique).
Son directeur Dr Bruno Miller (âgé de 90 ans en
janvier
2013) qui avait repris l'entreprise des mains de son père
Fritz
Miller en 1951, ne connaissait pas ce type de marquage des produits et
cette entreprise n'a jamais fabriqué de boussoles mais des
instruments d'optiques comme des théodolites et autres
instruments de topographie. Cette boussole présente
certaines
caractéristiques
typiques des produits réalisés
ultérieurement par
PASTO / WILKIE (limbe gradué et aiguille
magnétique). Le boîtier en bakélite est
identique
à un modèle plus simple commercialisé
par
Méridian (ci-dessus).
|
|
Fiche
technique
- Dimensions : 65 x 65 x 25 mm
- Graduation : 360° sens horaire
- Clinomètre : +/- 90°, nivelle cylindrique
- Poids : 88 g
Le couvercle/miroir verrouillable au moyen d'une vis imperdable
actionne le
bouton-levier d'immobilisation de l'aiguille.
- Réglette latérale : néant
- Marquage au dos : MILLER INNSBRUCK
|
Ancienne entreprise suédoise de Stockholm. Aucune autre information
disponible pour linstant.
Dans
le système militaire suédois, le cercle était auparavant divisé en 6300
millièmes (OTAN : 6400) c'est pour cela que sur la lunette le nord
(zéro) correspond à la division 63. Entre la boussole
proprement
dite et la charnière, on lit INNERSKALA =
GRADER (divisions internes = degrés) et YTTERSKALA = STRECK
(divisions externes = millièmes). Le
cadran
solaire et rose des vents (
lien vers photo)
est très particulier. Les points semi-cardinaux sont abrégés en suédois
(V =
västerut
= ouest) mais le point cardinal ouest est représenté par un W comme sur
la boussole. Les abréviations FM et EM sont celles des mots
formiddag et
eftermiddag
(matin et après midi), M signifie midi et MN est pour minuit:
il
faut bien penser que dans le nord de la scandinavie, le soleil ne se
couche pas en été pendant des semaines sinon des mois!
Photos
H. Waldmann
|
Visée : Un point de peinture lumineuse dans le couvercle sous la
languette de visée (voir la photo du cadran solaire)
|
Sur les côtés du boîtier: Réglettes totalisant 90 mm
(boîtier à plat) |
Fiche
technique
- Dim.: env. 75 x 50 mm
- Div.: 6300 mill. sens antihoraire sur la lunette et 360°
sens hor. sur la boussole
- Pts. cardinaux sur la boussole: en allemand (O = Ost, W = West)
- Marquage sous le cadran solaire: MILTON & Co
STOCKHOLM
- Sur chaque face extérieure du boîtier : échelles de lecture directe
des distances sur les cartes militaires suédoises.
|
Cet instrument est le seul que nous connaissions
présentant un disque gradué
entièrement
noir (comparer avec Stinger). Ils étaient
fabriqués dans les années 1915 -1930 par
F. Barker
& Son pour l'armée des Indes (Indian Army, à l'époque colonie
anglaise). Le cadran était aussi proposé en
Grande-Bretagne mais sans succès. Le sigle M.I.O. signifie Mathematical
Instruments Office.
Photos
David
/
Nautical Antiques
|
|
Fiche
technique
- Disque : aluminum, repères au radium
- Dimensions : standard Verner's Pattern Mk VIII
- Autres marquages :
• Sur le fond : la flèche de l'armée
au-dessus de
l'initiale 'I'
(India, voir Magn. Trng. plus haut) entre les lettres I (ou est-ce le
chiffre 1 ?) et G
• Sur la sacoche
en cuir (lien vers la photo) :
flèche de l'armée
au-dessus de la lettre T
|
La boussole à miroir fut inventée par ... en ...
(?). Les boussoles à miroir ont
généralement tout comme les boussoles
à
prisme
une double rangée de graduations et de chiffres sur la rose
: l'une est imprimée normalement et peut être lue
à l'œil nu tandis que l'autre est
inversée pour être lue dans un miroir
disposé dans le couvercle de l'autre
côté de la capsule.
Exemples de boussoles à miroir exposées ici :
- boussoles topographiques et d'artillerie :
Breithaupt,
Brunton,
FPM,
Rossignol,
Winterer...
- boussoles à main :
Bézard,
Busch,
Cruchon
& Emons,
Doignon,
MORDAN,
Plan,
RECTA,
SILVA,
"S"
(C. Stockert) ...
Modèle de boussole anglaise (voir
Mark 1, 2
etc.)
qui a aussi été utilisé dans
l'Armée Française (voir
F.
BARKER & Son)
dans les années 70-80.
MK
III (voir BARKER)
MK3A
Des boussoles de type Mark III ont été
fabriquées
en Australie par J.
W. Handley de Melbourne à partir de 1966 (date
d'extinction
de la protection du brevet) et l'Australie en
fabriquait
pour ses propres forces armées. Voir ci-dessous à dr. la version
la plus récente présentant deux NSN différents après
remplacement du radium par
du tritium. Noter l'abréviation GILS au centre. L'Inde a également
fabriqué des MK3A. La signification des
abréviations O.D.D. et O.F.D. est inconnue.
Fiche
technique: voir BARKER - MK III (
Photos:
coll. privées)
M.K.32
Désignation première de la boussole
K.M.32
(voir aussi
GERLACH, JEZNAZKI,
KULVIEC).
La boussole appelée
Modèle
1922 a
succédé à la
boussole
directrice
(modèle de gousset, voir
MORIN),
dite
aussi
boussole
du poilu
utilisée pendant la Première Guerre mondiale.
Elle n'apparut cependant que vers la fin des années 1920
dans le
Manuel
du
gradé
d'infanterie (
photo
de droite - cliquer pour
agrandir).
NOTA :
Il
y eut également un
instrument
désigné provisoirement Modèle 1922
mais de conception différente, réalisé
par la société DOIGNON.
Les
conditions
de
réception
(8
p. copies disponibles sur demande)
portent l'en-tête du Ministère de la Guerre,
Service
géographique de l'Armée, Section des Instruments
et
Laboratoire d'Optique. On ne peut donc pas savoir qui de tous les
fournisseurs français en fut le concepteur initial.
Sa forme en
U
évoque la boussole de type
BÉZARD
(cliquer sur le lien pour
accéder au chapitre qui
lui est consacré) qui
lui
succéda après la Seconde Guerre
mondiale, mais il n'en avait pas les
fonctionnalités avancées.
Elle a aussi existé en version simple de gousset
dite
directrice
et présentant le même cadran (voir
MORIN).
Elle a
servi de modèle à la boussole polonaise
K.M.
32
fabriquée d'abord
par
GERLACH
puis
par
JEZNACKI.
L'Armée et la Gendarmerie Belges l'ont aussi
utilisée (de ... à ... ?).
Une version moderne
à amortissement liquide et une version à miroir
suspendu
sous le boîtier (système RECTA) furent
commercialisées en 1954 par la société
LEMAIRE.
Le maniement de cet instrument dans l'armée est
expliqué en détail dans le livret
intitulé
L'ORIENTATION
publié chez
Lavauzelle
(éditeur spécialisé dans la
documentation militaire (
photocopies
disponibles sur demande).
La
boussole
Modèle 1922 réglementaire graduée en
grades telle que
décrite dans la notice de l'Institut
Géographique
National (IGN, éd.
de 1943).
Son cadran est équipé d'une flèche de
route (principe identique aux boussoles de gousset dites directrices
(ou de "poilu") de la
1ère Guerre Mondiale)
Fiche technique
- Matériau : aluminium
- Dimensions: 750 x 60 x 17 mm
- Poids : 100 g
- Marquages externes:
. sur la tranche (côté articulation du couvercle)
: Mle 1922 + nom du fabricant + n° de série
. sur le couvercle : I.G.N. ou M.G. (Ministère de la Guerre)
- Réglette de 60 mm sans graduations
Fabricants: CRC,
Demaria-Lapierre, DLM,
GAUMONT LEMAIRE, SECRÉTAN,
Sté des Lunetiers (S-L).
- Graduation : degrés, grades ou millièmes.
Nota : Sur le limbe gradué en degrés des premiers
exemplaires, la déclinaison était
indiquée
par les lettres NM
(nord magnétique), gravure tirée de la Note
Technique
sur les BOUSSOLES (1931). |
|
Version
réglementaire (Lemaire)
graduée en 400 grades
Dessin extrait d'un doct. du
Serv. Techn. du Génie ,
1939
|
Modèle
751*
(1933-1940)
- Boîtier en bakélite avec miroir collé
dans le couvercle. Sur les boîtiers en Kralastic
réalisés après la 2e GM, le miroir
était fixé par 2 vis.
- Repères radiumisés
(Société Française d'Energie et de
Radiochimie, 51-53 rue d'Alsace, Courbevoie).
- Table de conversion gravée sur platine en maillechort.
- Fond transparent en
rhodoïde.
Le
modèle fut déposé en 1934 par
Charles Collignon
et fabriquée par Houlliot. Le 1er boîtier fourni
par BALDON (de Bezons) fut présenté pour
acceptation le 12/12/1933.
A dr.
: Prototype
du modèle
750 ayant servi au dépôt
du
modèle en janvier
1934 :
Photo de dr. : M. Collignon, qui nous a également fourni
les
informations techniques et historiques
|
Modèle
850*
(env. 1950-60)
Boîtier en Kralastic
(mat. synth. traité contre le chargement
électrostatique).
La flèche et les repères ne contenaient pas de radium.
Table de conversion imprimée sur
une plaquette en
aluminium oxydé. Fabricant : Collignon-Houlliot
(lien vers la
présentation
dans le catalogue
MORIN de 1964. Voir aussi MORIN
plus loin et l'illustration de l'encyclopédie Larousse).
|
Ces
boussoles étaient graduées en
degrés,
grades ou millièmes au choix du client mais
elles possédaient une table de conversion
gravée ou imprimée sur une plaquette
métallique qui se logeait entre la capsule et le fond
transparent du boîtier. Voir ci-dessous, échelles D
(degrés), G
(grades) et M
(millièmes). La
plaquette
servait aussi de réglette (50 mm).
Le modèle
852
présentait en plus un
clinomètre constitué de deux échelles
(degrés et pourcentage) pour mesurer les pentes (positive et
négative). Il fallait pour cela tenir la boussole ouverte
verticalement par la cordelette et observer un objectif au niveau de
l'encoche de visée faisant face aux graduations
imprimées
sur la face
opposée du couvercle. A comparer aux
systèmes de Büchi
et de Teleoptik.
On peut aussi distinguer l'une des deux vis de fixation du miroir dans
le couvercle (photo du
mode d'emploi d'origine).
La
capsule
était aussi vendue et exportée sous forme de
boussole de
gousset simple (photo : voir LUFFT
mod. n° 1950). |
Boussole de marche à prisme décrite dans un document japonais. La
désignation apparaît uniquement dans le titre du fichier (
Handling
Procedure for the Model 96 Carry-on Compass). Elle
ressemble vaguement
au type anglais classique Mk. III mais serait fixée à une sacoche
oblongue ou un boîtier rigide à lanière dans laquelle se
replient le prisme et l'alidade pliante. Aucune photo
disponible
pour l'instant. Lien vers un
plan
trois-vues et la page de titre du manuel (copie complète
disponible).
Vue d'artiste
COMPASSIPEDIA.
MOM
(
Magyar
Optikai Művek,
Usines Optiques de Hongrie) était une
société hongroise
fondée en 1876 par
Süss
Nándor
(1848-1921) à
l'université de
Kolozsvár, au 8 de la rue Mozsár et
s'appelait
initialement
Süss
Precíziós Mechanikai
Intézet
(Süss Precision Mechanics Institute). L'institut
déménagea en 1900 au n° 9, rue
Alkotás.
La raison sociale fut modifiée en MOM en 1939. MOM
cessa
ses activités en 1995. Son logo était
composé des trois lettres MOM inscrites dans un cartouche
circulaire.
La plus ancienne de ces boussoles est de conception absolument
identique au modèle de type
BÉZARD
avec
son aiguille caractéristique à
l'extrémité
sud en forme de disque. Les versions ultérieures sont
signées ou bien MOM ou bien du chiffre 41 (code de l'usine
sous
le régime communiste) seulement. Elles sont toutes de
dimensions
légèrement
supérieures au modèle allemand
(phénomène
comparable à la relation entre le modèle 1922 et
la K.M. 32) mais
les versions ultérieures présentent une capsule
à
amortissement liquide. Deux types de graduation sont connus aujourd'hui
: le plus ancien en 6400 millièmes en sens antihoraire avec
le
zéro au sud et la version de l'époque
communiste en
6000 millièmes en sens horaire (voir les
détails dans les fiches techniques),
Toutes possèdent un
boîtier en bakélite brun-rouge. Certaines ont un
couvercle et une capsule en laiton, tandis que d'autres, beaucoup plus
légères, ont une capsule et un couvercle en
aluminium. D'autre
part, les matériaux et la forme de l'anneau d'accrochage
diffèrent aussi. Elles étaient
utilisées en combinaison avec une réglette de 10
cm comme le
modèle Bézard UBK. La version plus
récente
(graduée en 6000) aurait aussi
été
utilisée par les troupes du Vietnam-Nord (un cadeau
offert aux
frères socialistes) lors des Guerres d'Indochine
malgré les points cardinaux indiqués en hongrois
(voir sous DIVERS).
Contrairement à la boussole Bézard, elle n'avait
pas de flèche lumineuse en carton dans le couvercle.
Apparemment, MOM a uniquement fabriqué le grand
modèle militaire. La version civile identique au
petit
modèle I de LUFFT était fabriquée par
GAMMA.
MOM a aussi produit une version hongroise du modèle Mark III
de
F. Barker.
Le
premier modèle
de type Bézard en aluminium et peinture bleu-gris (cadran:
voir
à droite)
Couvercle
- Le
mot IRÁNY signifie DIRECTION en hongrois.
Nom du fabricant et logo:
Süss Nándor R. T.
Budapest.
N° de série: 41868
Cliquer
sur les images pour
les agrandir
|
Extrémité
sud de l'aiguille avec
une pastille lumineuse ronde (Mle
Bézard 1930)
Version
MOM à aiguille rouge
et blanche à amortissement liquide
Le Nord (Észak, voir DIVERS / Pts. card. / Hongrie) fait
face au
repère 3200
millièmes comme sur
les
Bézard des années 1930. |
L'ancien
blason de l'Autriche est
gravé sur l'étui en cuir.
Cliquer
sur la photo pour voir le
détail
Le logo de MOM :
|
Fiche
technique Mod. MOM
1939
- Dimensions : 80 x 70 x 20 mm
- Graduation : 6400 millièmes, sens antihoraire,
zéro face au repère sud
- Diamètre : 55 mm
- Poids : 285 g
- Couvercle gradué : 50 mm
- Inscriptions sur le verre :
39
M. TÁJOLÓ
('boussole modèle 1930/39' en hongrois)
- Inscription sur le couvercle : IRÁNY
(direction)
- Matériaux :
• boîtier : bakélite verdâtre
• couvercle : laiton
• anneau : nickel (circulaire)
- Inscriptions sous le boîtier :
• logo : lettres MOM entrelacées
• n° de série : 8372
- Etait fourni avec une réglette de 100 mm comme
la boussole Bézard. |
Couvercle
(IRÁNY = DIRECTION)
Cette version
avait un miroir parfaitement
rond couvrant la totalité du verre et peint en vert
(cliquer ICI
pour voir une photo).
|
Cadran
gradué en 6000
mill. (pacte de Varsovie)
|
Forme
des anneaux
- à g., l'ancien modèle,
- à dr., le modèle post 1949
|
Fiche
technique
Dimensions : idem
- Graduations : 6000 millièmes, sens horaire, nord
à zéro
- Poids : 150 g
- Matériaux :
• boîtier : bakélite brun-rouge
• couvercle : aluminium
• anneau : aluminium (partiellement ovale)
- Inscriptions sous le boîtier :
• 41 (code de l'usine)
• n° de série : 954557
• Plus de flèche en carton
|
2 -
MOM a
aussi fabriqué une version simplifiée sans liquide d'amortissement (
lien vers vue démonrtée)
du célèbre modèle britannique
Mark
III (voir F. Barker) après la 2e Guerre mondiale mais le
boîtier est plus grand. Cet instrument présente des points cardinaux en
langue hongroise mais seulement les repères K
(est), D (sud) et Ny (ouest). A la place du nord (qui serait la lettre
É) il y a
un triangle de peinture (anciennement) lumineuse. Sur
l'exemplaire non peint (décapé ?) on peut facilement voir l'aiguille
magnétique
collée sous le disque gradué. Le fond de la capsule est recouvert de
peinture jaune peut-être anciennement lumineuse ou en tous cas fort
réfléchissante qui recouvrent deux évidements (lien vers
photo en contre-jour)
apparaissant comme des traits noirs. Nous pensons que ces repères
servaient peut-être à aligner les points cardinaux est-ouest comme la
barre blanche sur les boussoles Bézard pour les rendre
parallèles aux noms des villes sur les cartes. De plus,
cet instrument présente un clinomètre composé d'une bille
roulant dans un évidement semicirculaire. L'échelle correspondante est
imprimée sur le verre et doit être placée en regard de la
rigole. L'utilité du repère rouge en forme de fourche située à
270° est encore inconnue. En plus de l'échelle
de 360°, le disque présente une échelle en 24 h comme sur les
boussoles de géomètre ou d'artillerie anciennes (exemples : voir
Breithaupt
ou
Schablass, Menu
/ Divers / Graduation / Heures). On peut voir sur l'exemplaire peint en
noir le logo du fabricant (MOM Budapest).
L'exemplaire non
peint ne présente qu'un n° de série, une pièce interne porte
le
numéro de lot de fabrication 49
(lien vers photo).
Boussole
sèche dans boîtier de type
Mark III
|
Peinture
lumineuse
(pas de radium)
Cliquer
sur les images
pour
les agrandir |
Fiche
technique
- Dimensions : Ø 68 mm, hauteur
25 mm
- Graduation disque
: 360° sens antihoraire, 24 h,
- Clinomètre : +/- 45°, bille dans fente semicirculaire et graduation
sur le verre de la lunette
- Marquage sur le fond du boîtier : 294853, n°
de série (lien
vers photo)
|
|
Modèle
signé de MOM Budapest
|
Le
musée d'histoire de Budapest (http://www.btm.hu/en/) nous a dit
posséder un exemplaire de cette boussole mais du fait de son
déménagement en cours, il n'est pas possible d'obtenir plus de
renseignements. |
La société S. Mordan
& Co a réalisé principalement des
boussoles de type
Verner
pendant la Première Guerre mondiale.
L'instrument présenté ici est une boussole
à
miroir,
reprenant avec
des améliorations les boussoles
réalisées pour le US Corps of Engineers par
Cruchon & Emons ou PLAN. Modèles VERNER Mk VII et VIII : voir
French
Limited (F-L) et
Ed.
KOEHN.
(Cliquer
sur les photos
pour les agrandir) |
|
|
Fiche
technique
- Diamètre : 54 mm
- Hauteur : 21 mm
- Poids : 150 gr
- Matériau de la rose : synthétique transparent
- Peinture interne capsule : radium
- Date: 1915 |
Ancienne société
française, revendeur d'instruments de mesure (pour en savoir
plus, cliquer
ICI).
Voir aussi les boussoles topographiques, de gousset et les compas de
marine.
MORIN
commercialisait dans
les
années 1950-1960 un modèle
1922 grand public en
matière synthétique (voir plus haut)
fabriqué par COLLIGNON-HOULLIOT.
Morin avait réussi à
se
faire de la publicité dans le Grand
Larousse
Encyclopédique
(éd. 1968, ci-dessous)
|
Exemples
de boussoles
proposées dans le catalogue
MORIN datant des
années 1960.
La
boussole
appelée directrice
dans le catalogue MORIN des années 1930 (gravure
de droite) est
présentée avec les boussoles de gousset en raison
d'affinités de forme avec de nombreuses autres (LUFFT, BUSCH
etc.) bien que
faisant partie d'un point de vue technique, des boussoles
à main.
On l'appelle aussi vulgairement boussole de 'poilu" (soldat de la
1ère G.m.). |
Catalogue MORIN années 1930 (cliquer
sur la gravure pour accéder directement à cet
article)
(Lire aussi l'article Boussole
Directrice) |
- N -
Norddeutsche
Elektro-Akustik Gesellschaft, Kaufhold
K.-G., Berlin SO 36, Oranienstr. 185. Au cours de la 2e G.M., le
code confidentiel de trois lettres était
cjy.
Boussole
réglementaire des
soldats de la Wehrmacht (IIIe Reich). Descr. techn.: voir
Breithaupt.
Photos Jaypee,
coll. priv.
Ancienne société britannique
(pour en savoir plus, cliquer
ICI).
Il semblerait que cette société ait
réalisé le plus ancien des modèles
à
prisme
de type
Verner
connu à ce jour.
Il était désigné
Mark
IV et sa rose mobile
en nacre ne
présentait qu'une seule rangée de chiffres. Voir aussi les Boussoles de
gousset.
Cliquer
pour agrandir
(Photos Steven
Wiggins)
|
|
Fiche
technique
- Matériaux : laiton et nacre
- Graduation : 360 deg.
- Dimensions (diam. x ép.) : 35 mm x 16 mm
- Poids : 130 g
- Inscriptions : nom du fabricant sur le bord du couvercle et
"No. 160" sur le protège-prisme ainsi que les
chiffres IV et 46 au dos de la capsule, accompagnés du
trident
symbole
de l'armée de Terre de Grande-Bretagne.
|
Albert NIEDERMANN était un inventeur suisse de
Zurich. Il fit breveter plusieurs systèmes
dont
BÜCHI
a produit et commercialisé deux modèles.
La société Büchi nous a
gracieusement
prêté la documentation relative à ses
travaux. Pour
plus de renseignements, prière de contacter le conservateur
du
musée.
Orientierungskompass
Brevet suisse n° 152.634 (1932)
Cliquer
sur les images pour les agrandir
|
Orientierungskompass
Brevet suisse n° 199.512 (1937)
|
Orientierungskompass
Brevet
suisse
n° 234.145 (1944)
|
Diopterfreie
Orientierungsbussole
(Boussole
sans alidade) Brevet
suisse n° 376.280 (1964) - Cet instrument n'a jamais
été fabriqué.
|
Magnetnadeldose mit
Flüssigkeitsfüllung zur Dämpfung der
Magnetnadelschwingungen
Niedermann avait déposé en 1940 un brevet
(n°
165.879) concernant une capsule
pour
amortissement des oscillations de l'aiguille par liquide
(Membranfensterdose)
qui avait été
attaqué par les entreprises
suédoises
Instrumentfabriks-Lyth et Svenska Elektro-Industri Co. parce qu'il
enfreignait les droits de leur propre brevet (n°
suisse 193.664). Niedermann proposait cependant une solution
différente dans laquelle les déformations de la
capsule
dues aux variations de pression et de température sont
absorbées par les parois latérales
(brevet n° 228.002) et non par le fond ou la vitre
supérieure (voir à droite).
|
Fig.
du brevet (cliquer
sur l'image
pour voir la page complète et la gravure originale
manuscrite en
couleur signée de Niedermann)
|
Ancienne société
suédoise qui produisait des batteries à base de
nickel (Ni) et de fer (Fe). Un membre de la Sté SILVA nous a
dit
que ce type de boussoles était
fabriqué par la sté
A/B
Lyth sur la base
d'un
concept établi par Gunnar Tillander. Nous ne
savons pas quel genre de relation commerciale existait entre
ces
deux sociétés. Elle a
été fabriquée à partir de
1933
et le modèle repris ensuite par
SILVA.
Mis à part le système anglais Mk III de BARKER,
c'était l'une des toutes premières boussoles
à
main à amortissement liquide. La Suède (pays neutre) utilisait jusque
récemment
une graduation en 6300
millièmes.
Comparer avec les modèles de LYTH et de SILVA
(Cliquer
sur les photos
pour les agrandir) |
À g. : version provisoire de 1932 à triple
fenêtre
(inscr. dans le couvercle : PAT.
SÖKT = brevet
déposé)
À dr. : version définitive
de 1933. |
Fiche
technique
- Matériaux : bakélite et acier
- Aiguille : amortie par bain liquide
- Graduation : 6300 millièmes, sens horaire.
(Repère rouge du Nord positionné
sur le chiffre 63). Points cardinaux en suédois
(ouest-est : V-Ö, voir DIVERS/Points card.).
- Dimensions : 70 x 68 x 20 mm
- Poids : 210 g
- Numéro de série : 44
Le couvercle (dans lequel apparaît le sigle NIFE) ne comprend
qu'un trait lumineux, alors que le modèle de SILVA
possède
un miroir. |
Raffaelo Nistri (voir OMI dans compas aéron.) était un
ingénieur et industriel italien. Il a obtenu en 1956 un brevet (
version
suisse n° 314952) pour une boussole de marche.
L'armée de l'ancienne Allemagne de l'Est (Nationale
Volksarmee,
NVA) utilisait des boussoles fabriquées par Freiberger
Präzisionsmechanik (FPM).
Vue
du
poster destiné à la formation militaire
- O -
NV Ltd OBSERVATOR ROTTERDAM était une ancienne
entreprise néerlandaise créée
en 1924, reprise par Kelvin Hughes en 1996 puis
finalement
fondue dans le groupe
Lilley &
Gillie Ltd (voir dans WIKIPEDIA angl.: John Lilley &
Gillie).
On connaît divers
instruments portant cette signature dont des sextants et des compas de
marine (voir cette catégorie).
Version hollandaise du célèbre Mk III
(voir F. Barker & Son)
Photos
G. Ralph
|
Cliquer
sur les images
pour les agrandir
|
Fiche
technique
- Graduation : 360°, points cardinaux en
néerlandais
(Z = Zuid = sud)
- Numéro de série : 691 D
Marquage au dos :
NV
OBSERVATOR ROTTERDAM |
O.I.P. est l'abréviation du nom de l'entreprise ...?.
Une boussole de type Barker Mk III en dotation dans l'armée du
Duché de Luxembourg est marquée
A.L.
Optikotechna était une entreprise tchèque de Přerov fondée en 1933 dont
le logo était un
T
inscrit dans un cercle représentant la lettre
O (
voir photo de dr.)
ou une
barre
verticale dans un cercle.
Ce logo apparaît aussi sur le
cadran
d'autres
boussoles (lien
vers photo). OT fabriquait
pendant la 2e G.m. du matériel optique (jumelles et autres) pour
l'Armée
allemande. Elle fut nationalisée en 1946 puis rebaptisée
MEOPTA.
Voir un autre modèle au
chapitre BÉZARD /
Imitations / Tchécoslovaquie en cliquant sur l'image de dr.
Ancienne société tchécoslovaque située à Prostějov (ancien nom
Prossnitz en Moravie,
archives 1938-1953) qui fabriquait
essentiellement des
appareils photographiques commercialisés sous le nom
OPTOS MORAVIA.
Boussole de type
Bézard
(petit modèle I, sans miroir).
Toutes les caractéristiques typiques du modèle
original de LUFFT ont été reprises,
légèrement modifiées, telles que l'axe
Ouest-Est (W-O) matérialisé sur le verre,
destiné à être placé sur les
noms des villes inscrits sur les cartes pour pouvoir repérer,
à l'aide de la base graduée, des caps de marche
à suivre ou le gisement d'objectifs sans devoir orienter la
carte, la boutonnière ménagée dans le
couvercle, le mot RICHTUNG (direction),
l'évidement rond de
l'extrémité sud de l'aiguille etc.
|
Différence de design par rapport à l'original
Bézard de LUFFT, la flèche
située SOUS le mot Richtung. |
Fiche
technique
- Matériau boîtier : alumimium
- Graduation : 6400 millièmes, sens antihoraire
- Dimensions : 70 x 58 x 13 mm
- Poids : 55 g
Epoque: probablement fin des années 1920-début
1930.
Les photos montrent le modèle 5020. Le modèle
5021
possédait un miroir tout comme le petit modèle IS
de
Bézard.
Le repère de déclinaison magnétique
consistait en
une petite lamelle triangulaire enfichée dans le cadre du
verre
lequel pouvait pivoter dedans pour pouvoir être
adapté
à une nouvelle région d'utilisation.
(Cliquer
sur les images pour les agrandir) |
|
|
Le
système de
verrouilllage de l'aiguille magnétique est unique en son
genre :
un arbre à came intégré dans le
boîtier
entre les rivets de fixation du couvercle appuie sur le levier de
relevage de l'aiguille magnétique.
À g.: Vues de la boîte en carton et du mode
d'emploi
(copies
disponibles sur demande)
|
ORION
ORION est le nom d'un modèle de boussole
fabriquée par
KRÖPLIN
P - Q
Ancienne société allemande
(pour en savoir plus, cliquer
ICI).
PASTO commença par produire une boussole identique
au
modèle développé par Busch pour
l'organisation de
jeunesse
Jungendienst
et utilisée par les
fantassins allemands de la Seconde Guerre mondiale. PASTO reprit
également la fabrication de l'unique modèle de
KÜHRT.
Pour finir il réalisa en très petites
quantités un modèle reprenant la conception des
boussoles anglaises (voir Barker Mk III et
Verner's
pattern)
appelé 206 S. Comparer également avec le
modèle MK2002 de MÉRIDIAN (plus haut).
Ci-dessus
: le logo de PASTO
La liste des modèles est incomplète.
Les modèles n° 2 à 4 sont
inconnus.
Sans doute s'agissait-il de variantes du n° 1, avec
miroir,
etc.
(Voir
aussi les boussoles de gousset).
Modèle
simple sans miroir ni couvercle
(n° 1 selon le catalogue de PASTO)
identique au modèle créé par
BUSCH dans les années 1930.
|
Le
même boîtier mais
équipé du limbe blanc à double
graduation de
KÜHRT (ci-dessous).
|
Fiche
technique
- Dimensions: 70 x 60 x 18 mm
- Poids : 40 g
- Blocage de l'aiguille : levier manuel
Le boîtier avec double graduation
(360° et 64oo
mill.) fut probablement comercialisé après le
rachat de KÜHRT (voir aussi le modèle 5s
plus bas)
- Réglettes latérales: 50 mm et deux
pouces Ceci indique une date de
fabrication postérieure à la 2e G.M. De
même, la
marque lumineuse de la déclinaison magnétique est
placée vers 5° ouest, ce qui correspond env. aux
années 1950. |
Boussole
de
randonnée - Forme et fonctions similaires à
l'unique modèle de Kührt mais de taille
inférieure.
|
|
Fiche
technique
- Dimensions: 85 x 65 x 18 mm
- Poids : 75 g
Une version tardive à amortissement liquide
possédait une
échelle permettant de tenir compte de la
déclinaison
locale :
|
Modèle
n° 5, mais en matière plastique avec miroir,
peinture lumiscente, anneau et cordelette. Existait en noir et en
beige. La même forme de miroir/couvercle
réapparaît d'ailleurs plus tard sur les
modèles de C. Stockert.
Ces boussoles étaient appelées modèles
11 et 12 dans la version à amortissement liquide.
À g. : n° 5 beige ; à dr. : n° 12
(capsule liquide, aiguille rouge typique de WILKIE) |
Le
modèle
n° 5s (S = Schnur
= cordelette) avec la
rose à double graduation des boussoles de type
KÜHRT (degrés et millièmes)
|
Manuel
de
l'utilisateur (page de garde)
(Cliquer sur les photos pour les agrandir)
Fiche technique
- Dimensions : 70 x 60 x 20 mm
- Poids: 55 g
Photos
mod. 12 Fluid et
5s Sancho Urbina
(Cliquer pour agrandir) |
Modèle 206 S à
amortissement liquide et prisme imitant de manière
simplifiée les célèbres
boussoles
anglaises Mark III (voir Barker, TG Co.) et de forme identique au
modèle
MK-2002 du Suisse MERIDIAN.
|
Les
sacoches en cuir avaient généralement une patte
munie d'une boutonnière permettant de les accrocher
à un bouton d'uniforme (voir MODE d'EMPLOI, image 28, dans
le chapitre consacré à la boussole Bézard).
|
Fiche technique
- Diamètre boîtier : 48 mm
- Hauteur : 17 mm
- Poids : 70 g
- Divisions : 360 degrés
- La position de la flèche de cap se réglait au
travers de la vitre supérieure à l'aide d'un
petit bouton moleté similaire à celui des
boussoles de gousset de LUFFT et BUSCH.
|
Egalement réf.
206 S dans le catalogue de C. Stockert & S. |
Il
existait aussi une version
(réf. 205, ) avec lunette
à verre avec lignes croisées et pointe
de flèche au lieu d'un simple index (cliquer
sur
l'image de g. ci-dessous pour voir la descr. compl. en angl.).
|
Fiche
technique
- Dim. : 85 x 55 x 20 mm
- Poids (avec sacoche cuir) : 180 g
Version export (USA) à boîtier rectangulaire,
à
comparer avec une version
similaire à miroir suspendu présentée
au chapitre consacré à C.
Stockert
(dessin et descr. dans catalogue) mais dont nous possédons
un exemplaire accompagné d'un mode d'emploi orné
du logo de WILKIE
en forme de rose des vents symbole de l'OTAN.
Mode d'emploi disponible en anglais. |
En nov. 1972, Paul Stockert a mis au point et
déposé le
modèle d'un système à
éclairage
intégré. WILKIE
l'a produit en 1973 en y incorporant plusieurs améliorations (suivre
le lien pour la descr. compl. et
plus de photos). |
L'intensité
lumineuse se
réglait au moyen d'une molette
latérale
(comparer avec le système signé Eschenbach).
Photos
F. Liebau /
Traitement J.-P. Donzey
|
Dessin
extrait du document de
dépôt du modèle
(DBGM 7243598) publié en mars 1973.
|
Cette désignation a été utilisée pour plusieurs boussoles de gousset
(voir dans cette categorie) et reprise ici pour une boussole de marche
de type SILVA Boy / Girl scout compass. Cliquer sur l'image de droite
pour visualiser les informations supplémentaires de la boîte et son
contenu : No. 1051 / SILVA-SYSTEM COMPASS.
Emil Perman était un inventeur. Il obtint en 1914 un brevet
(n° 304765, lien vers la page 1) divulgué seulement en 1918
décrivant une boussole à
fond transparent et miroir inférieur articulé. Ce principe a été repris
plus tard notamment par WILKIE.
PLAN était une entreprise suisse. Le fabricant
était très probablement David Perret et fils dont
l'usine
se situait dans le quartier appelé le Plan à
Neuchâtel et qui produisait des montres également
baptisées PLAN. Elle avait été
créée
en 1854. David mourut en 1908 mais son fils continua l'affaire.
Dès avant la 1ère Guerre
mondiale, PLAN avait
fabriqué (pour l'Armée suisse ?) la boussole
décrite ci-dessous. Elle se distingue par sa double
graduation de 0 à 32 , c'est-à-dire 6400
millièmes en tout. Cette caractéristique se
retrouve
aussi sur les vieux sitomètres
BÜCHI.
Elle est aussi presque identique à une boussole à
main
signée GOERZ.
Modèle
env. 1910 ?
(Cliquer pour voir le détail du cadran) |
Vue latérale, couvercle fermé. Le nom de la
sté
est gravé sur
l'articulation (photo de droite)
GOERZ
a produit une
boussole très semblable
|
Fiche
technique
- Diamètre: 55 mm
- Hauteur: 17 mm
- Poids: 100 g
- Graduation: 2 x 3200 mill.
|
PLAN Ltd fabriqua ensuite des boussoles
à
miroir de type
Mark
VI
pour le génie militaire (U.S. Corps
of Engineers, responsable de l'approvisionnement des boussoles) pendant
la
Première Guerre mondiale (voir aussi
Cruchon
& Emons).
Il
en existe au moins trois versions différentes, dont une à la peinture
sans radium, sans marquage militaire et sans verrouillage de la lunette.
Le brevet (déposé par
LONGINES à
la fin de la 1ère Guerre mondiale) est extrêmement
précis et décrit même la forme du trou
de
visée :
ouverture
ayant la forme d'un quadrilatère composé de deux
triangles isocèles de hauteur inégale
accolés par
leur base (!). Comparer avec
la version à trou
rond commercialisée par
Abercrombie
& Fitch. Le principe du
petit miroir concave placé au pied du système de
visée avait été cependant
décrit dès
1907 dans un brevet
déposé en Angleterre par
S.
Lawrence (voir aussi l'article
REFLECTOR). Il existe
une version présentant des points cardinaux en allemand (O = Ost = est)
mais sans peinture lumineuse au radium ni marquage militaire (
lien
vers photo).
Mode d'emploi/description et 'Rules to be observed' (en
anglais) :
CLIQUER
ICI.
(pour la version française, voir le brevet de
Longines).
Rapporteur carré (cliquer
ICI
pour plus
de
détails)
Rapporteur
carré - env. 1935 ?
(Cliquer
sur
l'image pour
l'agrandir) |
Vue
d'ensemble avec pochette
et mode d'emploi
|
Fiche
technique
- Côté : 100 mm
- Epaisseur boussole : 7 mm
- Graduation : 6400 mill. sens antihoraire, points cardinaux seulement
sur la boussole
- Pour cartes à l'échelle 1/100.000e.
- Fil permettant de mesurer les angles sur les cartes
Photocopies
du
mode d'emploi disponibles
|
Version polonaise de la
boussole utilisée dans l'
Armée
Rouge,
modèle dit AK.
Cliquer pour agrandir
|
Fiche technique
- Dimensions : 75 x 55
x
20 mm
- Graduation : 6000 mill. sens hor., points cardinaux en
langue polonaise (voir DIVERS/points cardinaux)
- La barre centrale est alignée suivant un axe N-S
alors qu'elle suivait un axe E-O sur les boussoles de la
Wehrmacht pendant le IIIe Reich (ex. Breithaupt,
Busch - voir aussi FPM).
- Marquages lumineux: peinture
au radium (lien vers photo,
similaire au modèle AK) |
La boussole à prisme a été
inventée par
Henry
Kater en 1811 et
améliorée puis brevetée
l'année suivante par C. A.
Schmalcalder.
L'une des boussoles à prisme la répandue dans les
troupes anglo-saxonnes pendant la Première Guerre mondiale
fut le modèle dit de
Verner.
Un autre modèle célèbre est celui
breveté par
Creagh-Osborne
à prisme très grossissant placé de
l'autre
côté de la rose et permettant de lire l'instrument
alors
qu'on le tient dans la main ou attaché au poignet
à
40 ou 50 cm de l'œil.
Les boussoles à prisme ont
généralement tout comme les boussoles
à
miroir
une double rangée de graduations et de chiffres sur la rose
: l'une est imprimée normalement et peut être lue
à l'œil nu par dessus tandis que l'autre est
inversée pour être lue avec une plus grande
précision à l'aide du prisme.
La majorité des prismes sont articulés et
rabattables de 180 degrés en avant et en arrière.
Il existe cependant aussi une
boussole
à bracelet allemande
dont le prisme s'efface
latéralement (débattement de 90
degrés). La finesse du
trait (alidade) gravé sur le
verre du couvercle mise en relation avec le grossissement de la rose
permet
d'évaluer la valeur d'un angle au 1/3 de degré
près.
Tout comme sur le modèle appelé
système du
Général
Peigné, les
oscillations de la rose peuvent
être freinées à l'aide d'un piston.
La boussole à prisme permet d'observer en même
temps :
- le paysage, donc la cible à l'aide d'un système
de visée (au travers d'une vitre fixée dans le
couvercle et munie d'une ligne de mire dans l'exemple ci-dessus) ainsi
que
- les valeurs angulaires de la rose des vents à l'aide d'un
oculaire adaptable à la vue de l'utilisateur. |
(Cliquer
pour agrandir) |
Manuel d'utilisation
des boussoles
à prisme (1917)
(Cliquer
pour
agrandir)
Des photocopies de l'original en français et de
la version
anglaise sont disponibles ainsi que de la notice technique
d'utilisation et d'entretien de la boussole MK 1 (1966) de
l'armée de Terre (voir F. Barker & Son).
Illustr.: The
Soldier's Handbook (Chap. 12
-
Use of Compass and Map, 1941 - copie disponible en boutique)
|
Boussoles à prisme exposées dans le
cybermusée :
- Boussoles à bracelet et à main faites par
Hughes ou Sperry et conçues par
Creagh Osborne
- Boussoles de topographie et d'artillerie :
F. Barker,
Hutchinson,
Th.
Jones,
K&R,
Lawes
Rabjohns,
M1918,
Wichmann,
Wilkie...
- Boussoles à main :
F.
Barker,
F-L (French
Ltd.),
Ed. Koehn,
PASTO,
Stanley,
T.G.
Co. Ltd London et naturellement
...
VERNER
!
- R -
Le type de gravure de cette boussole indique sa fabrication
par Houlliot dans les années 1930.
Cette boussole de type similaire au Modèle 1922 (voir plus
haut) mais
placée dans un boîtier en bois et porte la mention
"RADIO MIL
RE"
(militaire).
Nous supposons qu'elle servait à orienter un poste de
transmission par " câble hertzien ".
|
|
Fiche
technique
- Dimensions : 148 x 50 x 15 mm
- Poids : 135 g
|
La
Société
Nouvelle du Radium
fondée en 1907 par Jacques DANNE,
(préparateur au laboratoire Pierre CURIE, mort en 1919) et
sise à
Gif-sur-Yvette (source:
internet),
a été l'une des premières
installations
industrielles au monde à fournir cette matière.
Un mélange* de cuivre et de sulfure de zinc
(Zns+Cu) et de
radium (
226Ra)
produisait par
réaction une luminescence verdâtre.
Lorsque le sulfure de
zinc est "consumé" (au bout de 30-50 ans env.), il devient
orange (voir photo du cadran DOLLOND) mais le radium continue
à émettre des rayons gamma pendant des centaines
d'années (période de demi-vie : 1602 ans). Cette
peinture fut
utilisée pour les chiffres et les repères des
instruments de bord, des boussoles et des montres depuis la
1ère Guerre mondiale jusqu'à la fin des
années 1950 env. Le capitaine Creagh-Osborne avait
déposé en 1916 un
brevet
n°
110.203
(
lien
vers image)
concernant la réalisation de marques lumineuses au radium
sur les compas. Un autre brevet (
n°
117.641, 1917, H. E. Julyan et E. C. Weilbach, lien vers
image) décrit une solution présentant une seule source de lumière
placée sous la carte flottante dont les chiffres et lettres sont
ajourés. Voir les exemples dans le tableau.
ATTENTION DANGER ! RISQUE
SANITAIRE : Lire dans
Wikipédia
The
radium Girls. Plus d'information
en anglais sur le site
Vintage Watch
Straps.
* Proportions: voir compte
rendu de la réunion
du 9 déc. 1915 de
l'Amirauté britannique, observatoire des compas,
p. 43.
Mode d'application de la peinture au radium
(Photos
des cases 1
à 3 transmises par un
contributeur anonyme) |
Fioles de peinture de la
Sté Nouvelle du Radium |
Boîte contenant des fioles enrobées de plomb et du
matériel de
peinture (godets et pinceaux).
Le dosimètre placé à
proximité indique env. 95 µSv/h, c'est
à dire 1000 fois le débit de dose du rayonnement
ambiant naturel (0,09 µSv/h).
|
Boussole directrice dite aussi de
poilu
(à partir de
1914): 1,7 µSv/h |
Boussole DOLLOND (1916): 4 millirem/h |
Compas Creagh-Osborne Pattern 259 (1917) :
2,84 µSv/h
|
Boussole de l'armée britannique
(vers 1956) : 1,32
µSv/h
|
Boussole DOLLOND : cadran devenu orange |
Document HOULLIOT : Page 1 de la fiche
des opérations à exécuter
pour la fabrication de la Boussole
au
radium fond
à cercle Directrice fond tournant à
flèche 55 mm
(1911) |
Fascicule des boussoles
BÉZARD 1913 mentionnant les repères au radium
(encadré de rouge) incluant une photo illustrant la
lisibilité
dans l'obscurité. La réglette auxiliaire
elle-même
présente deux traits de peinture lumineuse
|
Boussole à bracelet de F. Barker & Son: catalogue
de 1920 (env.)
|
Boussole allem. de la Wehrmacht faite par Breithaupt (hap) :
0,87 µSv/h
Boussole de l'Armée Rouge :
1,09 µSv/h |
Ancien horloger suisse qui avait
fabriqué dans les années 1930 une boussole
d'un type très inhabituel. Elle avait
été
brevetée par Jakob Leutenegger de Bâle
en 1933 (
n°
CH-160.792).
Elles sont aujourd'hui
très rares (pour en savoir plus, cliquer
ICI).
Elle se distingue par ses deux miroirs opposés qui
permettent de
voir une vue réfléchie non inversée de
la
boussole. Le brevet contient un mode d'emploi complet (en alllemand)
BOUSSOLE
MILITAIRE
D'ORIENTATION ET A VISER
ARMEE-MARSCH-VISIER-KOMPASS)
NOTA : La mention "Armee-Marsch etc. " (ni sa
traduction) n'est pas
gravée sur la tranche de la version export. |
Mode d'emploi en français (version courte, 1 p.)
Des
photocopies
de tous les documents sont disponibles
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Fiche
technique
- Matériau : boîtier en aluminium (version all.)
ou acier (version fr.)
- Dimensions : 148 x 50 x 15 mm
- Poids : 135 g (alu.) / 250 g (acier)
- Hauteur, miroirs déployés : 75 mm
- Réglette de 120 mm sur le côté droit
- Un point lumineux sur le bord de la lunette rotative permettait de
noter un relèvement. Points cardinaux en allemand
ou français selon la version. Ligne de
foi peinte en rouge sur une plaquette en verre recouvrant en partie la
boussole. Des crans permettent de bloquer un miroir à
90° et l'autre à 45°.
- Modes d'emploi en allemand différents pour la Suisse et
l'Allemagne (version longue, 4 p.):
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Ancienne société suisse
(pour en savoir plus, cliquer
ICI).
Vue d'un prospectus en français datant des années
1950 : cliquer
ICI.
Modèle DP
d'origine : L'exemplaire
présenté ci-dessous est
très rare : son n° de série (01377)
permet de situer sa fabrication au cours de la première
année de production (1942).
(Cliquer
sur les photos pour les
agrandir)
Le modèle de base (voir brevet à droite) fut
modifié en 1955 pour ajouter un système de
correction de la déclinaison magnétique (voir
figure
du
brevet n° 333971). |
Fiche
technique
- Graduation : 6400 mill.
- Matériau : aluminium
- Dimensions : 65 x 46 x 19 mm
- Poids : 100 g
Les premières séries portent les
numéros suivants:
- 00001 à 07221 = 1942
- 07222 à 17383 = 1943
- 17384 à 38241 = 1944
Ce modèle de base a été suivi du DP5
utilisé en Suisse jusqu'en 1980, date à laquelle
il a été remplacé par le
modèle DP6 utilisé encore actuellement.
Fig. du brevet déposé en 1942
par Eric VAUCHER.
(copies
complètes
disponibles sur demande) |
Visée
(cliquer sur la photo pour voir la boussole de face):
Le DP5 tel qu'utilisé par l'armée autrichienne.
À dr. sur la photo, en dessous de l'aigle
héraldique autrichien, on voit l'abrév. BH 20. BH
est l'abréviation de BUNDESHEER (armée de terre
fédérale) à ne pas confondre avec la
BUNDESWEHR (armée de défense
fédérale) de l'Allemagne qui englobe toutes les
armes.
(cliquer
pour agrandir) |
Modes d'emploi de
l'Armée Suisse (copies dispo. fr. et
allem.)
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MODÈLE
DS56
Fiche technique
- Dimensions : 100 x 65 x 18 mm
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Boussole à miroir simple dont il existe au moins
deux versions. Le miroir est
constitué par une plaquette de métal
argenté, articulée et fixée
à la lunette.
Sur la version simple, le
miroir peut tourner sur
360°. Sur la
face arr. de certains modèles sont gravés les
mots
PATENT APPLIED FOR C.F.R.
(brevet déposé pour
C.
F. Ryland).
Le boîtier a de nombreux points communs avec celui d'une
version
avancée de la boussole (de gousset) de type Magnapole
signée Short & Mason (dimensions,
vis de fixation de la fenêtre de visée,
anneau,
verrouillage de l'aiguille, gravure des mots "THE
REFLECTOR
COMPASS" etc.)
Une version plus évoluée est une adaptation d'un
modèle dû à F.
Barker & Son, le Service Pattern Liquid Prismatic Compass
créé en
1910.
THE
REFLECTOR COMPASS
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(Cliquer
sur les photos pour les agrandir) |
Fiche
technique
- Dimensions (diam. x ht.): 50 x 20 mm
- Graduations du disque : 360°, flèche
à la peinture au radium
- Divisions sur le pourtour du boîtier : degrés et
points
cardinaux (voir les boussoles de type Verner Mk VII). Cet instrument
reprend en partie le concept de miroir décrit dans le brevet
n° 24.792 de S.
S. Lawrence (voir aussi Cruchon
& Emons et PLAN Ltd).
Fabricant
/ concepteur : C.F.R. (voir ci-dessous)
Signature du revendeur au dos du boîtier: G. C. BATEMAN
Opticians, Reading and Branches
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Fiche
technique
- Dimensions (diam. x ht.): 48 x 26 mm
- Dessin de la rose des vents: Service pattern (armée
anglaise, 1ère G.m.). Forte teneur en radium.
- Cran de mire et cercle divisé sur un boîtier
peut-être fabriqué par F. Barker & Son.
Au dos du miroir : n° du brevet
11787/15
déposé par Charles Frederick RYLAND (CFR),
bijoutier,
domicilié 109, Saint Michaels Road, Aldershot (6
pages,
copie disponible).
Fabricant inconnu, distribué par JUNIOR,
ARMY AND NAVY STORES Ltd., une
coopérative créée en 1871 et
transformée en société en 1879 (voir
l'histoire complète dans Wikipedia - anglais)
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Cet instrument était
désigné AK dans l'Armée Rouge. Il
est pratiquement identique aux versions du
Marschkompass
(MK) allemand fabriqués pendant le IIIe Reich par
Breithaupt,
Busch etc. Ce type de boussole a également
été
fabriqué par
FPM
après l'occupation russe et la création de
l'Allemagne de l'Est (RDA).
Il existe au moins deux versions : une militaire graduée en
6000 mill. et une civile (360°.
Voir aussi la version polonaise (plus haut).
Modèle
AK
(Artilleri Kompass) de
l'Armée Rouge
Cliquer
sur les images pour les agrandir
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Dessin
extrait du
Manuel des matériels
de topographie militaire
(1973, cliquer sur le dessin pour voir la description
détaillée)
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Version
civile
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Fiche technique
- Dimensions: 75 x 55 x
20 mm
- Divisions: 6000 mill. ou 360 deg., sens hor., points
cardinal
en russe (voir Divers/points card.)
- La barre centrale blanche est orientée suivant un axe N-S
alors qu'elle suivait un axe E-O sur les boussoles de la Wehrmacht
(voir aussi FPM).
- Marquages lumineux : peinture
au radium (lien vers une photo,
version militaire seulement)
Voir aussi le site Orientation topographique avec une
carte |
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