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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques
et
d'artillerie)
- L -
Le lieutenant français Labrouste avait conçu pendant la 1e
G.M. un dispositif simple pour relever la position d'un avion ennemi
non encore visible.
Lire le texte complet sur l'image agrandie (Revue du Génie Militaire,
janvier 1922).
L'angle de site
devait pouvoir être mesuré avec une
boussole de type Peigné
(voir
plus loin).
Ladois-Froment était une entreprise
française (constructeur
des instruments de l’
Ecole
Spéciale Militaire)
69, rue
Gambetta, Malakoff / Paris. Elle fut reprise par
Doignon.
Nous
ne possédons
malheureusement aucune information précise concernant cette
société. Toute aide sera la bienvenue.
Ci-dessous : le
célèbre
modèle système du
général
Paul PEIGNÉ
dans la version améliorée de 1873. La
Revue du Cercle Militaire
(RCM, éd. du 8 janvier 1888 - 3 p., copie
disponible)
indique
que le gén. Peigné avait fait réaliser
cette version de sa boussole par LADOIS. L'article la décrit
en détail (4 fig.) et précise
qu'elle a été adoptée par l'Ecole de
Saint Maixent.
Gravure
de dr. :
Descr.
extraite de l'article de la RCM - Cliquer sur l'image
pour l'agrandir
LADOIS a aussi fabriqué la version carrée en bois
et/ou
vendu sous
son nom des
boussoles de gousset.
Entreprise espagnole de Saragosse
créée en 1880 par Amado Laguna
der Rins (instr. de précision) et transformée en
société anonyme en 1920. Les actions sont entre
les mains de la famille. LAGUNA a
réalisé dans les
années 1930 une version modernisée de la
boussole
BÜCHI
mod. II. Voir aussi cette
boussole à casier en bois.
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles
topographiques et
d'artillerie)
Anthony
Lamb a appris le métier chez un facteur d'instruments de
Londres. Il eut des démêlés avec la
justice lorsqu'il fit des casses avec un cambrioleur
célèbre. Il fut condamné à
la déportation vers les colonies (les futurs Etats-Unis).
Après avoir purgé sa peine il
s'établit comme artisan et devint l'un des premiers facteur
dinstruments de l'autre côté de l'Atlantique.
Cette boussole est antérieure à la guerre
d'indépendance. Son fils a également
joué un rôle dans l'histoire des USA et combattit
sous les ordres du général
Washington au cours de cette guerre.
|
Photos
Brian/surveyantiques.com
(Cliquer
sur les images pour les agrandir)
|
Fiche
technique
Longueur :380 mm
Diam. : 134 mm
Long. aiguille : 115 mm
Hauteir pinnules : 152 mm
Poids: env. 2 kg
Date de fabrication : env. 1740
La signature : ALamb N York
|
Ancienne entreprise
française (adresse : 44, rue
Etienne DOLET - 94230 CACHAN) fondée le 1er janv. 1957 par le fils du
directeur de
SECRÉTAN. Elle fut ensuite rachetée par MORIN et
devint
MORIN-SECRÉTAN puis ensuite SRPI MORIN avant de
disparaître le 25 décembre 2003.
L.A.T. produisait du matériel pour tous travaux de
topographie.
Photo d'une page de catalogue
ICI.
NOTA:
COMPASSIPEDIA ne possède
malheureusement aucune autre information concernant cette
société. Toute aide sera bienvenue. Quiconque
pourra apporter son aide est cordialement
invité à nous contacter.
Dominique LATOUR était une entreprise
française de matériel topographique sise au 13, Boulevard
Voltaire à Paris et dont les
usines
étaient situées à Ligny-en-Barrois
(Meuse). Son logo représentait un phare flanqué des lettres D et L
ainsi qu'une banière marquée FIAT LUX. Elle avait été créée en
1857. La raison sociale fut changée en 1907 en D.
Latour & Fils suite à la reprise par le fils Adolphe-Dominique.
Les boussoles de petit format étaient majoritairement fournies
par HOULLIOT. Le catalogue LATOUR proposait les célèbres
modèles militaires des officiers français Burnier, Peigné et
Rossignol (voir plus loin).
Photos A. Coubard (g.) et M. Collignon (dr.)
|
Cliquer sur les images pour les agrandir ou voir la
page
entière du catalogue.
|
|
Déclinatoire
|
Catalogue 1929
|
Fiche technique
Voir à gauche
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Lavauzelle est une entreprise française
(imprimerie, matériel de bureau) créée
en 1835.
Elle a fourni pendant très longtemps la majeure partie des
documents imprimés (cartes, documents officiels,
littérature spécialisée) au
Ministère de la
Guerre.
1 . Réglette d'évaluation des distances pour
officiers (1ère G.M.) avec
tableau des échelles de pentes (comparer avec le
tableau de la boussole du
Général
Peigné).
Système identique à celui de la boussole
Bézard. Son utilisateur en a coupé la partie
supérieure sans
doute pour pouvoir la faire tenir dans un poche
d'uniforme avec rabat. La tangente à la coupure correspond
malgré tout au zéro de la réglette.
(Cliquer
pour agrandir)
|
Mode d'emploi (extrait
du Précis de
Topographie du Col.
Mathieu, éd. 1939) |
Fiche
technique
1 - Descr. (voir ci-dessus)
Dimensions : 150 x 30 mm
- Curvimètre à molette (type Gaumet)
- Tableau de correspondance des unités de mesures
anglaises et russes
- La réglette intacte possède une loupe
à son extrémité.
|
|
|
2 - Rapporteur
spécial gradué en millièmes
destiné à être utilisé avec
une Boussole
Directrice (ex.: MORIN, S-L).
Fig. de g.: Note
technique du Ministère de la Guerre
|
Ancienne entreprise britannique. Les frères Lawes
Brothers débutèrent en affaires en
1919. Dacres
Rabjohns débutèrent en 1922. En 1936, il
créèrent une co-société
de ventes baptisée
Associated Drawing Materials and Equipment
Ltd. (Admel). En 1947, Lawes Brothers et Dacres Rabjohns
fusionnèrent pour créer Lawes Rabjohns Ltd et en
1964
Lawes Rabjohns Ltd. fut rebaptisé
Admel International Ltd
(source
:
Gilai Collectibles).
Cet instrument fut très
probablement
fabriqué par F. BARKER & Son (voir catalogue plus
haut) et vendu sous différents noms.
|
Boussole
de type SCHMALCALDER,
c'est-à-dire à prisme et pinnule
articulés, équipée
d'un miroir pour viser des points situés en dessus ou en
dessous du plan, horizontal et de filtres de couleur pour
viser des astres lumineux.
|
Fiche
technique
- Diamètre : 86 mm
- Hauteur (fermée avec couvercle) : 30 mm
- Hauteur (pinnule relevée) : 100 mm
- Poids : 265 g
|
La société LECOMTE & DÉGLISE sise 3, rue Valette,
75005 Paris, avait été créée en 1900 et fermée le 3 juin 1985 (lien
vers extrait
registre
du commerce). Elle était spécialisée dans le secteur
d'activité de la fabrication d'instruments d'optique et de précision
dont notamment les boussoles de la société
TOPOCHAIX.
La sté. LEMAIRE (voir boussoles à main,
à bracelet et de gousset) a également
signé un instrument de type
sitomètre.
LEREBOURS Noël-Jean (1761-1840) était Opticien
de l'Observatoire Royal
et de la Marine et du Bureau des Longitudes. Son atelier était situé
Place du pont neuf à Paris.
Son fils Noël Marie Paymal (1794-1855) lui succéda.
Boussoles d'arpenteur avec signature (
à dr.) et sans
signature (
voir tableau).
La rose des vents est
dessinée
à la
plume sur papier et parfois coloriée. Contrairement à la plupart des
boussoles,
sur celle présentée ci-dessous le nord n'y est pas symbolisé par une
fleur de lys mais par la
lettre N qu'un amour vise de sa
flèche (liens
vers photos). Ceci est une façon de
se démarquer de la royauté car le symbole des
rois de France sous l'ancien régime
était la fleur de lys (autre exemple
ICI
-
photo hotel_des_ventes) et ce
N enluminé doit être
compris comme l'initiale de l'empereur
Napoléon
Bonaparte.
Les rayons vers les trois autres directions sont
matérialisés par des
caducées, symboles typiques du
style dit
empire.
Cette boussole existe aussi en version
déclinatoire.
Le modèle sera construit pendant plus d'un siècle. Le
catalogue MORIN (1930 env.) en présente
deux
versions.
Cliquer
sur les images pour les agrandir |
|
Alidade double pivotante
|
Fiche technique
- Dim. : 205 x 192 mm
- Divisions: 360°, précision ½
degré
- Couvercle
à glissière
- Boîtier en bois, double
alidade latérale pivotante
- Douille
à rotule.
Epoque : env. 1800-1815
|
Petite boussole à clinomètre et niveau à bulle
non signée
mais la typographie particulière du N (repère nord),
rappelant celui de la
grande boussole ci-dessus, nous fait supposer que Lerebours en fut
le concepteur. La mesure des angles de pente s'effectue en plaçant le
socle sur le plan incliné et la bulle au centre du tube. La petite
pointe indique l'angle sur le cadran gradué sur 100° de part et d'autre
du zéro.
Elle n'apparaît cependant pas dans le catalogue Lerebours de 1853.
|
Les trois trous de chaque côté témoignent des pinnules disparues. |
|
Epoque : fin XIXe s.
Dimensions : diam. 50 mm
Graduation : 360° |
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
LEUPOLD
Voir Boussoles à main
LEWERT
Boussole de mine signée LEWERT & Sohn, Berlin
(Germany). A partir de 1873, Carl Friedrich Erdman LEWERT (le fils ?)
apparaît dans le journal officiel
Deutscher
Reichsanzeiger
(Mechanische und Telegraphenwerkstatt, Brüderstr. 14). Dans les années
suivantes, d'autres adresses sont
indiquées : Luisen-Ufer 11
(1897),
Elisabethufer 5/6 (1909), Tempelhof, Lorenzweg (de 1921 à 1931,
dernière entrée). Plusieurs éléments d'appareils
électromechaniques (composants pour télégraphe et téléphone) sont
connus, réalisés en coopération avec Siemens-Halske.
Photo
Liekele
Kuipers
Cliquer sur l'image pour l'agrandir |
Fiche
technique
- Dim.: 150 x 110 mm
- Div.: 360°
- Date de fabrication brobable: milieu du 19e s.
La platine était vraisemblablement équipée de pinnules
|
Boussole de type Schmalcalder
(prisme et pinnule déposés)
|
Type d'instrument dont le design a été repros par de nombreux
fabricants aux U.S.A. (exemple: voir
Rittenhouse).
|
Marie Gustave LEZY,
mécanicien de
précision,
né à Brienne le Château 27 mars 1867 au
7, rue
Zacharie, Paris 5°, dcd à son domicle au 20 du
boulevard
Jourdan, Paris 14° le 11 février 1927,
était
un fabricant
français de matériels électriques et de topographie. Son
atelier créé en 1892 se situa successivement
au
4 (en 1899),
puis au
17
(en 1910)
de
l'ancienne
rue Maurice Meyer qui se trouvait (selon Wikipedia) dans le 13°
arr.
près de l'actuelle rue de la Glacière. Il cessa
apparemment ses activités peu après la
1ère guerre
mondiale car il est déclaré 'rentier' dans les
différents documents d'état civil
conservés tels
que le mariage de sa fille et son acte de décès.
(Source
: ParisGenWeb et les
services de l'Etat Civil des mairies)
Il
signa vers le tournant du
siècle une version
améliorée du système
du
général
PEIGNÉ.
Cet instrument est
désigné Modèle LEZY dans la
Note
Technique sur les
Boussoles
datée de 1931 (image de dr.)
et présenté
à
côté de la version
Peigné. Il s'en différencie par sa
nivelle et
son clinomètre intégré au
couvercle. La visée des angles de site
s'effectuait au
moyen d'une rainure latérale
ménagée sur le
côté opposé à la
réglette de 150 mm. Il ne
présente par contre pas le manuel
(propriété
intellectuelle de Delagrave) habituellement collé sur les
faces extérieures. Les deux orifices de la barrette
de
visée servent à verrouiller le boîtier
en position
fermée
à l'aide de deux ergots coulissants.
On connaît de lui un autre instrument à
trépied
destiné apparemment à l'artillerie (voir 2e
rangée
du tableau ci-dessous). Il s'agit d'une
équerre
d'arpenteur (voir ce terme) mais
graduée en millièmes
et possédant en plus un index de mémorisation de
relèvement et un éclairage électrique.
Sa
précision est cependant très aléatoire.
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
A. LIETZ était une entreprise
étatsunienne de San Francisco (plus de renseignements
ICI).
Produits : entre autres instruments de topographie, cette boussole
officielle du ministère des Eaux et Forêts qui est
proposée dans le catalogue de 1959 en deux versions : 360
degrés ou 4 quadrants (comparer avec Keuffel &
Esser).
Sur cet instrument, la position habituelle des directions est (E) et
ouest (W) apparaît intervertie (permutation
gauche-droite).
Ceci est typique de certaines boussoles étatsuniennes pour
géologues : la
direction indiquée par l'aiguille est celle dans laquelle on
regarde si l'on tourne sur soi-même avec la boussole dans sa
main
(voir "quadrant" dans DIVERS / Terminologie). Vous trouverez
encore plus de détails (en anglais) dans ce
Tutorial.
Autres produits : voir
CHARVOZ
|
(cliquer
pour agrandir) |
STANDARD
POCKET COMPASS - U.S. FOREST SERVICE
Fiche technique
- Dimensions : 83 x 75 x 18 mm
- Poids : 190 g
- Divisions : 4 quadrants
- Matériau : aluminium, peinture noire
- Niveau à bulle dans le couvercle (manquant et non
figuré ni proposé dans le catalogue LIETZ de 1959)
Correction de l'inclinaison de l'aiguille par contrepoids.
La plage d'adaptation de la déclinaison est de plus ou moins
32,5 degrés, ce qui permet de l'utiliser depuis le Groenland
jusqu'en Alaska. |
LUDOLPH
(lien vers l'article principal) a aussi réalisé une
boussole
bouble (Doppelkompass, lien vers photo BSH) servant
de magnétomètre similaire à celle de
BUSCH.
L'étiquette autocollante marquée BUND indique qu'elle fait
partie
de l'inventaire de l'armée allemande (Bundeswehr) owner is
the German Army,
Bundeswehr) et la date (17.11.66) montre que ce
vieil instrument a
été réutilisé longtemps après la 2e GM.
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
LUFFT
(
lien l'article principal)
est une entreprise allemande spécialisée dans la fabrication de
baromètres. Elle produisit peu de boussoles, la plus connue étant le
modèle
BÉZARD,
ainsi que quelques boussoles de gousset dont certaines étaient en fait
importées de France (
réalisées
par Houlliot). L'instrument de dr.
(photo Th. Steffen)
a peut-être été fabriqué en réalité par BUSCH et distribué par
LUFFT.
NOTA
: Les points cardinaux Est et Ouest sont permutés et la graduation
indiquée en sens antihoraire. Ceci était une disposition standard dans
les mines des pays germanophones (voir Schablass) et l'est resté aux
USA (v. Brunton).
Le nom de C. LÜTTIG (Berlin) apparaît sur
un théodolite allemand datant du début du 20e s. Aucune autre
information disponible pour l'instant.
|
(cliquer
pour agrandir) |
Fiche
technique
- Dimensions :
- Divisions : 360°, par sauts de 0,5°.
- Clinomètre : une moitié est solidaire
de la lunette, l'autre du boîtier de boussole
- N° de série : 1684
- Inscription gravée sur le tube de la lunette de
visée: F. V. St. 139
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Cette boussole fabriquée au Japon est identique
à celle marquée
CHARVOZ
qui est
elle-même est une reproduction du boussole
fabriquée par LIETZ . Le nom LUTZ
a sans doute été choisi à cause de la
ressemblance avec LIETZ. Aucune
autre information disponible actuellement.
Photo
alantoda
(Cliquer
sur les images pour les agrandir) |
|
Fiche
technique
- Dimensions : 118 mm de côté
- Diam. : 95 mm
- Clinomètre: +/- 90°
- Echelles latérales sur deux
côtés adjacents
. simple, en pouces (4 1/2) et
. double, en pouces avec division décimale de 0 à
4,50 et de 4,50 à 90.
- Adaptation de la déclinaison
magnétique
par vis latérale.
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
- M -
La documentation officielle de l'U.S. Army (Field Manual 21-26 App. G)
évoque une boussole désignée
M1
qui
était un prédécesseur de la
M2
(voir
Brunton).
Il
y est décrit indirectement dans la phrase suivante :
"One
of the most
important
features of the M2 compass is that it is graduated in mils and
does not require a conversion from degrees to mils as does the
M1 compass".
Nous n'avons pas pu trouver jusqu'à présent de
photo d'un
instrument correspondant à cette définition. De
nombreux
sites désignent la boussole standard à lentille
du
fantassin étatsunien comme étant une M1
(voir
Cammenga)
mais ceci ne peut être exact puisque tous les
modèles
connus présentent les deux types de graduation
(degrés et
millièmes).
Le document FM 21-26, Ch. 9 décrit en détail la
boussole à lentille mais ne l'appelle jamais M1.
Boussole à prisme de conception britannique. Elle
apparaît dans les catalogues de F. BARKER dès
1909 (voir dans les LIENS le site www.TRADEMARKLONDON.com) à
côté de la boussole à prisme de 4
pouces (10 cm) de diamètre décrite dans le manuel
de P. Dériaz
THE
PRISMATIC COMPASS de 1917. Il
s'agit d'un instrument
présentant un clinomètre
intégré et qui pouvait être
utilisée avec différentes pièces
d'artillerie dont l'obusier français de 155 mm type M1918.
Le
plan 3 vues (au centre) est extrait du manuel de maintenance
réf. TM 9-1595 datant de la même époque
et réimprimé pendant la Seconde Guerre mondiale
par le ministère de la Guerre (War Department) des
Etats-Unis en 1943.
Catalogue
BARKER (1909)
|
Manuel
de maintenance
(copie
disponible sur demande en fr. ou en angl.)
|
Fiche
technique
- Diamètre : 100 mm (4")
- Hauteur : .. mm
- Poids : ... g |
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Nom d'une entreprise de l'ancienne Union
Soviétique située à Moscou
(voir
GK-2).
Ancienne entreprise allemande
de Berlin fondée en 1820.
On connaît de cette entreprise un catalogue daté
de 1910
proposant diverrs instruments de géodésie et
intitulé : Von A. Meissner ist ein Katalog für das
J. 1910
bekannt: "
Illustrirter
Katalog und Preis-Verzeichniss über
geodätische Instrumente, Messgeräthe, Reisszeuge etc:
Erzeugnisse der mechanischen Werkstätte für
wissenschaftliche
Präcisions-Instrumente von A. Meissner (Inhaber: H.
Müller
& F. Reinecke) Mechaniker und Optiker Berlin W.,
gegründet
1820."
Photos
E. Horsfield
(Cliquer sur les images pour les agrandir)
|
|
Fiche
technique
- Dimensions : ? mm
- Divisions : 360° sens anti-horaire
- Aiguille magnétique : deux barreaux parallèles
entraînant un cercle divisé.
Boîtier à pinnules rabattables et sacoche en cuir
ajourée du même type que la boussole de SPRENGER
mais la capsule contient un liquide amortissant les oscillations et le
fond
est ondulé comme une capsule de baromètre pour
tenir compte des
variations de volume du liquide en fonction de la
température et de la
pression atmosphérique.
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Entreprise tchécoslovaque né de la fusion de deux sociétés
nationalisées, OPTIKOTECHNA et
Srb
a Štys Praha (SP / SŠP, voir
plus loin)
en 1946.
Son code
industriel confidentiel sous le régime communiste
était
xbk
(lien vers un modèle militaire). Voir aussi les boussoles de
marche.
|
Photos
Houcke
(cliquer sur les images pour les agrandir)
|
Logo
et fenêtre du clinomètre
- Réglette latérale et viseur
|
Fiche
technique
- Dimensions : 130 x 10 x 65 mm
- Nivelle sphérique
- Graduation : 360° sens horaire et de 0 à
24 sens
antihoraire. Points cardinaux : N.W.S.E
imprimés à
l’envers pour être lu dans le miroir
- Clinomètre de +/-110°
déverrouillé grâce par un
bouton-pression
situé sur le côté droit
- Visée
angles de site par cran de mire et guidon
rétractables sur le côté droit
- Au dos : fenêtre ronde transparente sous le
cadran permettant un éclairage par en-dessous
- Echelle de 10 cm au 1/1000e
sur le côté droit
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Ancienne société
suisse (pour en savoir plus, cliquer
ICI).
NOTA : Ne pas confondre avec le modèle MERIDIAN
créé par la
société allemande WILKIE et encore produit par
son
successeur K&R (voir
aussi catégorie Boussoles à main).
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques
et
d'artillerie)
METPRIBOR
(метприбор)
Ancienne usine d'Union soviétique située à Leningrad qui fabriquait des
instruments de mesure. On connaît comme autres instruments des
curvimètres. L'abréviation TOMP / ТОМП signifie: Треста
оптико-механических
производств c'est à dire Trust of Optical and Mechanical Production.
Mikhalovski
- Touroff
(Михаловский - Tуров)
MIKHALOVSKI et TOUROFF (Михаловский -
туров) ont
développé au début du 20ème
s. un
système de visée pour l'artillerie. Pendant la
2ème G.m. un autre système comparable au
goniomètre boussole (Aiming Circle M1) a aussi
porté leur nom.
|
Photos
archives
Féd. de Russie
|
|
Fiche technique
Cliquer sur l'image pour visualiser un plan trois-vues
|
L'inscription en russe север
синий signifie
'nord bleu', c-à-d. que la moitié bleuie
de l'aiguille indique le nord. Cliquer sur le lien pour visualiser
l'instr. assemblé.
Fabriqué par UOMZ.
|
|
|
Fiche technique
Cliquer sur l'image pour visualiser le système
complet et sur le lien suivant pour voir la description
de la boussole.
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques
et
d'artillerie)
Cet instrument fut utilisé pendant la
1ère
G.M. Il est décrit dans la
Note Technique sur les
Boussoles
(1931,
disponibles, voir
boutique) comme
étant
une
boussole
spéciale
d'un type
déjà ancien
pour
compagnies de
mitrailleuses (C.M.).
Voir détails et photos
concernant les C.M. sur le site
Pages d'histoire 14-18.
Les boussoles utilisées dans les
Maschinengewehr-Scharfschützen-Abteilungen
de l'armée allemande étaient du type
présenté aux articles
VOIGTLÄNDER et PESSLER.
(Cliquer
sur les images pour les agrandir)
|
Image
extraite de
la description dans
la
Note
technique sur les boussoles
(1931)
|
Fiche
technique
- Dimensions (fermée): 80 x 80 x 25 mm
- Poids : 150 g
- Divisions : 6400 mill., sens hor., points cardinaux à la
peinture radium bordurée de noir
- Fabricant inconnu
- Verrouilage aiguille: automatique, Il faut appuyer sur le bouton (F)
pour déverrouiller/ freiner l'aiguille.
- Visée: 2 alidades à fente et trous ronds
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques
et
d'artillerie)
Ancienne société française
(pour en savoir plus, cliquer
ICI).
MORIN était aussi un revendeur* qui avait
équipé les armées et
l'industrie depuis la fin du 19e s. Le catalogue de 1930
permet de
juger de l'ampleur de sa gamme de produits. MORIN était
spécialisée dans le domaine des instruments de
topographie. Les divers matériels sont
présentés ici en regard de leur croquis extrait
du catalogue.
* L'un des ses plus grands fournisseurs de boussoles
était
Collignon-Houlliot.
Tachéomètre
: voir ce mot pour une description générale et
cliquer
ICI
pour la description du modèle MORIN.
Le
plus ancien instrument (
lien
vers
photo transmise
par D. M. Farrioli)
que nous connaissons apparaît dans un livre
daté traitant de
l'établissement de la carte des lignes isoclines de l'Espagne
(
Magnetismo Terrestre,
Madrid 1919)
.
Voir aussi les boussoles de gousset, à main et les compas de
marine. À voir aussi dans les liens, l'adresse du
GÉOMUSÉE.
(Cliquer
sur les photos pour les
agrandir)
GNOMOSTAPHYMÈTRE
"NÉEL"
Photos M. Bergouignan
(Lien vers prospectus et photos) |
(1)
|
(2)
|
Equerres
et pantomètres
La verticalité de l'instrument de gauche est assurée par la mise face
à face de deux repères à l'aide d'un bouton moleté (photo de dr.).
La boussole était fournie par Houlliot
Dimensions: hauteur 230 x 60 mm (diam. boussole)
Les instruments plus récents (1 et 2) ne possédaient apparemment pas de
boussole
1 et 2 - Les dessins de ces deux instruments désignés (1) niveau à
collimateur et (2) omnimètre à collimateur sont issus d'un catalogue
MORIN datant des années 1960. Ces instruments plus récents ne
possédaient apparemment plus de boussole.
Cliquer sur les images pour voir la descr.
complète.
|
|
|
MORIN a commercialisé dans les
années 1960-1970 une
boussole d'inclinaison fabriquée par Collignon-Houlliot. Elle possédait
un talon d'appui mais était pour le reste en tous points identique à
celle décrite (sans dessin) dans le catalogue de 1930. |
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles
topographiques
et
d'artillerie)
- N -
Louis NÉEL était un savant célèbre pour ses travaux sur le magnétisme.
C'est sans doute en son honneur que l'instrument ci-dessus appelé
gnômostaphymètre "Néel" à été baptisé ainsi.
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles
topographiques et
d'artillerie)
- O -
Johann Georg OERI est né à Zurich en 1780. Après une formation de
tourneur / orfèvre il a suivi une spécialisation de mécanicien à Paris
chez Jean Niclas Fortin pour apprendre à fabriquer des baromètres et
des instruments d'optique. On peut aussi lire dans certains
documents qu'il aurai suivi cette formation auprès d'Etienne
Lenoir, un autre mécanicien réputé, mais ceci n'est étayé par aucune
preuve. On connaît un portrait de lui
exécuté par son frère Hans Jakob.
Source:
https://www.goldschmid-aneroide.com/firmengeschichte/johann-georg-oeri/
(Cliquer
sur les images pour les agrandir)
|
|
Fiche
technique
Dimensions
- Ø : 72 mm
- Hauteur : 22 mm
- Poids : 180 g
Marquage sur disque : Oeri in Zürich
Gravure au dos: E et M de part et d'autre de la croix suisse:
Equipement Militaire ?
Photos
Th. Steffen
|
Richard Hebden O'GRADY HALY* était un officier
britannique (né le 22 février 1841, dcd
le
8 juillet 1911 dans le rang de General Major) qui inventa lorsqu'il
était Lieutenant-Colonel un système de boussole
à
prisme et clinomètre combiné qui porte son nom et
fut
fabriquée par
ELLIOTT
Bros.
* Portrait et CV : cliquer
ICI.
OSTOYA
G. Ostoya était un (officier ?)
et inventeur.
Il fit fabriquer ce système original par E. Kraft
à
Vienne. Description complète en allemand dans l'article "
Eine neue Handboussole
von
G. Ostoya" (une nouvelle
boussole de marche conçue
par G. Ostoya) paru dans la revue
Polytechnisches
Journal (éd.
1877), accessible en ligne sur le site de
l'université Alexander von
Humboldt de Berlin
ICI.
Images
numérisées par l'Université A.
v. Humboldt
(Cliquer
sur l'image pour l'agrandir)
|
Fiche
technique
- Dimensions : aucune information disponible
- Poignée rabattable à la face
inférieure
- Principe technique : cet instrument est un déclinatoire de
précision. L'aiguille est prisonnière des deux
boîtiers (F).
La
mesure de la visée s'effectue en tournant le dispositif
à
engrenage (T).
La valeur
angulaire
(précision revendiquée 20 minutes d'arc) se lit
à
l'aide du vernier externe.
(Pour
plus de détails,
consulter le texte exhaustif publié sur le site internet
cité plus haut - nous pouvons fournir une traduction si
nécessaire).
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles
topographiques et
d'artillerie)
- P -
Państwowe Zakłady Pomocy Szkolnych était une entreprise
d'état polonaise
créée à Varsovie en 1949 et qui a
existé jusqu'en 1973. Comme son nom l'indique, elle fournissait
des instruments destinés à la
formation des étudiants des écoles professionnelles des mines et de
topographie.
|
Photos
hipermetalo
|
Fiche
technique
Dimensions
- Boîtier : env. 150 mm de côté
- Diam. boussole : env. 100 mm
La face inférieure est creuse sans
marques (lien vers
photo).
|
James
Parkes était un fabricant
anglais d'instruments
de mesure essentiellement optiques et
mathématiques. Nous supposons qu'il
s'inscrivait peut-être dans une longue lignée, car
aux alentours de 1590,
un certain Robert Parkes, évoqué par
Simon Forman dans son ouvrage
Longitude,
fabriquait déjà des
instruments d'observation astronomique. Il créa son
entreprise
en 1839. Son fils lui succéda et la sté. fut
rebaptisée James Parkes & Son (1843
–
1862). Son siège était situé au 5,
St.
Mary’s
Row, à Birmingham.
Description de la gamme de produits dans le catalogue de
l'année 1848 :
"Measuring
tapes, land
chains, mathematical instruments, miners' & mariners'
compasses,
watchkeys, seals etc." (mètres à ruban,
chaînes d'arpenteurs, instruments de mathématique,
boussoles de mineurs et compas de marine, cléfs-remontoirs
pour montres, sceaux etc.)
La marque de fabrique de
(logo) de Parkes
représentait un œil humain (gauche) ouvert avec le
sourcil. Ce logo apparaît de chaque
côté des armoiries de la Grande-Bretagne sur un
catalogue de 1867.
(Photo
de droite - cliquer pour agrandir).
La boussole avec ses alidades déployées (comparer
avec l'instrument réalisé par FENNEL
ou MORIN, ci-dessus). |
|
Fiche
technique
- Diamètre (alidades repliées) : 60 mm
- Diamètre (alidades déployées) :
70 mm
- Hauteur (fermé, avec couvercle) : 21 mm
- Poids : 120 g
(Photos
: TRADEMARKLONDON)
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles
topographiques et
d'artillerie)
Boussole d'artillerie pour batterie de canons
réalisée par le
Staatsbedrijf
der Artillerie-Inrichtingen.
La visée
s'effectue par le biais d'une alidade et les valeurs angulaires se
lisent dans le petit miroir carré.
(Cliquer
sur les images pour les agrandir)
Photos
M. Langner
|
Elle
s'utilisait conjointement avec des jumelles
et un
trépied. Le sens
des lettres (DFHLN) est inconnu. Chaque boussole
présente une suite de
lettres différente.
Au-dessus de l'échelle ext. en 6400 mill. est
gravée sur
le flanc une échelle des coefficients de correction (voir photo ci-dessous
- dessin
cliquer ICI.
Merci de nous aider à comprendre son utilisation.)
|
|
Fiche
technique
-
Long. déployée : 201 mm
- Long. repliée : 128 mm
- Diam. (bol) : 83 mm
- Diam. (disque) : 52 mm
- Graduation : 6400 mill.
- Poids : env. 480 g
Description en néerlandais (photo T. Brink)
:
Trad. deTeeken:
signe (plus ou
moins)
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Paul
PEIGNÉ était un officier qui enseigna la
topographie
à l'école de St-Cyr de 1873 à 1876.
C'est durant cette période (il n'était
alors que
capitaine) qu'il inventa le
système qui
porte son nom (
pour en
savoir plus,
cliquer ICI).
Il est probable qu'il se soit inspiré du
modèle créé par Melle
DUPUY
en intégrant la mesure des pentes au cadran de la
boussole et en y ajoutant le manuel collé sur les faces
externes. Voir aussi
les systèmes
LEZY
et
HOSSARD.
Le système Peigné ne semble pas avoir fait
l'objet d'un
brevet et fut fabriqué ou
commercialisé par
plusieurs
sociétés françaises (
LADOIS,
MORIN,
S-L, PONTHUS, etc.) depuis environ 1875 jusque
dans les années 1960, et les textes imprimés par
DELAGRAVE
& Cie. La
boussole la plus ancienne indique son grade de capitaine, la suivante
celle de Lieutenant-Colonel,
les plus récentes celui de Général. Nous ne connaissons pas de modèle
indiquant son grade de Commandant.
Elle est décrite comme étant le
modèle réglementaire dans le
Manuel
du
Gradé
d'Infanterie daté
de 1914 où elle est cependant encore
désignée
boussole du
capitaine
Peigné ! (Voir
photo de droite, cliquer
pour
agrandir). Elle est également listée parmi
l'équipement régimentaire de l'officier de
renseignements (2 boussoles), la Section Topographique de
Division Isolée (STDI) en possédant 3.
Le
principe de sa boussole a été modifié
plusieurs fois et adapté aux progrès techniques,
passant du boîtier carré en bois au
boîtier carré en bakélite puis au
boîtier cylindrique métallique
équipé d'un curvimètre à
molette (modèle dit "de Saint-Maixent" fabriqué
par
Ladois).
Descr. : Boussole
portative équipée d’une alidade pouvant
être utilisée pour mesurer les angles de gisement
et de site (en degrés ou en millièmes).
L’échelle de l’inclinomètre
est souvent imprimée à l’envers de
manière à pouvoir être lue dans le
miroir. Un manuel d’utilisation est imprimé sur
chaque face externe des boîtiers carrés. Les
oscillations de l’aiguille peuvent être ralenties
et limitées à l’aide d’un
piston-frein coulissant au travers de la vis de verrouillage de
l’aiguille aimantée.
L'étude de ce système ne serait pas complet si
l'on
n'évoquait pas les autres boussoles dites
directrices
créées à la même
époque ou peu
après par Rossignol, Desombre ou Delcroix.
La boussole-alidade syst. PEIGNÉ telle que
présentée dans le catalogue MORIN 1930 (cliquer
sur l'image pour voir le texte complet du catalogue) |
Versions
en 360° signées "Capitaine Peigné,
1874" et "Colonel P. 1897". Il y a aussi eu une version
signée Lieutenant-Colonel
(lien vers photo) - son grade
à partir
de 1883. Le manuel du gradé d'infanterie 1914 la
désigne encore "du Capitaine Peigné".
Photo de g.: A. Coubard |
Version
militaire (6400 mill.) signée
Gal
Peigné, 1916.
La mention Général
Peigné
n'apparaît qu'après sa promotion
au
grade de gén. de Brigade
(lien
vers la
photo du dossier. Source : archives de l'Armée)
intervenue en 1898.
Il y aurait eu des modèles signés "commandant
Peigné" mais nous n'en avons pas de trace. |
Version en bakélite, voir S-L |
Manuel
de
l'utilisateur : version courte collée sur chaque face ou
version longue, 4 pages (à dr.)
Photo de g.: A. Coubard
À
dr. : manuel complet
(4 p., copies
disponibles, voir dans notre boutique)
Le crin pouvait être fixé par 2 ou 4 clous (cliquer pour voir photo
groupée)
Photos A. Coubard
|
Fiche
technique
- Dimensions : 92 x 90 x 35 mm
- Dim. de la version "capitaine" : 84 x 87 x 29 mm
- Diamètre de la rose : 70 mm
- Graduation : 6400 mill., sens horaire
- Angles de pente : 0-1000 ascendant et descendant
- Poids : 200 g
- Règle latérale (boîtier
déplié) : 160 mm
Le capt. BRÈCHE de l'Ecole de St-Maixent a publié
en 1911
le manuscrit de son cours de topographie
(lien vers photo)
dans lequel il
décrit
entre autres
cette boussole en précisant que "le
plan vertical de la visée est
déterminé par le milieu de l'intervalle qui
sépare DEUX CRINS tendus dans la fenêtre" mais ce dispositif
ne se trouve pas sur tous les instruments.
|
A dr.: Curvimètre à molette pour
5 échelles : 1:50.000e, 1:80.000e, 1:100.000e, 1:200.000e et
1:320.000e
|
La 1ère signature de Peigné apparaît sur un document daté de 1871 et
était différente celle sur les boussoles estampillées "général".
Elle a été gravée sur les boussoles de Ladois métalliques et parfois
aussi sur les boîtiers en bois.
|
Fiche
technique
- Diamètre : 83 mm
- Hauteur : 26 mm
- Graduation : version civile 360°, version militaire : 6400
mill.,
sens horaire
- Clinomètre : +/- 50°
- Poids : 320 g
- Réglettes pliantes : 70 mm
Elle était aussi
fabriquée par LADOIS
(cliquer
sur le
lien pour lire la description tirée du catalogue
Ponthus & Therrode de 1907)
|
|
Modèle
similaire
mais non
signé. Le cadran probablement fabriqué
par
HOULLIOT était en
métal et non imprimé sur papier, les
graduations
(360° sens hor.,
clinomètre +/- 30°) gravées et
peintes en noir. Les crochets de fermeture étaient massifs
et plus solides. L'encoche de visée était
arrondie aux extrémités.
|
Fiche
technique
- Dim. : 930 x 930 x 31 mm
- Réglette latérale : aucune
Au
dos, un mode d'emploi différent fait état dans le
NOTA d'une table portative de MARTEL dont nous ne connaissons encore
rien.
|
|
Photo
de g. : Version
Houlliot
Fiche
technique
- Dimensions : 87 x 87 x 33 mm
- Poids : 150 g
- Matériau boîtier : acajou |
Il a été
sérieusement proposé d'utiliser la boussole
pour calculer
l'altitude des aéronefs... (extrait de la revue du Génie Militaire
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Portrait : Ancienne entreprise allemande de Freiberg en Saxe.
Créée sans doute au tout début du 20e
s. Matériels d'observation astronomique et de
géodésie divers. Elle fut
nationalisée
et intégrée en 1951
dans le groupe devenu
FPM.
Photo Jaypee coll. priv.
|
Photo
feltfedora
Cliquer sur les images pour les agrandir
|
|
Fiche technique
(boussole noire)
Dim. : 100 x 80 x 15 mm,
Ø boussole : 65 mm
Comparer avec la boussole similaire signée
Voigtländer.
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Le nom du fabricant n'a pas encore été
déchiffré (S. Weirant ?), mais la ville
où il œuvrait était
PEST,
actuellement un quartier de
Budapest
(
source
: Dorotheum, Vienne Autriche)
depuis la fusion en 1873 des trois villes
Buda,
Obuda
et
Pest.
Décoration de l'écrin par estampage
rehaussé par dorure du cuir
: arabesques et rosaces sur le pourtour, motif type caducée
dans
chacun des coins.
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Ancienne
entreprise finlandaise sise à Helsinki. Elle
n'exista probablement qu'une dizaine d'années. Les
deux
seuls instruments connus sont celui-ci
utilisé
par le ministère des forêts
(Metsähallitus)
et une boussole à bracelet décrite à
l'article
consacré à SUUNTO et qui ont tous deux
été
fabriqués dans les années 1930.
Photo
de dr. :
plaquette signalétique du fabricant
Les orifices de la pinnule servaient à
évaluer grossièrement un angle de site (pente).
Ancienne entreprise allemande sise à Berlin de 1824 à 1836. Carl
Philipp Heinrich Pistor (* 3 janv. 1778 à Berlin; † 2 avril 1847
Berlin) était un inventeur (appareils optiques) et un pionnier de la
télégraphie optique. En 1824, Pistor s'associe avec Friedrich
Wilhelm Schiek qui avait été son fournisseur de divers équipements
depuis plusieurs années. Le plus ancien instrument signé „Pistor
& Schiek“ est l'étalon de Prusse de 1816. Leur coopération se
termine en 1836. Source : Wikipedia (allem.).
Un téléscope est fixé sous la boussole. L'
adaptateur de trépied (lien vers
photo) se différencie de tous les autres systèmes connus. Une vis sans
fin assure une rotation précise de l'ensemble boussole-téléscope.
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
L'outil appelé planchette est une tablette montée
sur trépied, parfois par le biais d'une articulation
à
rotule pour pouvoir être placée
horizontalement (photo de g.: catalogue Morin, env, 1930). La
gravure montre un
modèle simple sur lequel reposent une boussole de type
Peigné et une alidade à pinnules. Il s'agit
également de simple supports accrochés au cou et
tenus devant soi. Un catalogue de Ponthus
& Therrode (env. 1910) montre un
soldat
qui en porte une et prend une
visée avec une boussole
Peigné.
Cet instrument est appelé
plane
table en anglais et
Messtisch
en allemand.
Le
terme planchette a également
été
utilisé dans un ancien catalogue allemand
(gravure de dr., cliquer sur l'image pour voir la
descr. compl.) mais il s'agit
là en fait d'une erreur : la
description montre bien qu'il est seulement question d'une boussole
à "ailettes", comme l'exprime un catalogue
français de la
même époque.
Une telle boussole désignait
ainsi un instrument pouvant être fixé à
la planchette au moyen de punaises ou de vis et dont la
désignation exacte est
déclinatoire
(voir ce terme).
Houlliot
en produisait avant la 1ère G.M. (photo
modèles
russes) et l'on peut aussi en
voir un exemple avec les points
cardinaux en
russe ancien
dans un catalogue
Stockert
daté de 1910.
Nous présentons ci-dessous une planchette avec
boussole
intégrée et nivelle double. Un dispositif de
visée (alidade à pinnules) pouvait y
être
fixé.
Deuxième rangée du tableau : boussole
carrée pouvant être fixée à
une
planchette par
quatre punaises. Elle était rangée dans un
boîtier en bois, recouvert de cuir et tapissé de
soie et velours. Elle est graduée en 400
grades et possède un dispositif de visée par
cran de mire et guidon (percé d'un trou) et,
placés
à angle droit, deux autres guidons non percés. La
capsule en laiton tourne librement dans le réceptacle en
aluminium et l'aiguille repose sur un pivot collé sur un
fond en
verre.
|
Fiche
technique
- Dimensions : 300 x 300 mm
- Diamètre boussole :
80 mm
- Graduation : 2 x 90°
Période : post 2e GM
|
Boussole
directrice Delcroix
pour planchette (1895) - Dimensions: 60 x 60 mm ; Divisions: 400 grades
|
Modèle
signé VION avec
boussole
de poilu de la
1ère G.m. également appelée directrice)
(360°, repères radium)
|
Photos
H. Waldmann |
Boussole carrée pour planchette
d'arpenteur
Fiche technique
Platine : 76,4 × 77,2 mm
Diam. boussole : 70 mm
Points cardinaux: allemand
Hauteur h.t. : 14, 65 mm
Matériau: laiton
Boîtier en bois : 98,5 × 94,3 × 39,5 mm
Poids (hors boîtier) : 214 g
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Modèles portables
Il existait aussi des planchettes
portables comportant tous les
éléments nécessaires à la
topographie.
Nous présentons entre autres celle de
Henri
HUEL,
capitaine d'Etat-Major.
Ce boîtier était probablement recouvert de cuir ou
de tissu permettant de maintenir les crayons en place. Le couvercle est
creux et recèle un logement contenant un rapporteur.
|
|
Fiche
technique
- Dimensions (ouverte) : 260 x 250 mm
- Diamètre boussole : 60 mm
- Graduations : quadrants de 100 grades
Le MODE D'EMPLOI précise que ce dispositif peut
être utilisé pour faire des levés
à cheval (voir aussi la règle-rapporteur de DELCROIX)
:
(Cliquer
pour voir le texte complet) |
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Certains modèles sont marqués
Major Verner (lien vers photo),
d'autres uniquement
Mk.IV.
(Mark IV) gravé au dos et
précédé du symbole de l'armée de terre, un trident appelé
officiellement
broad
arrow
(flèche) mais aussi, à cause de sa forme,
crow foot
(patte de
corneille). Cette planchette
topographique de cavalerie s'attachait
à
l'avant-bras par une
courroie. Elle fut utilisée
à la fin du 19ème s. et jusque pendant la
1ère G.M. Elle est décrite dans le manuel
Military
Sketching, Map
Reading and Reconnaissance (1915, voir gravure
ci-dessous et
menu Divers/Hist. et bibliogr.).
Planchette
complète
Photo
Nick Godridge |
Boussole
du modèle Mk IV
(Cliquer
sur les images pour les agrandir) |
|
Fiche
technique
- Dimensions : 250 x 190 mm
- Lien vers image Rapporteur au dos
Photo Mk IV Mary
Jones
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Planchette topographique CHAIX
Le principe technique de la planchette Mark IV avait
été
reconduit et amélioré sur la planchette de la
société
CHAIX
(brevet de 1938).
|
(Cliquer
pour
agrandir) |
À g.
:
Planchette
à papier déroulant,
manuel de l'utilisateur et fig. du brevet
Description (extrait):
Un bâti A
porte :
1° une plaquette coulissante B
pourvue d'un rapporteur tournant
C;
2° deux rouleaux D sur lesquels s'enroule
une feuille de papier
transparent F
destinée à recevoir le dessin.
À dr.: Planchette de poche
(Copies
des documents disponibles) |
(Cliquer
pour
agrandir) |
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Tavoletta
di Monticolo
Dans un registre plus ancien, on trouve également un
modèle italien développé sans doute
vers la fin du 19e s. par
A.
Monticolo, un
ingénieur de l'entreprise Officine Galileo. Elle fut de ce
fait baptisée Tavoletta di Campagna (di Monticolo) et
fabriquée de 1908 jusque dans la 2ème
moitié du 20e s.
On trouvera une description exacte en langue italienne sur les sites
suivants :
-
Nottolini
-
Arxiv-Papers
(page 72)
|
|
Fiche
technique
- Dimensions : 130 x 180 mm
- Diamètre boussole/clinomètre : 70 mm
- Boussole et clinomètre : un seul cadran à deux
fenêtres
- Télémètre
- Tables de réduction fixées au dos
|
PLATH
(lien vers le portrait principal) a aussi fabriqué des "boussoles
doubles" faisant office de magnétomètre comme celle de
BUSCH. La plaquette
autocollante indique que son propriétaire en est l'armée de la RFA
(BUND = Bundeswehr, créée en 1957) et la date 1964 prouve que ce vieil
nstrument a été réutilisé longtemps après la 2e GM.
Photo BSH |
Catalogue de Weilbach
|
Fiche
technique
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Boussole spéciale utilisée dans les
galeries de mines pour en déterminer les orientations (voir aussi le
dessin dans le catalogue de
MORIN
et les instruments fabriqués par
FPM,
ROSPINI
et
SECRÉTAN).
Au 17e et 18e s., les cadrans étaient
généralement
divisés en 2 x 12 ou en 24 heures.
L'Allemagne qui exploite semble-t-il les ressources
minérales
depuis le plus longtemps en Europe revendique l'invention de cet
instrument et la technologie minière en
général.
Les plus anciennes boussoles de mine ont été
décrites par
Georg
Bauer dit
Agricola
(né en 1490 à Glauchau / dcd en 1555, maire de
Chemnitz) dans son ouvrage
De
re
metallica,
Libri XII. Il y
décrit une boussole à limbe
divisé en 2 x 12 heures (voir image de dr.). Le texte de la 1ère éd.,
bien qu'en latin, utilise
le terme allemand
markscheiden,
pour décrire l'art de percer des galeries (source :
Handbuch der
Erfindungen, Busch, Eisenach 1814). La boussole suspendue aurait
été inventée par le maître
mineur (Bergmeister) Balthasar RÖSSLER à Altenburg
en 1673 (source : J. C. Poggendorff, cité par A.
Wittstein dans sa traduction en allemand de la célèbre
Lettre à M. le Baron A.
von Humboldt sur l'invention de la boussole
de J. Klaproth, Leipzig 1885).
|
|
DESCRIPTION
La description suivante est extraite du Dictionnaire
de
l'Encyclopédie méthodique de chimie et de
métallurgie (1813).
|
(Photos
www.frickeinstruments.de
Cliquer pour agrandir)
|
Le rapporteur
|
Poche
de mineur
complète avec rapporteur, fil à plomb,
clés etc.
Fiche
Technique
- Fabricant: Noesselt & Staritz, Breslau (anc.
Silésie, auj. Pologne),
fin 19e s.
- Cadran: argenté, 360°
- Dimensions caisse en bois : env, 30 x 23 cm
Sacoche en cuir originale au dos de la caisse
Vue détaillée de la boussole : voir SECRÉTAN
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Exemples de porte-cartes anciens à usage militaire ou pour
la randonnée. Les unes comportent une
pochette aux parois transparentes, les autres des étuis
pour les instruments de dessin (crayons de couleur, règle,
gomme etc.). Certaines peuvent être portées en
bandoulière à l'aide d'une longue courroie,
d'autres à la ceinture ou attachées à
la selle d'un cheval, à un guidon de moto etc. à
l'aide de deux courroies courtes. Certaines possèdent aussi
une petite boussole intégrée.
(Cliquer
pour agrandir)
|
Système appelé "suédois" en allem.
(voir catalogue ci-dessous)
|
Fiche
technique
Porte-cartes en cuir à pochette transparente, boussole
intégrée et bandoulière.
- France, années 1920, contenant une carte au 1/20.000e de
la région
de l'Est parisien autour de Drancy, type 1889 datée de 1928.
- Dimensions : 230 x 140 mm
- Pochette séparée au dos contenant un
carnet relatant les étapes de l'instruction d'artilleurs
(1929) |
|
Sacoche
officielle des transmetteurs de la Wehrmacht: (Meldetasche)
|
Fiche
technique
Porte-cartes en cuir à étuis pour crayons et
gomme,
à deux compartiments internes et courroies de fixation
à une selle de cheval, un guidon de moto etc.
- Allemagne, années 1930
- Dimensions : 270 x 190 mm
Gravures
de dr.:
Eisenschmitt, Karte und Gelände, Ausg. 1939 |
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
- R -
Radio-Kompass
(recherche de stations émettrices)
Boussole en laiton dans un socle en bois. Le cadran est
divisé en deux échelles de 12 h dont chacune est
elle-même subdivisée en deux sections noires et
blanches de 6 h, blanches de 0 à 6 et noires de 6
à 12. Le cadran extérieur est
constitué de noms de villes européennes autour du
cadran en langue allemande (Nürnberg = Nuremberg). Le fond de
la boussole représente une rose des vents verte et une
mappemonde centrée sur le pôle nord où
se situe le pivot de l'aiguille aimantée. Ce cadran tourne
grâce à un bouton moleté
placé sur le côté. L'axe nord-sud est
représenté pour un observateur situé
au pôle nord géographique, le nord en direction du
Canada
et le sud vers la Sibérie.
Marquages : Pat. SNOW Radio-Kompass Trademark et un logo
représentant les lettres GIL entre les pattes d'un A. Diam.
: env. 146 mm.
Cliquer sur l'image pour voir une photo agrandie du cadran
Cet
instrument sert à mesurer la position d'un point sur
une carte et à la décrire pour un utilisateur de
la même carte.
Les anciens modèles étaient
généralement constitués d'un cadre
carré. Sur les axes des
abcisses et des ordonnées sont gravées
des échelles se rapportant aux cartes
géographiques, et dans le domaine militaire celles
à maillage UTM.
Certaines versions simples ne sont
constituées que de deux branches. La branche horizontale
sert
à mesurer la distance d'un point de la carte
par rapport à la ligne verticale gauche de
la
grille
(méridien) la plus proche et l'autre à partir de
la ligne horizontale
(latitude) située dessous. L'armée allemande
actuelle (Bundeswehr) utilise
un instrument spécifique souple plastifié de la
taille d'une carte de crédit (
photo
de g., vue agrandie :
principe de mesure d'un point).
Dans les annnées 30 et 40, il existait à l'usage
des associations sportives paramilitaires appelées
Wehrsportgruppen
c'est-à-dire "pour les sports de défense", un
petit dépliant en carton
léger intitulé
Wehrsporttafel
Nr. 12, qui
décrivait l'utilisation
d'un rapporteur carré (
Planzeiger
en allemand, voir tableau ci-dessous) à découper
ainsi entre autres qu'une des boussole de la
société
BUSCH.
Photo
de dr.: La désignation d'un point sur une carte
expliquée
dans le cahier
Recueil
de
résumés à l'usage des candidats
au Brevet de la
Préparation Militaire
(1955) : vers le HAUT puis à GAUCHE.
Certaines boussoles moderne
(comme par ex. le modèle ALPIN de
K&R
et le modèle EXPEDITION 54 de SILVA utilisé par
la British Army) présentent un rapporteur
gravé sur
la platine. Les cartes topogr.
brit. à l'éch. 1/36360e
présentent un
maillage corrrespondant à 1 pouce pour 1
mille (photo
détaillée de la carte et de la boussole
ICI).
-
Photo de dr. : Instrument britannique contemporain (Cliquer
ICI
pour le rapporteur type OS.80876).
- Exemple d'un instrument ancien : voir MORIN plus haut.
- Pöferlein (dans la section boussoles à
main)
- Instruments modernes : voir aussi
résultats
de recherche sur Google.
L'armée américaine utilisait un autre
système basé sur une évaluation
pifométrique
(voir manuels dépliants dans l'article
Lensatic /
Training:
Read UP-RIGHT, "4/10 the distance between 11 and 12 is read 114" - env.
4/10e de la distance entre les lignes des méridiens 11
et 12 se lit 114).
Dispositif
créé par Winterer et utilisé par
l'Armée Autrichienne
(Voir NOTA à dr.)
(Cliquer
pour agrandir)
Trois
groupes de
perforations donnaient des angles de 45°,
30/60° et 40/50°
(voir ICI
le même en version italienne avec des symboles tactiques).
NOTA
:
En allemand, le Planzeiger
distingue les valeurs à lire à droite du
méridien ( Rechtswerte)
de celles à lire vers le haut ( Hochwerte)
à partir
de la ligne horizontale des latitudes. Il
fallait tourner celui-ci de 90° pour lire les
différentes échelles.
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Version
BÉZARD
(voir Bézard / 2e partie - Doc.)
|
Rapporteur
carré (Wehrmacht 2e
G.M. et catalogue Jensen 1938)
Fiche
technique
- Dimensions : 86 x 86 mm
- Matériau : aluminium
- Poids : 2 g
|
Le rapporteur carré (en ht. à dr.) et un outil
appelé Messwinkel
(équerre de mesure) sur la brochure en carton Wehrsporttafel
12.
(Cliquer
pour
agrandir)
|
Brochure Wehrsporttafel 12 (p. 1 & 4)
Mode d'emploi du rapporteur
carré
à deux branches et de l'équerre de mesure (Messwinkel).
(facsimile
disponible sur demande) |
Manuel de l'artilleur (1940)
Mode d'emploi du rapporteur carré (Planzeiger) |
Le système P.K.
Les lettres
P.K.
ne sont pas explicitées sur la pochette ni dans les documents qui
accompagnent l'instrument (exercices) mais elles peuvent être
interprétées comme l'abréviation des mots allemands
Planzeiger et
Kompass ou
Kartenwinkelmesser
(rapporteur carré) qui sont utilisés dans le texte.
Probablement fabriqué à la fin des années 1930s ou début des années
1940.
Aucun nom de fabricant n'est indiqué.
|
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Mode d'emploi
Photos
H. Waldmann
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Fiche
technique
Dimensions: 100 x 100mm
Divisions: 6400 millièmes, sens antihoraire
Boussole amovible
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Fiche technique
Dim.: 100 x 70 mm
Diam. boussole : 27 mm
Ce modèle existait en 6 versions différentes. La version n° 5
présentait une loupe et des marquages lumineux.
Comparer avec le système ZIKO |
Le système GKS et ses variantes (BKS, ESERO)
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Photos
de dr. à g. :
- Rapporteur arborant le logo de GKS dans le coin sup. g. modèleodell
ZL (avec loupe)
- Mode d'emploi (Photo
H. Waldmann)
- Deux versions désignées W.H.
39 c'est-à-dire Wehrmacht 1939 (Photo Lux
Military Antiques)
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Exemplaire siglé BKS
identique au modèle E de GKS (Photo H. Waldmann) |
Grand modèle carré GKS
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Petit modèle GKS |
Instrument comparable signé ESERO
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REICHEL Рейхель en
Russe
Reichel, fabricant russe de Saint Petersbourg (photo Ivanov Sergueï).
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Herrmann Robert REISS était un inventeur et entrepreneur allemand. Son
entreprise de mécanique fine était sise à Bad Liebenwerda, Saxe (voir
article très détaillé dans le wikipedia allemand).
Fiche
technique
Divisions sens antihoraire
Cette
boussole a été fabriquée en coopération avec Hildebrand (HRW, logo
repris par successeurs)
(sise à Freiberg/Saxe) et Wichmann (voir ces noms).
Photo de détail ICI.
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Fiche technique
Diam. : 120 mm
Dim. boite : 50 x 290 x 160 mm
Photo Auktionshaus lot-tissimo |
Ancienne entreprise française
(matériel pour géodésie, topographie
etc.). L'HERMITE & LEJARD, 13, rue de la Cerisaie (près La
Bastille), élèves et successeurs de RICHER Jean-François
1743-1820, GUYARD & CANARY - ancienne Maison RICHER, GUYARD,
CANARY
& Cie. Extrait de l'avant propos du catalogue : "La Maison a
été fondée en 1780 par
RICHER auquel succéda de père en fils M. Emile
Richer. En 1870, M. Emile Richer s'associe deux élèves de
son père, MM. Guyard et Canary qui deviennent ses
successeurs. En 1890, ces Messieurs à l'exemple de leur
prédécesseur prennent comme associés
deux de leurs élèves MM. L'Hermite et Lejard qui
actuellement, sont les titulaires de la Maison."
(Source
: catalogue -
communiqué par l'arrière
petite-fille d'Antonin L'Hermite)
|
Boussole
déclinatoire
Fiche
technique
- Dimensions : 120 x 44 x 15 mm
- Poids : 40 g
A dr. : Signature de RICHER sur le bord
d'une boussole signée LEREBOURS
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
En Autriche, le terme de
Bussole
a longtemps été
préféré au terme
Kompass.
Exemples : Bézard et Winterer. Les boussoles à
usage
militaire permettant de pointer (en allemand : "richten") un canon
étaient par conséquent appelées
Richtbussolen.
Exemples : GANSER et GOERZ.
Oskar Richter était un fabricant d'instruments de
mesure de Petrograd ou Saint-Petersburg,
Russie (
Петроградъ /
Санкт-Петербургъ)
jusqu'en 1878. La
seule information trouvée le concernant se trouve sur le
site de la ville de Dresde en Allemagne où il est dit
qu'après avoir fait fortune dans le commerce d'instruments
scientifiques il revint en Allemagne et habita près de
Dresde où ils finança l'achat d'un terrain pour
la construction d'une église.
Photo
(anonyme)
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Photo sieur25
|
Photo
M. V. Berdyev
|
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Émile RIMAILHO était un ingénieur et officier français, né à Paris en
1864 et mort à Pont-Erambourg (Calvados) en 1954.
Il obtint de nombreux brevets
portant sur divers dispositifs militaires, entre autres pour ce
théodolite de campagne (brevet FR n° 361823, 1906 ; US 848.132, AT
29.963, DE 195.466, CH 37.363, DK 9.637 et ES 38.964) et aussi pour
l'unité angulaire appelée
"millième Rimailho" (voir menu / Divers / Points cardinaux et
graduation / Le millième d'artillerie - 6000 millièmes). Ce théodolite
était équipé d'une petite boussole (voir rep.
r sur
la
fig. de dr.).
David RITTENHOUSE était un fabricant
d'instruments étatsunien du 18e s. Il est
célèbre pour avoir
fourni des instruments de topographie à
George
Washington. La photo ci-contre
montre une boussole
gravée au nom de " Go. Washington / Mt Vernon " du nom de sa
propriété. Le cadran
est signé Rittenhouse & Potts. Le
musée de la Smithsonian Institution en présente un exemplaire
comparable non signé.
Photo de droite : cliché pris lors de l'exposition
universelle de New
York en 1939 (Cliquer sur l'image pour voir les détails).
K. Rode était un fabricant de Saint-Petersbourg
(en russe К. Роде, Санкт-Петербургъ - photo M. V. Berdyev).
L'entreprise
exista de 1815 jusqu'à la révolution d'octobre
1917. On connaît aussi de RODE une
équerre
ou pantomètre qui semble être identique à celle du catalogue
de
WICHMANN ou de MORIN (voir plus
haut). L'instrument a peut-être
été marqué marqué au nom du revendeur au moment de sa fabrication.
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Rospini était le nom de deux
frères (
Brüder
ou Gebrüder
en
allemand, abrégé Br. ou Gebr.) Andreas Carl
(1811-1867) et Carl Joseph (1816-1887)
qui fabriquaient
des instruments
à Graz en Autriche, dont le nom s'écrivait
encore
Gratz
jusqu'au début du 20e s. Après la mort
d'Andreas, Carl eut une
entreprise à Vienne, Kärnthnerstr. 1074 (voir photo
de dr.) Raison sociale : "Tourneur et opticien, Fournisseur officiel
de
la Cour
Impériale". Pour en
savoir plus
cliquer
ICI.
Dans les
mines des pays de langue allemande (empire Austro-Hongrois et
royaumes allemands comme la Saxe), on se
servait autrefois d'une graduation en 24 "heures" (zéro au
nord, 12 au sud, ou deux fois 12 heures (voir menu DIVERS/ Graduation/
Heures et aussi
STUDER
ou BREITHAUPT).
La boussole présentée dans la
première rangée est la plus ancienne et
les "heures" sont divisées en huitièmes,
chaque
unité correspondant à environ 2
degrés. Sur la boussole STUDER, les heures sont
divisées en 1/16e, donnant ainsi une précision supérieure à un degré.
La boussole
de la deuxième rangée (milieu du
19e.
s.) présente en
plus d'un clinomètre (voir aussi
FENNEL
et
MORIN) un limbe divisé en 360 degrés et en 24
"heures" de 15 unités correspondant ainsi chacune
exactement à un
degré.
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)
Louis-Camille Rossignol était un officier français
(pour en
savoir
plus, cliquer
ICI).
Il inventa deux boussoles. La première n'est actuellement connue que
par
la publication du
brevet (n° 167.980) au
Journal Officiel en janv. 1886.
L'autre,
appelée
boussole
militaire perfectionnée est décrite dans le
brevet n° 238.313 du 5 mai
1894. Cet instrument fut
introduit dans
les troupes par circulaire ministérielle (n° ?), signée du ministre de
la Guerre Auguste Mercier, dont une
copie est collée en annexe
à une notice de l'utilisateur ancienne (
lien vers photo, texte
complet et transcription en clair disponibles).
Il semblerait
que le capt. Rossignol ait développé
l'instrument en concertation avec le
général Février qui commandait le
régiment 106° de ligne où il était affecté au titre de chef-armurier.
L'instrument breveté par le capt. Rossignol fut fortement
promu par le ministère de la Guerre.
Ce type de boussole
était
encore commercialisé par la
Société des Lunetiers (S-L) dans leur catalogue
de 1932 (réf. 36180). Les notices d'utilisateur
feront
référence à une boussole
directrice (voir la
genèse de ce terme à l'article correspondant).
Photo de
droite : Inscriptions
portées sur la ferrure d'articulation du miroir-couvercle :
C. ROSSIGNOL
Chef-Armurier
Bté S.G.D.G.
Caractéristiques principales (extrait de la
notice d'utilisation) :
"La
boussole
directrice
se compose de deux parties principales : la
boîte et l'appareil de visée. La boîte
est cylindrique et peut tourner autour de son centre. Elle est
graduée sur son pourtour extérieur en
360°. La base inférieure est fermée par
un fond en corne transparente. Un croisillon, correspondant aux
diamètres Nord-Sud, et Est-Ouest supporte le pivot de
l'aiguille aimantée.
L'appareil de visée se compose de la partie circulaire sur
laquelle repose et tourne la boîte et de la tige alidade
formant la ligne de visée au moyen d'un cran de mire et d'un
guidon. Cette tige est taillée en biseau. Elle porte d'un
côté une graduation en millimètres et
de l'autre une échelle au 1/80.000e. Un miroir forme le
couvercle de la boîte. Il permet de voir la position de
l'aiguille en même temps que la ligne de visée."
La particularité des graduations portées sur la
tige alidade est que le zéro se situe au centre de la
boussole, à l'intersection du croisillon. Le
côté gauche permet de mesurer des longueurs
(graduations de 40 à 100 mm) et le côté
droit des distances (graduations de 3 à 8 km), La portion de
7 à 8 indiquant également les centaines de
mètres.
Cette boussole est aussi décrite dans le
Manuel du
Gradé
d'Infanterie (photo
de droite, cliquer pour
agrandir).
En haut : étui, alidade côté
millimétré
La boussole était livrée dans un coffret en bois
à couvercle coulissant (de type plumier) et avec un
étui en peau de chamois fermé par un bouton.
NOTA : Certains exemplaires ont été
frottés à la paille de fer afin
d'éliminer le pouvoir réfléchissant du
revêtement chromé qui aurait
trahi son utilisateur à un observateur ennemi. |
L'une
des branches du
croisillon est
peinte en noir. La
visée s'effectue en mettant en superposition la branche
noire du croisillon et la pointe nord (bleue) de l'aiguille. Le
pourtour de l'ouverture du fond est gradué pour tenir compte
de la déclinaison magnétique.
N° de série gravé sur le cran de mire
|
La
graduation
sur le pourtour :
Le miroir s'immobilise automatiquement incliné à
45 grâce une ferrure biseautée
s'appuyant sur une tige ressort fixée sur la tige alidade
portant
l'échelle au 1/80.000e (8 km)
Egalement disponibles : copies du brevet d'invention et du livret
spécial du Cne MONDEIL (ci-dessous) datant de 1918 :
|
Fiche
technique
- Dimensions :
140 x 55 x 18 mm
- Poids : 115 g
Matériaux
- Boîte et alidade : laiton nickelé
- Fond de boîte : corne, transparente
- Divisions : 360 degrés, sens horaire
- Cran de mire en V dans la ferrure de la vis de blocage de la capsule
graduée
- La notice de l'utilisateur existe en deux versions
différentes (voir la Boutique du Musée). En plus
de ces notices, C. Rossignol a publié un livret
intitulé Note sur
l'emploi de la boussole
directrice, système Rossignol.
(Clic
sur la photo de g. : gravure de la boussole) |
La version
d'origine non
numérotée et sans nom d'inventeur comportait
en plus un clinomètre appelé dans la documentation d'époque
perpendicule (pour les autres
différences : voir la fiche technique):
(Cliquer
sur les images pour voir des vues comparées des deux
modèles)
Dessin de dr. extrait de l'article Conduite des marches,
Revue du
cercle militaire, 1889.
|
|
Ci-dessous
: description et mode d'emploi dans le Cours
de Topographie
du capt. Brèche (St-Maixent 1911):
|
Fiche
technique
(différences
par rapport au modèle courant)
- Longueur totale : 15,8 mm, réglette graduée
jusqu'à 12,5 mm sur le côté g.,
échelle 1/80 000e pour lecture des distances
jusqu'à 10 km sur les cartes d'état-major sur le
côté dr.
- Graduation (360°) du fond de la capsule,
clinomètre en forme de flèche, lignes rouges
à 45° entre les croisillons.
- Cran de mire à fente et face plane servant à
appliquer le clinomètre sur une surface. |
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles
topographiques et
d'artillerie)
R. & A. était une entreprise
autrichienne viennoise (Wien)
Photo
cashinthetaesch2009
|
Divisions: 360° et 24 h
(voir ROSPINI ci-dessus)
(Cliquer
pour agrandir)
|
|
RPGP
(РПГП en lettres cyrilliques)
Pantomètre produit à Sofia (СОФИА), Bulgarie, par РПГП
(RPGP). Nous ne possédons aucune information concernant ce fabricant.
l'abréviation inscrite au-dessus du logo en forme de lentilles
grossissantes ГУГК
(= GUGK) apparaît aussi sur une boussole à bracelet (voir cette
section). GUGK, Главное
управление геодезии и картографии,
Glavnoe
Upravlenie Geodesii i Kartografi)
était la désignation des services géodésiques et cartographiques en
URSS et nous supposons que les services bulgares portaient le même nom.
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ALPHABÉTIQUE
(boussoles topographiques et
d'artillerie)